ne quittez jamais, c’est moi qui vous le dis, Le devant de la porte où l’on jouait jadis, L’église, où tout enfant, et d’une voix légère, Vous chantiez à la messe auprès de votre mère, Et la petite école, où traînant chaque pas1, Vous alliez le matin ; oh ! […] Les fondements d’une école 1 De l’église du bourg sondez les fondements : La foi, la paix du cœur en furent les ciments. Dix siècles ont passé sur le saint édifice ; Donc, pour bien affermir la nouvelle bâtisse, C’est peu du granit dur, et c’est peu du mortier, Et c’est encor trop peu des règles du métier : Maçons, si vous voulez que votre blanche école Ne tombe pas au vent, comme un jouet frivole, Dès la première assise, à côté du savoir, Mettez la foi naïve, et l’amour, et l’espoir2. […] Le poëte veut dire que l’enfant ne va guère à l’école d’un pas empressé. […] Un jour, comme on bâtissait une maison d’école dans son village, l’idée vint à Brizeux de comparer la blanche maison qui s’élevait à ces autres écoles qui durent depuis tant de siècles ; en souhaitant à celle-ci la longue existence de ses sœurs ainées, il donna ce conseil aux architectes.
On en peut dire autant des grandes écoles scientifiques et des écoles de commerce. […] Montrer comment Corneille a fait de la tragédie une école de grandeur d’âme. […] L’une des deux écoles a-t-elle cédé à l’autre ? […] – Quelle doctrine Régnier a-t-il défendue dans son épitre contre Malherbe et son école ? […] Il avait formé son esprit et son goût à l’école des anciens, il devait donc mépriser les auteurs à la mode vers 1660.
Ils ne songeaient point à parer leurs discours d’ornements étrangers : mais bientôt l’église compta ses orateurs, et il se forma des écoles où l’on enseigna publiquement l’éloquence sacrée. […] La supériorité de ses talents et l’étendue prodigieuse de ses connaissances lui avaient attiré un grand nombre de disciples, et les écoles d’Alexandrie ont consacré à jamais son nom et sa gloire. À l’âge de dix-huit ans, Origène succéda au grand homme dont nous venons de parler, dans la place de maître des écoles d’Alexandrie : c était alors la fonction la plus importante et la plus glorieuse de l’église. […] Voilà à quelle école respectable s’étaient formés les hommes qui ont le plus contribué parmi nous à la gloire de la chaire, au triomphe des vérités évangéliques, et par conséquent à la félicité du genre humain : deux choses qui sont l’une de l’autre une conséquence immédiate, et que l’on n’a jamais séparées impunément.
C’est ainsi que les opinions bizarres des peuples, les dogmes souvent absurdes de l’école, l’esprit des corps avec tous ses préjugés, le génie des sectes avec toutes ses extravagances, se perpétuent d’âge en âge, et ne meurent presque jamais avec les hommes, parce que toutes ces idées, en sortant de l’âme des vieillards et des maîtres, entrent aussitôt dans celle des enfants et des disciples, qui les transmetteront de même à leurs crédules successeurs ». […] Voici le portrait qu’il trace de ce père de la philosophie : « Enfin parut en France un génie puissant et hardi qui entreprit de secouer le joug du prince de l’école. […] À ces paroles toutes les écoles se troublèrent. […] Disciple de la lumière, au lieu d’interroger les morts et les dieux de l’école, il ne consulta que les idées claires et distinctes, la nature et l’évidence. […] » Mais si la nature, en vous accordant le talent de penser en philosophe, vous a refusé cette heureuse sensibilité qui saisit le beau avec transport, et le reproduit avec force ; si vous n’êtes qu’un esprit toujours réfléchissant, la règle devient plus sévère à votre égard, et vous bannit de l’empire du goût ; éloignez-vous : la raison séparée des grâces, n’est qu’un docteur ennuyeux qu’on laisse tout seul au milieu de son école.
Demande-lui ce qu’il lui semble de l’École des Femmes, tu verras qu’il te dira qu’elle ne lui plaît pas. […] (Critique de l’École des Femmes.) […] (Critique de l’Ecole des Femmes, sc. […] Cette comédie, l’École des femmes.. […] L’Ecole des femmes.
Une maitresse d’école Prnette 2 Elle aimait entre tous, de son amour de mère, Ceux dont l’âme innocente attend une lumière. […] Dans nos rudes hameaux faits pour la liberté, Où jamais magister ne s’était implanté, Son foyer souriant fut la première école ; Elle y prenait l’enfance au miel de sa parole ; Et4 par elle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux, savent lire et prier. […] L’héroïne de ce poëme s’est faite maîtresse d’école, par esprit de charité. […] je comprends l’attrait de son école.
