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56. (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose

Il ferma la bouche aux démons, étant encore dans les bras de sa mère. […] mon père et ma mère, que je vous veux de mal255 ! […] Écrivez-moi le plus souvent que vous pourrez, et faites mes compliments à votre mère. […] Je loue extrêmement la reconnaissance que vous témoignez pour tous les soins que votre mère a pris de vous. […] Je n’ai jamais vu en vérité une si bonne mère, ni si digne que vous fassiez votre possible pour reconnaître son amitié.

57. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Elle ajoute que sa mère le plongea dans les eaux du Styx, fleuve des enfers, pour le rendre invulnérable, et qu’il le fut eu effet, excepté au talon, par lequel elle le tenait. […] Digne fils d’un tel père et d’une telle mère, il s’acquit beaucoup de gloire par ses exploits militaires, et gagna tous les cœurs par les belles qualités de son âme. […] Maintenon (Françoise d’Aubigné, marquise de), née en 1635 dans une prison de Niort, où étaient enfermés Constant d’Aubigné, son père, et Anne de Cardillac, sa mère, fille du gouverneur du Château-Trompette à Bordeaux. […] Déguisé en marchand, il reconnut, à la cour du roi Lycomède, le jeune Achille, que la déesse Thétis, sa mère, y avait envoyé sous l’habit de femme, et l’amena au camp, où il apporta en même temps les flèches d’Hercule.

58. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352

Prétérition : Pendant la nuit de la Saint-Barthélemy on n’entendit que le tumulte et les cris, le sang ruisselait de tous côtés dans Paris ; on trouvait le fils assassiné sur le corps de son père, le frère mort avec la sœur et la fille avec mère Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris ; Le fils assassiné sur le corps de son père Le frère avec la sœur, la fille avec sa mère… Voltaire, Henriade.

59. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Je fuyais mais en vain ; il poursuivit sa mère ; Plus brûlant de débauche encore que de colère, M’atteignit ; m’accabla d’embrassements affreux, Moi sa mère ! […] Du sein qui les fit naître à peine ils sont lancés, Dans ce sein malheureux tout à coup renfoncés, Ils rongent, en hurlant, leur déplorable mère : Ce flanc est leur berceau, ce flanc est leur repaire, Et, de leur faim cruelle éternel aliment, Comme pour leur fureur, renaît pour mon tourment.

60. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

Je ne dirai pas qu’après tant de conquêtes, il parviendra à la Monarchie universelle de la Grèce, avec plus d’apparence qu’il n’y avait lieu de se défier autrefois qu’il dût parvenir où il est à présent. » On voit encore un exemple de cette figure dans ces vers de la Henriade : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Parisa, Le fils assassiné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, Les époux expirants sous leurs toits embrasés, Les enfants au berceau sur la pierre écrasés. […] Ils sont sans interruption, à chaque moment, dans le même saisissement de cœur où est une mère, qui revoit son cher fils qu’elle avait cru mort ; et cette joie qui échappe bientôt à la mère, ne s’enfuit jamais du cœur de ces hommes.

61. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113

C’est la barque ou le petit berceau dans lequel les deux enfants de Tyro avaient été exposés par leur mère.

62. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288

En voici un exemple dans la Mère coquette de Quinault. De faux rapports de valets gagnés par la mère coquette ont commencé à brouiller Acanthe avec Isabelle sa maîtresse.

63. (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)

                                                     Pour quelle mère ! […] — Et cette voix de la foule réjouira le cœur de sa mère. […] Repose en paix : elle veille, ta mère, Près du berceau qui garde son trésor. […] Mais j’aurais peur de ta mère offenser. […] Ordinairement, un interlocuteur ne doit parler que pour répondre à ce qu’un autre a déjà dit, et il faut que toutes ses paroles aillent au but : un personnage qui, dans une situation passionnée, s’arrête à dire de belles choses, ressemble, dit Marmontel, à une mère qui, cherchant son fils dans la campagne, s’amuserait à cueillir des fleurs.

64. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VI. Sixième espèce de mots.  » pp. 38-40

Ma mère a écrit une lettre.

65. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

vous connaîtrez leur mère ! […] La tête de ma mère. […] ma mère, épargnez votre malheureux fils. […] j’y verrais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur ». […] sais-tu quelle est ta mère ?

66. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »

Notre mère qui nous aimait tant, morte depuis deux ans seulement, attendrait-elle en vain notre visite ! […] Dès les premiers mots, le lecteur attend cette phrase ; il est si naturel d’aller le jour des morts prier sur la tombe d’une mère ! […] Une mère dit à son enfant : commence par te taire. […] répond-elle éplorée, Dieu n’aurait pas commandé ce sacrifice à une mère  ; sublime de l’amour maternel. […] Quelles autres expressions pourrait-on mettre dans la bouche du vieil Horace, du guerrier français, de cette pauvre mère alarmée pour son fils, de Moïse remerciant Dieu de l’avoir délivré de ses ennemis ?

67. (1875) Poétique

On croyait apprendre à ce roi une heureuse nouvelle, et le délivrer de ses frayeurs par rapport à sa mère, en lui faisant connaître qui il était, et on fait tout le contraire. […] Mais si le malheur arrive à des personnes qui s’aiment ; si c’est un frère qui tue ou qui est au moment de tuer son frère, un fils son père, une mère son fils, un fils sa mère, ou quelque chose de semblable, c’est alors qu’on est ému : et c’est à quoi doivent tendre les efforts du poète. […] Enfin la dernière de ces manières est la meilleure : comme dans le Cresphonte, où Mérope est au moment de frapper son fils, qu’elle ne frappe pas, parce qu’elle le reconnaît : et dans Iphigénie, la sœur était au moment d’immoler son frère : et dans Hellé, Phryxus allait livrer sa mère : il la reconnaît.

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