Caton (Marcus Portius), surnommé le Censeur, né à Tusculum, ville située à quatre lieues de Rome, l’an 234 avant J.C. […] Tribun militaire, ensuite questeur, préteur, et enfin consul, il passa en Espagne, où il s’empara en peu de temps de plus de quatre cents villes.
Lorsqu’il est de retour dans la Grèce, c’est comme malgré lui qu’il prend et détruit Thèbes ; campé auprès de leur ville, il attend que les Thébains veuillent faire la paix : ils précipitent eux-mêmes leur ruine. […] Darius n’entre dans ses villes et dans ses provinces que pour en sortir : les marches d’Alexandre sont si rapides, que vous croyez voir l’empire de l’univers plutôt le prix de la course, comme dans les jeux de la Grèce, que le prix de la victoire. […] Alexandre, qui cherchait à unir les deux peuples, songea à faire dans la Perse un grand nombre de colonies grecques : il bâtit une infinité de villes, et il cimenta si bien toutes les parties de ce nouvel empire, qu’après sa mort, dans le trouble et la confusion des plus affreuses guerres civiles, après que les Grecs se furent, pour ainsi dire, anéantis eux-mêmes, aucune province de Perse ne se révolta. […] Peu de nations se soumirent à lui, sur les autels desquelles il ne fit des sacrifices : il semblait qu’il n’eût conquis que pour être le monarque particulier de chaque nation et le premier citoyen de chaque ville.
voilà pour traiter toute une ville entière ! […] D’ailleurs, ce ne sont point les opinions qui prennent les villes, ou gagnent les batailles. […] D’ailleurs la ville est crottée à ne pouvoir s’en tirer, et le pavé pointu à piquer les pieds ; Suzon696 assure que le Roi a grand tort de prendre de pareilles villes, et qu’il faudrait ne les pas plaindre697 aux ennemis. […] La petite ville J’approche d’une petite ville, et je suis déjà sur une hauteur d’où je la découvre. […] Je descends dans la ville, où je n’ai pas couché deux nuits, que je ressemble à ceux qui l’habitent : j’en veux sortir.
Or vous pouvez savoir qu’ils regardèrent beaucoup Constantinople, ces gens qui jamais ne l’avaient vue ; [au point] qu’ils ne pouvaient pas croire qu’une si riche ville pût être en tout le monde, quand ils virent ces hautes murailles et ces riches tours dont elle était close tout autour à la ronde, et ces riches palais, et ces hautes églises, dont il y avait tant que nul n’aurait pu le croire, s’il ne l’eût vu de ses yeux, et la longueur et la largeur de la ville, qui, parmi toutes les autres, était souveraine. […] La ville et la campagne A M. de Balzac. […] Harpagon. — Que diable, voilà pour traiter toute une ville entière ! […] » Et je dis au roi : « Comment pourrais-je n’avoir pas le visage triste, puisque la ville où mes pères sont ensevelis est déserte, et que ses portes sont brûlées ! […] Bientôt une foule de violons et de hautbois, suivie des galopins de la ville, entra dans la cour.
Ce furent l’embrasement de plusieurs villes de la Campanie (aujourd’hui terre de Labour dans le royaume de Naples) par l’éruption du mont Vésuve ; l’incendie de Rome, qui dura trois jours et trois nuits, et l’horrible peste qui dépeupla considérablement cette ville.
Cet officier attaqua et prit la ville. […] On ne peut pas dire : cet officier attaqua et se rendit maître de la ville, parce que le verbe attaquer ne peut régir de la ville.
au bord de l’Inde autrefois Alexandre Disait sur les débris de cent villes en cendres : « Ah ! […] Ville de l’Italie méridionale, célèbre par la mollesse de ses habitants. […] Le 12 mai 1588, le duc de Guise, chef des Ligueurs, étant venu à Paris, malgré la défense du roi Henri III, ce prince fit entrer des Suisses dans la ville, pour expulser le rebelle. […] Mon aigne ne fut pas moins vif dans ses sentiments : « Paris a mon cœur dès mon enfance, et m’en est advenu comme des choses excellentes ; plus j’ay veu, depuis, d’aultres villes belles, plus la beauté de celle-cy peult et gaigne sur mon affection : je l’ayme par elle-mesure, et plus en son estre seul, que rechargée de pompe e-trangière ; je l’ayme tendrement, jusques à ses verrues et à ses taches : je ne suis François que pour cette grande cité, grande en peuple, grande en félicité de son assiette ; mais surtout grande et incomparable en variété et diversité de commoditez ; la gloire de la France, et l’un des plus nobles ornements du monde. […] On dirait la ville d’Idoménée bâtie par enchantement sous l’influence inaperçue de Minerve.
