parce qu’au lieu que les autres hommes meurent par faiblesse, meurent par violence, meurent par nécessité, il est mort, je ne dis pas précisément par choix et par une disposition libre de sa volonté, mais par un effet de son absolue puissance. […] Il mourut à Paris en 1741. […] Né dans la Provence en 1663, il mourut en 1742. […] Alexandre mourut ; et toutes les nations furent sans maître. […] Corneille mourut le 30 septembre 1684.
Aide-moi, je me meurs. […] pourquoi veux-tu mourir ? […] … Tu péris et je meurs ! […] Je te suivrai partout, et mourrai si tu meurs. […] Mourons !
Il mourut à la maison de Sorrèze dont il était directeur. […] Le cœur peut mourir en tuant le corps ; mais je ne connais pour lui que cette fin : c’est celle du combat par la victoire1. Les traditions du foyer Qu’on est heureux, quand on naît ou quand on meurt sous le même toit, sans l’avoir jamais quitté2 ! […] La Place, célèbre géomètre, astronome et physicien français, naquit en 1749 d’une famille de pauvres cultivateurs, et mourut en 1827.
Quand le plomb l’atteignit tout sautillant et vif, De son gosier saignant un petit cri plaintif Sortit, quelque duvet vola de sa poitrine ; Puis, fermant ses yeux clairs, quittant la branche fine, Dans les joncs et les buis de son meurtre souillés, Lui, si content de vivre, il mourut à mes pieds5 ! […] La mort de louise Quand Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie et le vent moissonnée, Un cortége nombreux ne suivit pas son deuil ; Un seul prêtre en priant conduisit le cercueil ; Puis venait un enfant qui, d’espace en espace, Aux saintes oraisons répondait à voix basse ; Car Louise était pauvre, et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs que le pauvre n’a pas. […] Elle mourut ainsi. — Par les taillis couverts, Les vallons embaumés, les genêts, les blés verts, Le convoi descendit au lever de l’aurore : Avec toute sa pompe avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de fleurs Ce cercueil virginal, et le baignait de pleurs ; L’aubépine avait pris sa robe rose et blanche ; Un bourgeon étoilé tremblait à chaque branche ; Ce n’étaient que parfums et concerts infinis, Tous les oiseaux chantaient sur le bord de leurs nids2. […] Nous le vîmes alors couché dans son étable, Sans plus songer à l’heure où se dressait la table, Seul, triste, loin des chiens, tout entier à son mal, Haïssant à la fois et l’homme et l’animal ; Par accès s’élançant, dans ses colères mornes, Contre les visiteurs qu’il frappait de ses cornes ; De tristesse et de crainte il emplit le manoir, Pauvre bête, et mourut ainsi de désespoir1 !
Faut-il de votre éclat voir triompher le comte, Et mourir sans vengeance ou vivre dans la honte ? […] Va contre un arrogant éprouver ton courage : Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage ; Meurs ou tue1. […] As-tu peur de mourir ? […] Je meurs de jalousie ! […] Je meurs de jalousie !
En voici une tirée de Millevoye : Sous ce simple monument Repose une fille bien chère ; Elle mourut presque en naissant : Plaignez sa mère. […] il mourra donc : il n’a pour sa défense Que les pleurs de sa mère e t que son innocence. […] Telles sont ces paroles d’Henri IV, adressées à ses troupes, avant la bataille d’Ivry : Mes amis, vous êtes Français, je suis votre roi, voilà l’ennemi ; nous courons aujourd’hui même fortune ; je veux vaincre ou mourir avec vous. […] Le noble Rochejaquelein dit aux paysans vendéens qu’il commandait ces belles paroles que l’histoire a conservées : Si j’avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi. […] Il manda les coupables qui venaient d’être condamnés à mort, les fit communier, traiter splendidement, puis rendre à la liberté, en disant : « On ne peut faire mourir ceux que Jésus-Christ vient d’admettre à sa table.
L’homme meurt ; nos ancêtres sont morts, vous et moi nous mourrons ; nous sommes voués à la mort, nous et nos œuvres. — 2. […] Marius mourut vieux. — 4. […] Tiberii morte populus lætatus est. — 8. […] Cicero magnum dolorem accepit ex morte Trebonii. — 7. […] Alcibiade mourut âgé d’environ quarante ans. — 4.
Il mourut à Sirmium, capitale de la Pannonie (180). […] Soit : je consens à mourir, si je suis l’unique empêchement à la réalisation de tes espérances. […] Il est doux de vivre avec honneur et de mourir en laissant le souvenir immortel de son nom. […] Mais il est temps de nous séparer, moi pour mourir, vous, pour vivre. […] Mais si je meurs avant le temps, je regarde cela comme un avantage.
Adieu, beau ciel, il faut mourir ! […] je meurs content et mon sort est rempli. […] Maître du monde, tu peux ni ordonner de mourir, mais non de t’estimer. […] « Meurs, tyran, disait-il : Dieux, prenez vos victimes ! […] Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ?
À rejoindre Nemours déjà son âme aspire ; Il meurt… Le nom du Christ sur ses lèvres expire. […] … Les loups l’auront mangée, et nous mourrons de faim. […] Il préfère la chair vivante à la chair morte, et cependant il dévore les voiries les plus infectes. […] Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j’attends. […] … Non, tu ne mourras point, je ne le puis souffrir.
Didon, tes deux époux ont causé tes malheurs : Le premier meurt, tu fuis ; le second fuit, tu meurs. […] je mourrais de honte d’avoir été tué de la main d’une femme. […] Qu’Aurèle mourut ? […] il mourra donc ; il n’a pour sa défense Que les pleurs de sa mère et que son innocence. […] Qu’il mourût !
Il vit périr ses quatre fils, et mourut à soixante-dix ans, mécontent, isolé, effrayé de l’avenir. […] Lui aussi, sous le regard du prince, il eût « changé prés et vignes en chevaux et armes pour aller mourir au lit d’honneur ». […] Fière contenance 1 J’estois encore si2 très extenué de ma maladie, et le froid estant grand et aspre, j’estois contrainct d’aller si enveloppé le corps et la teste de forrures3, que, quand l’on me voyoit aller par la ville, nul ne pouvoit avoir esperance de ma santé, ayant oppinion que j’estois gasté dans le cœur, et que je mourois à veue d’œil4 « Que ferons-nous, disoient les dames et les poureux5, car en une ville il y a d’ungs et d’autres6, que ferons-nous si notre gouerneur meurt ?