Dans le sens de l’adverbe latin reipsa, réellement.
(On suit à cet égard l’orthographe latine : abundantia, prudentia.)
Horace, chez les Latins, nous a laissé d’admirables modèles de ces différentes espèces d’odes ; son génie facile se pliait à tous les tons, depuis le plus élevé jusqu’au plus simple, depuis l’inspiration pindarique jusqu’au simple billet en vers, à la manière d’Anacréon.
Martial, chez les Latins, s’est distingué dans l’épigramme : en France, on en trouve d’excellentes dans Marot, Boileau, Piron, Voltaire, J.
Ce terme était alors le synonyme de nourriture, mets (du latin vesci).
Les Grecs et les Latins n’ont rien en ce genre de si parfait : car il comprend ensemble tout ce qu’il y a de beau dans l’ode pour la magnificence du style, et tout ce que l’épigramme a de grâce pour sa brièveté. » Ce qui est dit ici de la magnificence de l’ode et de la brièveté de l’épigramme manque assurément d’exactitude ; mais il est vrai qu’on cherche à mettre à la fin du sonnet, et même dans ses différentes sections, quelque pensée vive et ingénieuse, comme dans les épigrammes et les madrigaux dont nous parlerons tout à l’heure.
Je vous le dis, ma sœur, tout ce train-là me blesse, Car c’est, comme j’ai dit, à vous que je m’adresse, Je n’aime point céans tous vos gens à latin, Et principalement ce monsieur Trissotin : C’est lui qui, dans vos vers, vous a tympanisées ; Tous les propos qu’il tient sont des billevesées. […] Nous ne citons pas le poëte latin, qui paraîtrait un peu barbare en face du comique français.
Latins.
Les mots grecs et latins, bavards et familiers, Barbouillés d’encre, et gais comme des écoliers, Chuchoter, comme font les oiseaux dans une aire, Entre les noirs feuillets du lourd dictionnaire.
La force de ce verbe s’est singulièrement affaiblie de nos jours ; il a ici le sens du latin vexare, exercere.
Cette attente du bonheur, toujours déçue, a été bien exprimée par ce vers latin de Pétrarque : Major pars hominum exspectando moritur.
Des vers latins adressés à Mazarin sur la paix des Pyrénées, des sermons qui eurent un succès mondain, et l’oraison funèbre de la duchesse de Montausier lui firent une réputation qui lui ouvrit les portes de l’Académie en 1675.