Et néanmoins j’étais en l’une des plus célèbres écoles de l’Europe1, où je pensais qu’il devait y avoir de savants hommes, s’il y en avait en aucun endroit de la terre. […] Je ne laissais pas toutefois d’estimer les exercices auxquels on s’occupe dans les écoles. […] Cette célèbre école de l’Europe était le collége de la Flèche, où il entra à l’âge de huit ans. […] « Enfin parut en France un génie puissant et hardi, qui entreprit de secouer le joug du prince de l’école. […] À cette parole toutes les écoles se troublèrent ; une vieille maxime régnait encore : ipse dixit, le maître l’a dit.
On va voir un modèle du ton et du style de ces sortes de lettres, dans celle-ci de Mademoiselle de Barry, à son frère, Élève de l’École Royale Militaire. […] « J’apprends, mon cher frère, que vous allez sortir de l’École Militaire, pour entrer dans la carrière des armes. Vous êtes un des premiers que cette École ait formés ; et comme étant parmi ses enfants du nombre de ses aînés, vous allez porter des premiers dans le sein de la patrie, les fruits de cette excellente culture. […] « Voilà, mon cher frère, deux Barry qui n’ont point eu d’École Militaire pour berceau, et qui ont été pourtant bien grands l’un et l’autre. […] « Entrez donc, mon cher frère, de l’École dans la carrière militaire.
Ils travaillent de mémoire, d’après des règles fixes, immuables, qu’ils ont dans la tête et qui, depuis des siècles, se transmettent dans leur école par la tradition et s’y perpétuent par la routine. […] Le torrent de la puissance créatrice n’est pas encore desséché, mais il change de direction et passe des sanctuaires des dieux dans les écoles des philosophes. […] Paris, comme on dit, ne s’est pas bâti en un jour ; on ne monte pas d’un saut, à pieds joints, de l’école au Panthéon, et il faut avoir perdu vingt causes pour devenir un bon avocat, comme il faut avoir tué au moins vingt malades pour devenir un bon praticien. […] Quant à vos intervalles de loisir, ne les passez pas dans votre cabinet : le cabinet est l’école des pédants, la vie est l’école des hommes pratiques.
Le théâtre est une école dangereuse ; il ne faut pas s’étonner que l’Église ait laissé peser sur lui l’anathème et que les moralistes l’aient frappé de proscription. […] Aussi, l’observation des unités a-t-elle été l’objet d’une lutte très vive entre l’école classique, imitatrice des anciens, et l’école romantique moderne. […] Cette école de l’adversité nous fortifie par une épreuve anticipée du malheur, en même temps qu’elle nous rend moins confiants dans la prospérité, et qu’elle nous apprend à compatir aux maux d’autrui : le malheur est comme ces pluies d’orage qui purifient l’air et hâtent la maturité des fruits. […] Cependant la comédie ne doit point s’ériger directement en école de morale ; son effet est indirect : en montrant ses personnages ridicules, elle nous porte à éviter les défauts qui les rendent tels. […] Quelquefois l’auteur peint à la fois plusieurs caractères, sans en présenter un seul dominant, comme Molière dans les Femmes savantes, l’École des Maris et l’École des Femmes : c’est alors une comédie mixte.
L’Italie et l’antiquité grecque ou latine, voilà les trois écoles dont relevèrent plus ou moins les poëtes ou les prosateurs du xvie siècle. […] Cette grandeur et cette décadence d’une école qui s’éclipsa si vite, après avoir brillé d’un si vif éclat, ne contient-elle pas un enseignement ? […] Car tout ne fut pas également indispensable dans le travail d’épuration auquel se livrèrent les écoles, les salons ou les Académies qui passèrent au crible les éléments du discours. […] Dans les plus belles années de notre siècle, toute une école, poètes et prosateurs, a tenté cette restauration, et n’a point eu à s’en plaindre. […] Car la poésie fut trop souvent alors un art de caprice éphémère et variable, une distraction d’érudits, un ornement des cours, un exercice d’école ou une parade académique.
Monsieur le Professeur, Menacé d’ostracisme dans les écoles officielles par la bifurcation des études, pour employer une expression presque aussi barbare que la chose exprimée, l’enseignement des belles-lettres s’est réfugié dans les écoles ecclésiastiques ; et vous lui avez donné pour votre part, Monsieur le Professeur, un asile honorable et bienfaisant dans vos ouvrages. […] Bien que l’on cultive particulièrement la langue allemande dans les écoles ecclésiastiques de mon diocèse, je ne désire pas moins que votre bel ouvrage y devienne classique. […] Ce sera un excellent guide et un répertoire bien utile pour les maîtres et les élèves des écoles secondaires, ainsi qu’un agréable vade-mecum pour les gens du monde qui tiennent à entretenir avec les belles-lettres ce doux commerce si bien vanté par l’orateur romain : Litteræ adolescentiam alunt, juventutem delectant, senectutem oblectant , etc.