C’est justement comme un homme qui aurait trouvé une sauce excellente, et qui voudrait examiner si elle est bonne sur les préceptes du Cuisinier français.
Voltaire, qui écrivait dans un temps et chez un peuple observateur bien plus scrupuleux des bienséances, n’a pas craint de comparer, dans sa Henriade, les troupes françaises à une meute de chiens : sûr de la justesse de la comparaison et du rapport vrai des idées, il ne restait plus qu’à ennoblir les détails par la richesse et l’harmonie de la diction ; et c’est l’art des grands poètes.
J’aimerais mieux être un homme estimé qu’un homme aimable ; un Officier de nom, qu’un joli cavalier ; et je prendrais, si je pouvais, en talents, la part de mérite que les Français cherchent trop souvent en agréments et en amabilité.
Le goût français fera aussi ses réserves sur ses défauts.
Outre son journal l’Ami du Peuple, Marat avait composé des écrits politiques, entre autres sa Profession de foi aux Français, 1792, et les Chaînes de l’Esclavage, 1774.
On a réuni par des traits, dans la traduction juxtalinéaire, les mots français qui traduisent un seul mot latin. On a imprimé en italique les mots qu’il était nécessaire d’ajouter pour rendre intelligible la phrase française, et qui n’avaient pas leur équivalent dans le latin. Enfin, les mots placés entre parenthèses, dans le français, doivent être considérés comme une seconde explication, plus intelligible que la version littérale.
Parce que plusieurs modernes ont dit en latin des impertinences qu’ils n’auraient osé dire en français, on s’est imaginé que c’était là le génie de la langue latine, et on a pris à la lettre le vers de Boileau : Le latin dans les mots brave l’honnêteté.
On dit de même en français, en mettant en avant le titre honorifique : Monsieur le duc, madame la comtesse. […] Ainsi, l’on dit en français : le sifflement des vents. le mugissement des flots, le bourdonnement de l’abeille, le craquement du bois qui se fend et éclate, le bouillonnement de l’eau, le pétillement de la flamme, la douce haleine du zéphyr, le doux murmure d’un ruisseau, etc.
Je lis dans un discours à l’Académie française : « Pour appartenir dignement aux lettres, que de qualités sont nécessaires !
Enjoué comme un Italien, spirituel comme un Français (Cicéron est peut-être le seul Romain qui ait eu ce qu’on appelle en France de l’esprit), il écrase ses adversaires de railleries accablantes comme des raisons. — Voici maintenant l’armée d’élite de Catilina, ses enfants de prédilection, ceux qu’il a bercés dans ses bras et nourris dans son sein.
Nous ne citons pas le poëte latin, qui paraîtrait un peu barbare en face du comique français.
Car la guerre qu’il entretint si longtemps par ambition, fut la première source de cette grandeur, où la monarchie française est parvenue sous le dernier règne.