Les connaissances profondes doivent seules fournir les matériaux dont l’assemblage forme le fond de toute composition estimable. […] Par elles notre esprit s’enrichit de connaissances, et notre goût nous porte à la recherche de ce qui est bon. […] Il est plus que probable qu’Homère n’avait aucune connaissance de l’art du poète, lorsque, ne prenant pour guide que son génie, il a mis en vers une fable régulière, qui a fait l’admiration de tous les siècles. […] Ils vivaient errants et dispersés, n’avaient aucune connaissance du cours naturel des choses, et chaque jour se trouvaient en relation avec des objets nouveaux pour eux. […] Quelques connaissances que l’on puisse acquérir par l’étude des langues étrangères, on ne peut les déployer avantageusement qu’autant que l’on écrit ou que l’on connaît bien la sienne.
Ce n’est pas néanmoins qu’il doive exclure de ses études les bons auteurs profanes ; les pères de l’église les avaient étudiés : ainsi, plus ses connaissances seront multipliées, plus son éloquence sera parfaite.
Maury, c’est la fécondité inépuisable de ses plans, qui ne se ressemblent jamais ; c’est cette abondance de génie, qui ne laisse rien à imaginer au-delà de chacun de ses discours, quoiqu’il en ait composé plusieurs sur la même matière ; c’est l’enchaînement qui règne entre toutes ses idées ; c’est l’art avec lequel il fonde nos devoirs sur nos intérêts ; c’est enfin la connaissance la plus profonde de la religion, et l’usage admirable qu’il fait de l’Écriture et des pères.
Enfin ce qu’il y a de plus touchant dans la tragédie, les n connaissances, les péripéties, sont des parties de l’action. […] La reconnaissance est, comme le mot l’indique, un passage de l’ignorance à la connaissance, qui produit l’amitié ou la haine entre les personnages destinés au bonheur ou au malheur. […] Il n’y en a point d’autres ; car il faut achever ou ne pas achever, avec connaissance ou sans connaître. Être au moment d’achever avec connaissance et ne pas achever, est la plus mauvaise de toutes ces manières.
La philosophie est un présent du ciel ; elle nous a été donnée pour porter nos esprits à la connaissance d’un Dieu par la contemplation des merveilles de la nature ; et pourtant on n’ignore pas que souvent on l’a détournée de son emploi, et qu’on l’a occupée publiquement à soutenir l’impiété. […] Quand Dieu ne vous a pas donné la connaissance d’une chose, n’apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens.
Ses écrits portent les titres de Maximes, Caractères, Méditations, Introduction à la connaissance de l’esprit humain.
Tous les préliminaires indiqués pour l’invention du sujet, observation, connaissances, méditation, exercices, préparent également à l’invention des développements. […] La connaissance des figures est nécessaire à tous et surtout à l’écrivain.
Vous ne sauriez douter que je suis au-dessus de vous par les lumières et les connaissances. […] Il ne saurait cultiver ses talents, ni acquérir les connaissances nécessaires de sa profession ; ni s’assujettir de suite au travail dans les fonctions pénibles, ni se contraindre longtemps pour s’accommoder au goût et à l’humeur d’autrui, ni s’appliquer courageusement à se corriger.
Les plans d’études les plus récents de l’enseignement secondaire ont établi qu’il serait fait usage, dans toutes les classes des lycées et des colléges, pour que la connaissance de notre langue et de notre littérature y fût plus répandue et plus approfondie, de recueils de morceaux choisis, empruntés à nos meilleurs écrivains, prosateurs et poëtes, à ceux que nous pouvons appeler nos classiques.
Après avoir pris connaissance de notre plan et de notre méthode, il nous écrivait dernièrement en ces termes : « Votre ouvrage me paraît très heureusement conçu et parfaitement divisé.
Exemple : Il faut acquérir des connaissances utiles ; or, l'étude de sa langue maternelle et celle des mathématiques sont d'une utilité incontestable ; donc il faut étudier sa langue maternelle et les mathématiques. […] — C'est une troupe de petits mutins, armés de livres, de plumes et de cahiers, qu'il faut assujettir à l'obéissance ; de jeunes étourdis qui, sans songer que souvent le rang et la fortune dépendent du travail que l'on exige d'eux, ne sont sages et appliqués que dans la crainte des punitions ou l'espoir des récompenses ; d'esprits légers, qu'il faut plier aux connaissances sérieuses ; de babillards, qu'il faut accoutumer au silence ; d'impatients, toujours prêts à quitter l'étude pour le jeu, qu'il faut accoutumer à la constance. […] Quelles connaissances nécessitent ces caractères principaux de l'élocution ? […] On entend par littérature la connaissance des belles-lettres, et l'on entend par belles-lettres la grammaire, la poétique et la rhétorique. Mais à ces connaissances, le littérateur doit joindre celles de l'histoire, de la géographie, de la mythologie et celles des lois et des coutumes ; enfin, il doit connaître les ouvrages des écrivains célèbres.
Et s’il est arrivé que l’on a fait quelquefois des choses louables sans le secours ou la connaissance des règles, c’est qu’on a fait alors comme ceux qui sont venus les premiers, on a deviné quelque partie par la réflexion et le talent ; mais on n’a jamais été bien loin.