Qu’il soit familier avec tout ce qui concerne la vie des peuples et les relations des particuliers : droit des gens, traités, commerce, industrie, politique, histoire, morale, lois, usages, que rien ne lui soit étranger. […] Ainsi l’histoire, se bornant à raconter, veut une phrase alerte et rapide comme la marche des faits qu’elle expose.
Mais dans la répulsion qu’ils inspirent tous les trois, il est des degrés que vous avez marqués avec la fidélité de l’histoire.
Vous avez découvert toutes ses menées et démêlé toute son intrigue ; enfin vous avez reconnu tout l’ordre du crime ; vous voyez ses pieds, son corps et sa tête ; aussitôt que vous pensez le convaincre en lui racontant ce détail, par mille adresses il vous retire ses pieds : il couvre soigneusement tous les vestiges de son crime ; il vous cache sa tête : il recèle profondément ses desseins ; il enveloppe son corps, c’est-à-dire toute la suite de son intrigue, dans un tissu artificieux d’une histoire embarrassée et faite à plaisir.
Dans la seconde classe, on rapprochera ses tragédies historiques : Britannicus (1669), énergique tableau qui nous peint Rome impériale, au moment où Néron devient un monstre ; Bérénice (1670), suave élégie qui fit couler des larmes ; Bajazet (1672), nouveauté hardie qui transporte sur la scène un épisode d’histoire contemporaine ; Mithridate (1673), où Corneille est égalé par son rival.
L’un me brûle mon rôt en lisant quelque histoire, L’autre rêve à des vers quand je demande à boire ; Enfin, je vois par eux votre exemple suivi, Et j’ai des serviteurs, et ne suis point servi.
Qu’avait dit César, selon le témoignage de l’histoire ? […] Dans le second cas, on compare ceux dont on parle aux modèles que nous trace l’histoire. […] Soit que l’analogie soit puisée dans l’histoire ou dans la fable, soit qu’elle rappelle des choses récentes ou personnelles, l’allusion n’est pas moins bonne si les idées réveillées dans l’esprit sont connues, ou trouvées sans efforts.
Est-il possible de dire sur l’idolâtrie quelque chose de plus fort et de plus frappant, que ce qu’en dit Bossuet dans son Discours sur l’Histoire Universelle : Tout était Dieu, excepté Dieu lui-même.
Mais ce n’est plus pour vous qu’une frivole histoire.
C’est pour son royal élève qu’il composa ces fables ingénieuses qui se soutiennent dans le voisinage de La Fontaine ; ces Dialogues des morts où l’histoire est morale sans nous ennuyer ; enfin le Télémaque, ce roman où un paganisme épuré se mêle à un christianisme embelli de toutes les grâces de la mythologie.
Il nous importe assurément fort peu qu’un homme ait été méchant ou juste il y a deux mille ans ; et cependant le même intérêt nous affecte dans l’histoire ancienne, que si tout cela s’était passé de nos jours1.
L’histoire ne doit pas sortir des limites de la vérité. — 4. […] Époques remarquables de l’histoire sainte. […] Suite des époques remarquables de l’histoire sainte. […] Il y a des fables innombrables dans Hérodote, le père de l’histoire, et dans Théopompe. — 11.
Les beautés les plus éclatantes des Géorgiques sont répandues dans des digressions de cette nature, où le génie du poète a pu se déployer en liberté : tels sont les prodiges qui accompagnèrent la mort de Jules César, les louanges de l’Italie, le bonheur de la vie champêtre, la fable d’Aristée et l’histoire touchante d’Orphée et d’Eurydice.