Nam ut3 quisque maxime refert ad suum commodum quæcunque agit, ita minime est vir bonus. […] Quid tu ream me quotidianis agis querelis ?
La nature agit en cela comme sûre de son effet.
C’est la chose la plus aisée du monde, et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fit autant ; mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d’argent1.
Mais le récit ne s’adresse qu’à l’oreille, et il agit moins vivement sur l’esprit, que ces tableaux animés dont l’œil fidèle transmet directement à l’âme la sympathique émotion. […] 398Combien mieux il agit. […] Or, il ne signifie pas ici comblé d’honneurs, comme dans le vers 107 de l’épître Ire du livre Ier : Liber, honoratus, pulcher, rex denique regum ; car cette idée serait parfaitement ridicule, puisque là il s’agit des dignités, des honneurs accordés par le peuple.
Réduite à aller glaner pour vivre, Ruth se dévoue courageusement à ce genre nouveau de fatigue ; il s’agit de sa mère, tout est oublié : Le jour à peine luit, Qu’au champ du vieux Booz le hasard la conduit.
Sa porte doit être ouverte à toute heure à celui qui l’éveille, sa lampe toujours allumée, son bâton toujours sous sa main ; il ne doit connaître ni saisons, ni distances, ni contagion, ni soleil, ni neige, s’il s’agit de porter l’huile au blessé, le pardon au coupable, ou son Dieu au mourant.
L’unité de dessein bien déterminée, il s’agit de distribuer les groupes d’idées, de les mettre chacun en sa place, d’après leur génération et leur dépendance, d’enchaîner l’un à l’autre tous les anneaux, à mesure qu’on les reconnaît, sinon de la même forme, au moins du même métal.
. — Le tableau de la Renaissance est déjà celui du XVIe siècle ; car ce fut, avec la Réforme, la cause maîtresse qui agit alors sur la société.
Il dit ailleurs : « L’on se couche à la cour, et l’on se lève sur l’intérêt : c’est ce que l’on digère le matin et le soir, le jour et la nuit ; c’est ce qui fait que l’on pense, que l’on parle, que l’on se tait, que l’on agit ; c’est dans cet esprit qu’on aborde les uns et qu’on néglige les autres, que l’on monte et que l’on descend ; c’est sur cette règle que l’on mesure ses soins, ses complaisances, son estime, son indifférence, son mépris. » 4.
Dans ces glorieuses pages de notre histoire, il a toujours l’à-propos grandiose, le ton du commandement suprême, l’accent d’une volonté impérieuse qui ne parle que pour agir.
Le but que Corneille s’y est proposé, bien différent de celui de tant d’autres pièces, où il fait triompher la grandeur romaine, a été de dépeindre la politique des Romains au dehors, de faire connaître leur impérieuse manière d’agir avec les rois leurs alliés, leurs maximes pour les empêcher de s’accroître, et les soins qu’ils prenaient de traverser leur grandeur quand elle commençait à leur devenir suspecte à force de s’augmenter et de se rendre considérable par de nouvelles conquêtes. […] Puisque Alexandre était le héros de la pièce, il fallait le mettre au premier rang, et ne pas tailler Porus, son vaincu, en véritable héros cornélien qui aime mieux la gloire que la vie et qui devant son vainqueur parle et agit en roi. […] L’influence de Boileau commence à agir sur lui ; il sacrifie les concetti et les faux brillants qu’il avait d’abord aimés ; il revient à la nature et apprend à rimer difficilement. […] Vous croyez, en votre humeur caustique, En agir avec moi comme avec l’as de pique. […] C’est le point Dont il s’agit ici.
Quiconque voit bien l’homme, et, d’un esprit profond, De tant de cœurs cachés a pénétré le fond ; Qui sait bien ce que c’est qu’un prodigue, un avare, Un honnête homme, un fat, un jaloux, un bizarre, Sur une scène heureuse il peut les étaler, Et les faire à nos yeux vivre, agir et parler.