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224. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Chacun pris dans son air est agréable en soi.

225. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600

Marat assis, ou plutôt à demi couché, d’un air souffrant, dans le fauteuil, à gauche de la table. — Robespierre assis sur une chaise, de l’autre côté de la table, à droite. — Danton, debout devant sa chaise, entre Marat et Robespierre.

226. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322

Je crois voir l’Amour dans les airs rire et battre des ailes ; je crois l’entendre pousser des cris d’allégresse et dire : Hercule est vengé ! 

227. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71

Chateaubriand a dit de Pascal : « Il y avait un homme qui, à douze ans, avec des barres et des ronds, avait créé les mathématiques : qui, à seize, avait fait le plus savant traité des coniques qu’on eût vu depuis l’antiquité ; qui, à dix-neuf, réduisit en machine une science qui existe tout entière dans l’entendement ; qui, à vingt-trois, démontra les phénomènes de la pesanteur de l’air, et détruisit une des grandes erreurs de l’ancienne physique ; qui, à cet âge où les autres hommes commencent à peine de naître, ayant achevé de parcourir le cercle des sciences humaines, s’aperçut de leur néant, et tourna toutes ses pensées vers la religion ; qui, depuis ce moment jusqu’à sa mort, arrivée dans sa trente-neuvième année, toujours infirme et souffrant, fixa la langue qu’ont parlée Bossuet et Racine, donna le modèle de la plus parfaite plaisanterie, comme du raisonnement le plus fort ; enfin qui, dans le court intervalle de ses maux, résolut, en se privant de tous les secours, un des plus hauts problèmes de géométrie, et jeta au hasard sur le papier des pensées qui tiennent autant de Dieu que de l’homme.

228. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -

Sous Louis XII, roi grave, réfléchi, pieux, simple et sage, la muse moralise, enseigne et prêche, non sans ressembler au maître qui la fait servir à ses vues, par une bonhomie matoise qui donne à ses arrière-pensées l’air de la franchise.

229. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

Ainsi, encore que3 les hommes du monde n’aient pas de liberté véritable, étant presque toujours contraints de céder au vent qui les pousse, toutefois ils s’imaginent jouir d’un certain air de liberté et de paix, en promenant deçà et delà leurs désirs vagues et incertains4.

230. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

“Je suis monsieur un tel, disons-nous « d’un petit air modeste. — Je ne connais pas”, répond l’interlocuteur.

231. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

L’orateur romain plaide en plein air, dans le vaste forum, en présence d’une foule qui s’agite comme une mer au souffle de sa parole.

232. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

Que David nous le rende avec ce vaste front Creusé par les travaux de son esprit fécond, Où rayonnait la gloire, où siégeait la pensée, Et d’où la tragédie un jour s’est élancée : Simple dans sa grandeur, l’air calme et l’œil ardent, Que ce soit lui, qu’il vive, et qu’en le regardant, On croie entendre encor ces vers remplis de flamme, Dont le bon sens sublime élève, agrandit l’âme, Ressuscite l’honneur dans un cœur abattu : Proverbes éternels dictés par la vertu ; Morale populaire à force de génie, Et que ses actions n’ont jamais démentie !

233. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Non, assurément ; c’est parce qu’elle est froide et glacée ; c’est parce que, en couvrant la surface de la terre, elle empêche ces petits habitants des airs d’y chercher leur nourriture.

234. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

L’un ne croit pas que des hommes, qui ont voulu nous égorger tous, exterminer le peuple romain, renverser l’empire, anéantir jusqu’au nom de Rome doivent un seul instant jouir de la vie, respirer l’air que nous respirons. […] La déesse était représentée en robe longue : sa hauteur presque colossale et sa grosseur proportionnée n’empêchaient pas qu’on y reconnût les traits et l’air d’une vierge. […] Enfin représentez-vous les ténèbres d’une prison, le supplice d’être chargé de chaînes, d’être renfermé, d’être soustrait à la vue d’un père et d’un fils, privé de la lumière et de l’air dont jouissent les autres hommes. […] Voici l’expédient heureux dont il se servait dans la mauvaise saison pour se défendre de la rigueur du froid, de l’intempérie de l’air et des débordements des fleuves. Il avait choisi pour sa résidence la ville de Syracuse, où la température du climat et la situation du lieu, quelque orageux et nébuleux que soit l’air, ne laisse point passer un jour sans que ses habitants voient le soleil.

235. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »

Nous avons trois traductions de cet ouvrage ; l’une d’Amyot, en vieux gaulois, qui offre encore un air de fraîcheur ; l’autre de Tallemant, et la troisième de Dacier.

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