/ 217
199. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318

Si, au contraire, la fatigue et l’ennui se font sentir dans le cours du morceau, c’est une preuve certaine qu’il ne présente pas d’intérêt, et par conséquent, qu’il est défectueux. […] Il y a plusieurs manières de procéder dans cette composition ; mais le plus souvent on entremêle les points de rapport dans tout le cours du morceau.

200. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

Nous avons exposé, soit dans le cours de la grammaire, soit au commencement de ce traité, les cas les plus fréquents où l’on sous-entend les prépositions ; nous ne ferons qu’ajouter ici quelques particularités. […] Une légère personnification, où l’on représente quelque objet inanimé comme agissant, peut plaire au milieu d’une description paisible, quand l’esprit ne sort point de son état habituel ; mais il faut avoir perdu de vue le cours ordinaire de ses idées, il faut éprouver de violentes émotions, pour faire parler et entendre des objets insensibles. […] Obitus (de ire ob), proprement, cours, révolution.

201. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118

Le torrent des siècles, qui entraîne tous les hommes, coule devant ses yeux ; il y voit avec indignation de faibles mortels, emportés par ce cours rapide, l’insulter en passant, vouloir faire de ce seul instant tout leur bonheur, et tomber au sortir de là entre les mains éternelles de sa colère et de sa justice.

202. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »

Quand le poète présente dans tous le cours de l’action ou dans quelques parties seulement des situations propres à exciter la sensibilité et à faire verser des larmes, la pièce reçoit le nom de comédie larmoyante ou tragédie bourgeoise.

203. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

Je vois bien qu’en rendant compte de mon goût, je cours risque de déplaire aux admirateurs passionnés et des anciens et des modernes ; mais, sans vouloir fâcher ni les uns ni les autres, je me livre à la critique des deux côtés4.

204. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

Et ce bassin magnifique, chef-d’œuvre d’une main royale, ce port où Neptune voit flotter nos vaisseaux à l’abri des aquilons ; et ce marais longtemps stérile, longtemps battu par la rame, aujourd’hui terre nourricière que sillonne la pesante charrue ; et ces digues puissantes par qui un fleuve, jadis funeste aux moissons, apprit à suivre un cours meilleur : hélas, tous les ouvrages des mortels périront : et la langue seule garderait une fraîcheur, une grâce inaltérable ! […] 181Soit que Neptune (la mer) 182reçu dans l’intérieur de la terre 183défende nos flottes 184des Aquilons : 185ouvrage d’un roi ; 186soit qu’un marais, longtemps stérile 187et propre aux rames (navigable), 188nourrisse les villes voisines, 189et sente la charrue pesante ; 190soit qu’un fleuve (le Tibre), 191instruit à suivre une voie meilleure, 192ait changé son cours 193 jadis funeste aux moissons : 194les ouvrages des-mortels périront, 195bien-loin-que l’éclat 196et le charme des mots 197se maintienne vivacé.

205. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

La précision n’est peut-être pas aussi bien observée, et ce défaut tient au vague que laisse dans l’esprit pendant le cours de la définition 1’incertitude de la chose définie dont le nom est rejeté à la fin.

206. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281

« La Suède ressemblait à un fleuve dont on coupait les eaux dans sa source, pendant qu’on les détournait dans son cours.

207. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

Les pièces à rimes redoublées sont celles qui présentent le retour ou la continuation des mêmes rimes ; c’est-à-dire celle où l’on répète la même rime plus de deux fois de suite, ou bien celles où deux rimes sont reproduites alternativement dans tout le cours d’une période poétique.

208. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »

Avant de composer, il faut avoir fait un bon cours de grammaire. […] Si dans le cours de la composition l’esprit se détend et que 1’aridité des pensées vous désespère, ne perdez pas votre temps en voulant écrire malgré Minerve.

209. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

Quand pourront les nœuf Sœurs, loin des cours et des villes, M’occuper tout entier, et m’apprendre des cieux Les mouvements divers, inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes, Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes1 ?

210. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

C’est pourquoi tous ceux qui gouvernent se sentent assujettis à une force majeure : ils font plus ou moins qu’ils ne pensent, et leurs conseils n’ont jamais manqué d’avoir des effets imprévus ; ni ils ne sont maîtres des dispositions que les siècles passés ont mises dans leurs affaires, ni ils ne peuvent prévoir le cours que prendra l’avenir, loin qu’ils le puissent forcer.

/ 217