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23. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

Tel est cet endroit du Poème de la Religion par Racine le fils : La voix de l’univers à ce Dieu me rappelle. […] » Enfin à des êtres insensibles : tels sont ces beaux vers de Racine le fils, dans son Poème sur la Religion. […] Et pour vous souhaiter tous les malheurs ensemble, Puisse naître de vous un fils qui me ressemble ! […] Dans la même Tragédie, une femme qui avait été témoin du combat des trois Horaces contre les trois Curiaces, mais qui n’en avait pas vu la fin, annonce au vieil Horace, que deux de ses fils ont été tués, et que le troisième a pris la fuite. Le père est outré de la lâcheté de son fils.

24. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

J’ai souhaité un fils avec des ardeurs non pareilles : je l’ai demandé sans relâche avec des transports incroyables ; et ce fils, que j’obtiens en fatiguant le ciel de vœux, est le chagrin et le supplice de cette vie même dont je croyais qu’il devait être la joie et la consolation. […] Jésus-Christ, le Fils unique du Père céleste, est le grand pacificateur… A l’exemple du Fils unique, les enfants d’adoption doivent prendre le caractère de leur Père, et se montrer vrais enfants de Dieu par l’amour de la paix.... […] Monsieur voulait que son fils apprît le latin, madame ne le voulait pas. […] Le petit marquis était au comble de la joie ; le père était très indécis. « Que faudra-t-il donc apprendre à mon fils ? […] Et Jeannot le père, et Jeannotte la mère, et Jeannot le fils virent que le bonheur n’est pas dans la vanité.   

25. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Le Fils de Dieu se sert, dans l’Évangile, des plus sensibles comparaisons pour nous effrayer. […] Fils d’un ancien ami de Louis XIII et filleul de Louis XIV, il ne sut pas néanmoins gagner la faveur du grand roi, qui s’accommodait mal de son caractère âpre et tranchant. […] Il chargea de l’éducation de son fils et de son petit-fils les plus éloquents et les plus savants hommes de l’Europe. […] Il marcha dix milles suivi d’un simple batelier ; enfin, pressé de la faim et prêt à succomber, il se hasarda d’entrer dans une maison dont il savait bien que le maître n’était pas de son parti. « Le fils de votre roi, lui dit-il, vient vous demander du pain et un habit. […] Et, pour vous souhaiter tous les malheurs ensemble, Puisse naître de vous un fils qui me ressemble !

26. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article » p. 411

Énée, fils de la déesse Vénus, suivant la fable, et d’Anchise, qui étoit fils de Capys, dont le père étoit Assaracus, frère d’Ilus, roi de Troie. […] Portant sur ses épaules son père, qui s’étoit chargé de ses dieux Pénates ; tenant par la main son fils Ascagne, et suivi de Creuse, sa femme, fille du roi Priam, laquelle s’égara et disparut dans les ténèbres, il se retira sur le mont Ida, y construisit une flotte, et s’embarqua avec le plus de Troyens qu’il put rassembler.

27. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55

Fils et petit-fils d’un tapissier du roi, élevé au collége de Clermont, puis dirigé vers l’étude du droit, Jean-Baptiste Poquelin suivit son étoile, et, sous le nom de Molière, devint directeur d’une troupe ambulante, sans se laisser tenter par la faveur du prince de Conti, son condisciple, qui lui offrait une charge de cour. […] Un père fait la leçon à son fils Don Louis. […] J’ai souhaité un fils avec des ardeurs nonpareilles ; je l’ai demandé sans relâche avec des transports incroyables ; et ce fils, que j’obtiens en fatiguant le ciel de mes prières, est le chagrin et le supplice de cette vie même, dont je croyais qu’il devait être la joie et la consolation. […] Apprenez enfin qu’un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature ; que la vertu est le premier titre de noblesse ; que je regarde bien moins au nom qu’on signe qu’aux actions qu’on fait ; et que je ferais plus d’état du fils d’un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d’un monarque qui vivrait comme vous1. […] Non, insolent, je ne veux point m’asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions ; que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettre une borne à tes déréglements, prévenir sur toi le courroux du ciel, et laver, par ta punition, la honte de t’avoir fait naître.

28. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

Miltiade, fils de Cimon, était d’Athènes. — 9. […] Salomon, fils de David, bâtit un temple à Dieu. — 14. […] Le surnom d’Iule fut donné à Ascagne, fils d’Énée. — 15. […] Le père a plus de sollicitude pour son fils que le fils lui-même. — 9. […] Pacuvius était fils d’une sœur d’Ennius. — 5.

29. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article »

Brutus (Lucius Junius), fils de Marcus Junius, et de Tarquinie, fille de Tarquin l’ancien, et sœur de Tarquin le superbe, tous les deux rois de Rome. […] Mais après l’outrage fait à Lucrèce par Sextus Tarquinius, fils du tyran, il arracha lui-même du sein de cette dame romaine, le poignard dont elle venoit de se percer, en présence de ses parens, et jura avec eux de venger cet attentat sur toute la famille du ravisseur. […] Les deux fils de Brutus ayant conspiré pour remettre les Tarquins sur le trône, furent découverts : et le consul eut le féroce courage de leur faire couper la tête sous ses yeux, au milieu de la place publique.

30. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Dieu l’a donnée, cette patrie, aux hommes qui peuvent la défendre, aux femmes qui, pour elle, consentent aux dangers de leurs frères, de leurs époux et de leurs fils. […] Choisissons des épouses dont le lait soit du sang, et qui remplissent de valeur le cœur de nos fils. […] Tous les hommes étant d’une même race, Alexandre a pu se dire le fils de Jupiter. […] Celui du roi Harold demeura quelque temps sur le champ de bataille, sans que personne osât le réclamer ; enfin la veuve de Godwin, appelée Githa, surmontant sa douleur, envoya un message au duc Guillaume pour lui demander la permission de rendre à son fils les derniers honneurs : elle offrait, disent les historiens normands, de donner en or le poids du corps de son fils. […] À peine il entrait en convalescence que le plus jeune de ses fils, Dagobert, qui n’était pas encore baptisé, tomba malade.

31. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Adieu, mon cher fils. […] Monsieur votre fils... […] mon fils ?     […] Viens, va-t-en racheter mon fils. […] Il venait redemander à l’impitoyable vainqueur le corps meurtri de son fils ; et lui ayant baisé la main, il lui dit : « Juge la grandeur de mon malheur, puisque je baise la main qui a tué mon fils ! 

32. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

peut-être d'avoir rétabli les affaires du roi son fils ; non, c'est de l'avoir fait reine malheureuse. […] Votre fils, seigneur, me défend de poursuivre. […] Ton fils ! Ce fils que Rome craint ! […] (Racine fils.)

33. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

Viens, mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma honte ; Viens me venger. […] Montre-toi digne fils d’un père tel que moi. […] Viens, tu fais ton devoir, et le fils dégénère Qui survit un moment à l’honneur de son père. […] Qu’on me cherche son fils. […] Allusion de Géronte aux mensonges que son fils lui a faits, et qu’il va rappeler ensuite plus en détail.

34. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

La mère est la Religion qui défend ses fils et les conserve à la vertu. […] Il a reconnu son fils, visage auguste, pourquoi es-tu sur moi ? […] Ainsi disparut de la terre le fils de Laïus ; fut-il consumé par la foudre ? […] Mon fils ! […] Le père voit dans ce fils chéri l’héritier de son nom ; la mère le trouve parfait.

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