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7. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »

Nous empruntons celle-ci de La Fontaine, sans faire attention au petit défaut d’harmonie qu’elle renferme :             Un lièvre en son gîte songeait ; Car que faire en un gîte à moins que l’on ne songe ? […] La Fontaine est rempli de pensées fines et spirituelles. […] En fait d’enjouement, il est difficile de passer sous silence La Fontaine, écrivain qui a possédé cette qualité au plus haut degré. […] Dans la touchante élégie composée en faveur de Fouquet, La Fontaine essaye de fléchir le courroux de Louis XIV ; il implore sa clémence et lui dît qu’elle est la plus belle vertu qui puisse le rapprocher de la Divinité ; il s’adresse aux Nymphes de Vaux. […] La Fontaine.

8. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295

Aimer La Fontaine, c’est presque la même chose qu’aimer Molière ; c’est aimer la nature, toute la nature, la peinture naïve de l’humanité, une représentation de la grande comédie aux cent actes divers1, se déroulant, se découpant à nos yeux en mille petites scènes, avec des grâces et des nonchalances qui vont si bien au bonhomme, avec des faiblesses aussi et des laisser-aller2 qui ne se rencontrent jamais dans le simple et mâle génie, le maître des maîtres. […] La Fontaine et Molière, on ne les sépare pas ; on les aime ensemble. […] Suivent les autres qui plus ou moins s’y rattachent, qui profitèrent en le lisant, et y goûtèrent un quart d’heure de plaisir ; ceux qu’il a guéris un moment du solitaire ennui, ceux qu’il a fait penser en les faisant douter ; La Fontaine, madame de Sévigné comme cousine et voisine ; plusieurs, entre lesquels La Bruyère, Montesquieu et Jean-Jacques, qu’il a piqués d’émulation, et qui l’ont imité avec honneur ; — Voltaire, à part, au milieu ; — beaucoup d’autres dans l’intervalle, pêle-mêle, Saint-Évremond1, Chaulieu2, Garat3… j’allais nommer nos contemporains. […] On récapitule les ressemblances7 communes : « Il a toujours pensé comme moi des matrones inconsolables », se dit La Fontaine. — « Et comme moi des médecins assassins », s’entre-disent à la fois Le Sage et Molière. — Ainsi8 fait un chacun. […] Fontaine (1625-1709) fut un des jansénistes les plus fervents.

9. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

La Fontaine. […] La Fontaine. […] La Fontaine. […] La Fontaine. […] La Fontaine, liv. 

10. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118

Bouhours range parmi nos poètes les plus naïfs, et La Fontaine qui est inimitable sous ce rapport. […] Si la naïveté de Marot, de Montaigne, de La Fontaine et de quelques autres écrivains est une grâce, chez d’autres, dit J. […] Parmi les écrivains qui se sont distingués par la finesse du style, nous citerons Sénèque, Pline le Jeune, La Rochefoucauld, La Fontaine, La Bruyère, Molière. […] Le mérite de La Fontaine vient en grande partie de l’emploi intelligent et du mélange convenable de la finesse et de la délicatesse. […] En dehors de l’Écriture, nous citerons Homère, Sophocle, Pindare, Platon, Démosthènes, Cicéron, Virgile, Horace, saint Basile, saint Jean Chrysostome, Corneille, La Fontaine, Bossuet, Racine, Bourdaloue, Massillon, J.

11. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »

La Fontaine. […] La Fontaine. […] La Fontaine. […] La Fontaine. […] Racine, Quinault, La Fontaine, Molière, ont excellé dans l’art d’entrelacer les vers libres.

12. (1881) Rhétorique et genres littéraires

(La Fontaine, Les Deux Pigeons, IX, 2.) […] (La Fontaine, Le Coche et la Mouche, VII, 9.) […] (La Fontaine, Le Loup et le Chien, I, 5.) […] (La Fontaine, La Jeune Veuve, IV, 21.) […] (La Fontaine, Le Chêne et le Roseau, I, 22.)

13. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

En voici un exemple tiré de la fable du Savetier et du Financier, par La Fontaine. […] La moindre de ses fables offre une tournure, et des grâces qui n’appartenaient qu’à La Fontaine. […] Mais que ces fabulistes sont loin de La Fontaine. […] C’est toujours un homme qui y est transformé en bête, en arbre, en fontaine, en pierre, etc. […] Orthographié Des Fontaines (NdE).

14. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

• Rôle du Renard dans les fables de La Fontaine. (10 août 1881). […] Tous ces auteurs, anciens et modernes, ont été connus et plus ou moins imités par La Fontaine. […] Et La Fontaine parle pour tous, il n’exclut aucune classe de la société. […] La Fontaine fait même de la comédie de caractères. […] Cette première partie est presque entièrement tirée de la préface de La Fontaine.

15. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

Quelquefois on l’omet, lorsqu’elle est assez sensible par elle-même, comme dans la Cigale et la Fourmi, de La Fontaine. […] La Fontaine conclut qu’il ne faut rien attendre de bon du peuple imitateur, et que la pire espèce des imitateurs est celle des auteurs. […] La fable de la Génisse en société avec le Lion, dans Phèdre et dans La Fontaine, pèche contre la nature. […] La Fontaine, né en 1620 à Château-Thierry, en Champagne, a élevé l’apologue à une si grande perfection, qu’il a fait oublier tous ses devanciers. […] Ses bois sont souvent des bosquets, et ses fontaines des jets d’eau, à en juger par les pièces qui nous restent de lui.

16. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Apprécier La Fontaine comme moraliste. […] Boileau a pour amis Molière, La Fontaine et Racine. […] La Fontaine ne se lasse pas de le répéter. […] Tel est Homère, tel est aussi La Fontaine. […] Ce fut l’œuvre de La Fontaine.

17. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211

Molière a partagé en effet avec La Fontaine ce privilége de n’avoir été surpassé ou même égalé ni avant ni après lui. […] « On appelle cors les cornes qui sortent des perches du cerf, dit le dictionnaire de l’Académie ; et un cerf de dix cors, ou, plus ordinairement, cerf dix cors, est un cerf de moyen âge. » — Néanmoins La Fontaine, dans ses Fables, X, 1, entend par cerf dix cors un vieux cerf : L’animal chargé d’ans, vieux cerf et de dix cors… 2. […] La Fontaine, fable du Renard et du Bouc. […] Exemple d’hiatus, tel qu’il y en a encore quelques-uns dans Molière et dans La Fontaine.

18. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318

Le portrait de La Fontaine, par La Harpe, mérite d’être cité ; les couleurs y sont parfaitement assorties au sujet. […] Pour se faire une idée de la brièveté qui convient à la narration, on peut comparer deux fables composées sur le même sujet, La Mort et le Bûcheron, par La Fontaine et par Boileau. La fable de La Fontaine est plus étendue, et cependant elle paraît moins longue. […] Boileau a exposé ce précepte après Horace et La Fontaine : Que le début soit simple et n’ait rien d’affecté. […] La Fontaine n’a pas toujours observé cette règle.

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