marquis, ce n’est pas à toi que je parle ; c’est à une douzaine de messieurs qui déshonorent les gens de cour par leurs manières extravagantes, et font croire parmi le peuple que nous nous ressemblons tous. […] Conduite, manière de vivre, en mauvaise part, au pluriel.
Des idées morales, des sentiments désintéressés, remplissent l’âme, dès qu’elle sort de quelque manière des bornes de la vie. […] Toutes ces gradations, ces manières prudentes et nuancées pour préparer les grands effets, ne sont point de mon goût. […] Elle est aujourd’hui intacte, et peut traiter avec moi d’une manière conforme à son rang ; elle traitera avant un mois dans une situation différente. […] Le côté supérieur de l’art est de traduire cette force d’une manière plus claire, plus complète et plus énergique. […] Là aussi des hommes sans histoire, qui ont encore d’autres idées, une autre manière de vivre.
Thersagoras sent et peint en poète le mérite de Démosthène, et la difficulté de le louer d’une manière digne de lui.
Un tel cynisme révolta les hommes de goût, et le scandale fut tel que les journaux qui en général ne se piquent pas de bonne littérature, et qui étaient d’ailleurs presque tous aussi coupables eux-mêmes, s’écrièrent qu’il fallait faire cesser par la force cette dégoûtante manière de penser et d’écrire ; que, sans cette précaution, la littérature française serait marquée aux yeux du monde entier d’un éternel déshonneur. […] Le méchant sera persuadé d’une autre manière que le sage.
En sa place, vous trouverez un je ne sais quoi qui n’a ni forme ni nom, qui n’en peut avoir, et que vous ne sauriez définir deux instants de suite de la même manière. […] La vraie et la fausse philanthropie Il y a deux manières de se donner aux hommes : la première est de se faire aimer, non pour être leur idole, mais pour employer leur confiance à les rendre bons.
Aucun homme ne saurait soulever seul ce rocher ; mais Dieu en a mesuré le poids de manière qu’il n’arrête jamais ceux qui voyagent ensemble2. […] Je ne saurais exprimer l’horreur que m’inspire tout ce qui tend à rompre le lien d’amour parmi les hommes, tout principe qui autorise à se haïr et à se nuire réciproquement, à cause des manières diverses de penser.
2) Nous terminons volontiers cette première étude sur Boileau et Racine par la citation des vers ci-dessus, qui rappellent assez bien, selon nous, la manière d’écrire et de penser de nos deux Maîtres : c’est, en quelque sorte, un résumé du style, du talent, et même de la nature propre de chacun d’eux. […] Chez Racine, c’est la sensibilité surtout qui est mise en jeu, mais sans nuire en aucune manière à la solidité de sa raison et de son jugement, non plus qu’à la délicatesse de son bon goût. […] « Comme le grec est aujourd’hui assez ignoré de la plupart des hommes, et qu’il n’est pas possible de leur faire voir Pindare dans Pindare même, j’ai cru que je ne pouvais mieux justifier ce grand poète qu’en tâchant de faire une ode en français à sa manière, c’est-à-dire pleine de mouvements et de transports, où l’esprit parût plutôt entraîné du démon de la poésie, que guidé par la raison.
Vous compterez pour beaucoup de vous éloigner des compagnies folles de la jeunesse, et vous n’apercevrez pas que la religion ne sera que votre prétexte pour les fuir ; c’est que vous vous trouverez gêné avec eux ; c’est que vous ne serez pas à la mode parmi eux ; c’est que vous n’aurez pas les manières enjouées et étourdies qu’ils cherchent. […] La vraie et la fausse philanthropie Il y a deux manières de se donner aux hommes : la première est de se faire aimer, non pour être leur idole, mais pour employer leur confiance à les rendre bons. […] De mon côté, je vais vous répondre sur l’affaire du temps présent2 d’une manière qui vous montrera, si je ne me trompe, ma sincérité.
Il justifie ainsi, dans un autre endroit, la manière dont il avait parlé des tyrans, oppresseurs de Rome, avant que Trajan la rendît heureuse : 102« Omnia patres conscripti, quæ de aliis principibus à me dicuntur aut dicta sunt, eò pertinent, ut ostendam quàm longâ consuetudine corruptos depravatosque mores principatûs parens noster reformet et corrigat : alioqui nihil non parùm gratè sine comparatione laudatur.
Voici sur ce sujet une curieuse observation du Tasse, à propos de quelques stances de son quatrième chant, qu’on lui avait reprochées comme suspendant d’une manière désagréable l’action du poëme « Che cinque o sei stanze si spendino fuor dell’ azione principale e senza parlar punto di lei, non veggio come possa parere strano a coloro, i quali mettono la favola dell’ Iliade non nella guerra Trojana, ma nell’ ira d’Achille, e che credono esser vero quello che dice Aristotile, che i due cataloghi, l’un de’ quali segue all’ altro, siano episodi nell’ Iliade ch’episodi essi non sarebbono, se la guerra Trojana fosse la favola, oltre molte altre ragioni, che ciò provano, delle quali ne’ miei Discorsi : perchè se così è, sta talora per molti libri intieri sospesa nell’ Iliade la favola principale. » (Lettere poetiche, 14 mai 1575.
Certes, un cours gradué de cette manière, qui serait construit en même temps, non point de phrases détachées, mais de morceaux suivis, comme ceux que nous allons offrir, et puisés également aux sources les plus pures, complèterait admirablement l’œuvre de l’illustre grammairien.
Observations sur les verbes dont le complément se construit de différentes manières. […] Lucius Opimius, qui avait bien mérité de la République, périt d’une manière très-indigne. — 3. […] Noms d’instrument, de cause, de manière. […] Adverbes de manière. […] Le premier devoir de l’orateur est de parler d’une manière propre à persuader. — 3.