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152. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »

Qui ferait couler les fontaines sous une ombre verdoyante. » C’est une sorte d’hypotypose, le poète veut dire : Qui chanterait les beautés de la terre émaillée de fleurs ? Qui nous peindrait le charme de ces ruisseaux qui coulent sous des ombrages verts. — En transportant à Ménalque le don d’émailler la terre de fleurs et de faire couler des fontaines, il rapproche les idées des yeux ; il les rend présentes en même temps qu’il offre à l’esprit une image gracieuse.

153. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

(La Fontaine, Élégie aux nymphes de Vaux.)

154. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

Il y a une réminiscence éloignée du roseau de La Fontaine, dans ce vers : Je plie et relève ma tête.

155. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86

Le verbe neutre exprime une action produite par le sujet, mais dont l’impression ne peut être reçue ou soufferte par aucun objet : = les arbres fleurissent, et la verdure paraît : = cet homme pense juste, et raisonne de même : = nous dînions agréablement auprès d’une fontaine, lorsque les villageois dansaient sous ces ormeaux.

156. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

Les éloges de La Fontaine et de Molière, par Chamfort, dans lesquels on rencontre moins de phrases et plus de pensées ; ceux de Fontenelle et de Suger, par Garat ; celui de Boileau, par Auger ; ceux de Corneille et de La Bruyère, par Victorin Fabre ; ceux de Montaigne et de Montesquieu, par M. 

157. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Aussi quelle douceur, quelle mélodie dans les vers suivants :         Fontaine, qui, d’une eau si pure,         Arrosez ces brillantes fleurs,         En vain votre charmant murmure         Flatte le tourment que j’endure : Rien ne peut adoucir mes mortelles douleurs.

158. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

Ainsi ils adorèrent les éléments, le ciel, le feu, la mer, la terre, les fleuves, les fontaines, les bêtes. […] La nymphe Aréthuse fut changée en fontaine. — 13.

159. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

Notice sur la vie et les ouvrages de H. Blair. Voltaire se plaît à répéter souvent qu’avant lui la langue et la littérature anglaises étaient ignorées en France ; il se vante surtout de nous avoir fait connaître Locke et Newton, les deux plus beaux génies de l’Angleterre ; et c’est un noble titre à ajouter aux titres déjà si nombreux de sa gloire. Il est certain que jusqu’au commencement du xviiie  siècle nos relations littéraires avec les Anglais étaient presque nulles ; qu’il n’existait qu’un très petit nombre de traductions d’ouvrages anglais, et que Boileau, Corneille et Racine connaissaient à peine les noms de Milton et de Shakspeare. À cette longue insouciance pour les productions littéraires de nos voisins succéda parmi nous une fureur qui n’eut bientôt plus de bornes : on ne consentit à admirer que ce qui nous venait de l’Angleterre ; on dévora ses livres, on voulut ses lois, et l’on adopta jusqu’à ses usages et ses modes.

160. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Les poètes abondent en similitudes ; en éloquence rien de plus noble que celle par laquelle Bossuet compare la fermeté de la reine d’Angleterre aux colonnes qui soutiennent un temple ruineux ; le grand Condé à un fleuve majestueux ; la bonté des princes à une fontaine publique.

161. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Captive dans la ville d’Argos, tu tourneras le fuseau sous les lois d’une maîtresse impérieuse, et abreuvée d’amertumes, tu iras puiser l’eau à la fontaine d’Hypérée !

162. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Cette île est terminée par une source d’eau douce, qu’on nomme la fontaine d’Aréthuse ; son bassin, qui est prodigieusement grand, et rempli de poissons de toute espèce, serait entièrement couvert des eaux de la mer, s’il n’était défendu par une digue de pierre. […] Vers la fin de l’été, temps où les préteurs font ordinairement leurs courses et leurs visites dans les provinces, ou même se mettent en mer, au milieu des craintes qu’inspirent les pirates et du danger qu’il y a à naviguer, Verrès, livré à ses débauches, ne se contenta point de sa maison, autrefois le palais d’Hiéron, aujourd’hui la résidence ordinaire des préteurs : il fit dresser, selon sa coutume durant les chaleurs, comme je l’ai déjà dit, des tentes de toile fine dans l’île de Syracuse, sur le rivage voisin de la fontaine d’Aréthuse, à l’embouchure et à l’entrée du port, lieu très agréable et bien éloigné des témoins.

163. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

Étudier et connaître son génie, suivre la nature, perfectionner ses propres qualités sans jamais chercher à les forcer, sont des vérités qu’on ne saurait jamais trop répéter à ceux qui veulent acquérir un nom dans les arts libéraux : Ne forçons pas notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce, a dit le gracieux La Fontaine. […] Le suprême degré de cette simplicité est la naïveté ; La Fontaine peut être cité comme l’exemple le plus remarquable de cette séduisante qualité.

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