D’ailleurs, on ne peut pas avoir une juste idée du style sans considérer les pensées et le fond des choses. […] Quelques-uns de ces tropes rentrent d’ailleurs dans les figures de pensées. […] Mais il est certaines questions littéraires qui sont d’un abord plus facile et auxquelles le maître saura d’ailleurs préparer un jeune homme par des lectures ou des explications données à propos. […] Le poème lyrique d’ailleurs est celui où l’enthousiasme et l’inspiration éclatent davantage, et, pour toutes ces raisons, il est juste de lui assigner le premier rang. […] L’histoire de la religion, les conquêtes de ses apôtres, l’héroïsme de ses martyrs, la pureté de ses vierges, offrent d’ailleurs les tableaux les plus émouvants.
Car ils présentaient l’idée abstraite comme personne agissante ou objet animé ; et d’ailleurs les mots glissaient plus doucement quand ils étaient affranchis des ces le, la, les dont nos phrases sont maintenant comme saupoudrées. […] Aux caprices individuels des écrivains, à la diversité des dialectes provinciaux, à l’ignorance des uns ou à la prétendue science des autres, à l’absence de principes communs, s’ajoutaient les incertitudes ou les bévues des copistes, souvent distraits, insouciants, ou trop incompétents pour obéir à des lois et à des traditions d’ailleurs aussi variables que l’usage local, et la langue elle-même.
Il assure, d’ailleurs, qu’un tel prince renonce à la ligue et quitte ses confédérés ; qu’un autre se dispose à prendre le même parti.
D’ailleurs, c’est par un effet de la providence divine que nulle terre ne porte tout ce qui sert à la vie humaine ; car le besoin invite les hommes au commerce pour se donner mutuellement ce qui leur manque, et ce besoin est le lien naturel de la société entre les nations : autrement tous les peuples du monde seraient réduits à une seule sorte d’habits et d’aliments ; rien ne les inviterait à se connaître et à s’entrevoir.
Boileau louait dans Regnard « le don de n’être pas médiocrement plaisant », et Voltaire pensait que « celui qui ne goûte point les comédies de Regnard n’est pas digne d’admirer Molière. » La Harpe a dit aussi : « Regnard a su être grand comique sans ressembler à Molière : ce qui le caractérise, c’est une gaieté soutenue, un fonds inépuisable de saillies et de traits plaisants. » Il faut voir à son sujet, outre le Cours de littérature de La Harpe, les feuilletons recueillis de Geoffroy, en regrettant d’ailleurs l’absence de travaux critiques plus complets sur cet écrivain, dont le théâtre mériterait un annotateur diligent.
On peut la rapprocher surtout du poëme de laReligion vengée, par le cardinal de Bernis, qui est d’ailleurs demeuré fort au-dessous de L.
D’ailleurs, dévoré de besoins, mécontent du présent, il s’avançait vers un avenir inconnu, faisant tout supposer de ses talents, de son ambition, de ses vices, du mauvais état de sa fortune, et autorisant, par le cynisme de ses propos, tous les soupçons et toutes les calomnies. » 1.
D’ailleurs, y a-t-il quelque heureux génie, assez riche pour trouver tout dans son propre fonds, assez vigoureux pour croître de lui-même, et se soutenir sans appui ? […] D’ailleurs si cette définition n’est pas tout à fait juste et vraie, relativement à l’éloquence considérée en elle-même, elle l’est, du moins, relativement à l’éloquence considérée dans les effets sensibles, universels et durables qu’elle peut produire. […] « Au reste, messieurs, il faut que le citoyen naturellement vertueux (car en parlant de moi, je me restreins à ce terme, pour moins irriter l’envie) possède ces deux qualités ; savoir, dans les exercices de l’autorité, un courage ferme et inébranlable, pour maintenir la république en sa prééminence, et de plus, dans chaque conjoncture et dans chaque action particulière, un zèle à toute épreuve ; car ces sentiments dépendent de nous, et la nature nous les donne : mais pour le pouvoir et la force, ils nous viennent d’ailleurs.
Il est un écrivain, si un langage précis, net, sobre, rigoureux, souvent coloré, quelquefois élégant, qui semble d’ailleurs une épreuve effacée du style de Montaigne, fait un écrivain : c’est assurément le moins contestable de ses titres. […] D’ailleurs elle semble peu honorable à ceste glorieuse et triomphante couronne, joinct que les moyens sont si perplex qu’on n’y peult voir ni chef ni queue, lumiere ny adresse. […] Ainsi, leur estant tombé ès mains un subject si haut et eminent, il ne fault douter qu’ils n’en veuillent tirer tout ce qui se pourra pour l’affermissement et accroissement de leur authorité, quand au reste tous seroient vides de haine et de malveillance, et que d’ailleurs il n’y auroit point d’opposition ni de contradiction. […] Par ainsi, Vostre Majesté tenant comme dit est, et d’ailleurs se soumettant à la raison, comme elle veut faire, ceux-là mesmes qui ne seroient nullement d’advis de l’absolution, s’ils pouvoient faire du moins, en seroient néanmoins d’advis pour l’amour d’eux-mesmes, et pour éviter le dommage qui leur adviendroit, s’ils opinoient autrement. […] Nous dépendons de supérieurs ; ils dépendent d’ailleurs.
D’ailleurs, cette gradation, indispensable pour le thème, où l’enfant reproduit dans un idiome inconnu des pensées exprimées dans sa langue maternelle, ne nous a pas semblé rigoureusement nécessaire pour la version, où le traducteur est placé dans des conditions inverses. […] Les maîtres s’en passeront bien ; souvent d’ailleurs, elles seraient un peu compliquées, un certain nombre de ces matières étant extraites à la fois de plusieurs écrivains et de plusieurs ouvrages.
La traduction anglaise de Dryden, si justement célèbre d’ailleurs, n’offre aucune trace de ce qui fait ici la beauté de l’original : His griefs with day begun, Nor were they finish’d, with the setting sun. […] C’est le reproche que l’on peut faire à cet endroit de Shakespeare, qui d’ailleurs renferme un si grand sens : The growing feather pluck’d from Cæsar’s wing, Will make him fly an ordinary pitch, Who else, would soar above the view of men, And keep us all in servile fearfulness.
Deux écueils sont d’ailleurs à éviter dans la couleur locale.