Eschine qui avait un très grand talent et un fort bel organe, ne devait voir qu’avec peine un orateur tel que Démosthène, sans lequel il aurait primé dans sa ville, et par la supériorité de son éloquence, et par son influence dans le ministère public. […] On accourut à cette cause de tous les pays de la Grèce, comme à un spectacle extraordinaire ; et c’en était un en effet, de voir aux prises les deux plus grands orateurs de leur siècle, ministres tous deux, et souvent employés l’un et l’autre dans les affaires de leur ville et de leur nation ; animés tous deux par leur intérêt personnel, et par l’animosité la plus vive. […] Au nom de Jupiter, au nom de tous les dieux, je vous en conjure, Athéniens, n’érigez point sur le théâtre de Bacchus un trophée contre vous-mêmes ; ne faites point passer, aux yeux de tous les Grecs, les Athéniens pour des insensés ; gardez-vous de rappeler aux malheureux Thébains les maux sans nombre, les maux sans remède qu’ils ont éprouvés : ces infortunés, à qui vous avez ouvert votre ville, quand ils fuyaient la leur, grâce à Démosthène ; ces généreux alliés, dont la vénalité de Démosthène et l’or du roi de Perse ont brûlé les temples, tué les enfants, et détruit les tombeaux ! Mais, puisque vous n’avez point vu tous ces maux, que la pensée vous les représente : figurez-vous une ville prise d’assaut, des murs renversés, des maisons livrées aux flammes, des vieillards, des femmes âgées, condamnés à oublier désormais qu’ils ont été libres, justement indignés, moins contre les instruments que contre les auteurs de leur désastre, et vous conjurant avec larmes de ne point couronner le fléau de la Grèce, de ne vous point exposer à la fatalité malheureuse attachée à sa personne ; car ses conseils, quand on les a suivis, ont été aussi funestes aux simples particuliers qu’aux états qu’il a voulu diriger.
Le but moral de ce genre est d’inspirer à l’homme l’amour de la paix et des douces joies que procure la vie des champs, afin de le détourner des agitations et de la corruption des villes. […] Ils ne songèrent point à prendre pour sujet spécial de leurs compositions la tranquillité et les plaisirs de la campagne, tant que ces biens furent pour eux des objets familiers et d’une jouissance journalière ; ce fut lorsque les hommes, réunis dans les grandes villes, commencèrent à se plaindre de toutes les misères que la corruption y avait entassées, cl à regretter la vie douce et innocente dont avaient joui leurs ancêtres au milieu des scènes champêtres et des occupations pastorales, qu’ils conçurent l’idée de célébrer ce bonheur dans leurs vers, et que la poésie pastorale revêtit sa forme actuelle. […] Par conséquent, les habitants des villes, établis momentanément à la campagne, ne peuvent figurer, avec leurs aventures et leur langage, sur cette scène champêtre. […] On comprend qu’il serait ridicule de donner aux bergers une imagination aussi hardie et aussi riche qu’à ceux qui ont vécu dans les villes, de leur supposer des pensées brillantes et profondes, des réflexions pompeuses et magnifiques.
Si elle n’embrasse qu’une des quatre parties du monde, un royaume, une province, une ville, un événement, la vie d’un seul homme, elle est particulière. […] Diodore de Sicile, ainsi appelé, parce qu’il était né (environ soixante ans avant Jésus-Christ) à Agyre, ville de Sicile, avait fait une Bibliothèque historique, divisée en quarante livres, dont quinze seulement nous sont parvenus avec quelques fragments. […] Polybe, né à Mégalopolis, ville du Péloponèse, dans l’Arcadie, vers l’an 203 avant Jésus-Christ, fut du nombre de ces mille Achéens, qui, durant la guerre des Romains contre Persée, roi de Macédoine, furent emmenés à Rome. […] Denys d’Halicarnasse, ainsi appelé du nom de cette ville de la Carie, où il était né vers l’an 60 avant Jésus-Christ, ayant été à Rome, qu’il habita pendant 25 ans, y composa en langue grecque l’Histoire des antiquités romaines, divisée en vingt livres. […] Aristote, né à Stagyre, ville de Macédoine, l’an 584 avant J.
Il y a un grand temple, qui est appuyé sur une colonne, entourée de douze villes, chacune desquelles a trente arcs-boutants et autour de ces arcs-boutants se promènent, l’une après l’autre, deux femmes, l’une blanche, l’autre noire. Ésope expliqua cette énigme, en disant que le temple est le monde ; la colonne, l’année ; que les villes sont les mois, et les arcs-boutants, les jours, autour desquels se promènent alternativement le jour et la nuit. […] Mon nom bouleversé, dangereux voisinage, Au Gascon imprudent peut causer le naufrage, Le mot de ce logogriphe est Orange, ville de France. Les deux tiers sont Oran, ville d’Afrique. […] Stésichore, né à Himères, ville de Sicile, vers l’an 612 avant J.