Nous sommes surpris de le trouver là ; mais nous ne tremblons pas. […] Il trouva cette ville défendue par sa position naturelle et de redoutables travaux d’art. […] 1° Dans un débat, quel qu’il soit, tachons de trouver de bonnes preuves, solides et concluantes. […] Il faut éviter ces sortes de rimes qui sont bien près d’être insuffisantes et même mauvaises, et qu’on trouve néanmoins dans de bons auteurs. […] Je conviens que ce sont là de pauvres rimes, dont on ne trouve des exemples que chez les auteurs qui se soucient peu de la pureté de la versification.
Les hommes de tous les âges, de toutes les conditions trouvent dans ce livre des livres la route qui doit les mener au vrai bonheur. […] Si, par exemple, on écrit l’histoire d’un général, on doit rapporter en détail toutes ses actions guerrières, ainsi que les événements qui s’y trouvent liés, et passer assez légèrement sur sa conduite privée. […] On en trouve le style un peu négligé. […] « Vous trouverez en mon Philippe de Commines, dit Montaigne, le langage doux et agréable d’une naïve simplicité, une narration pure, et en laquelle la bonne foi de l’auteur reluit évidemment ; exempte de vanité, parlant de soi, et d’affection et d’envie, parlant d’autrui ». […] On trouve à la tête du recueil des Mémoires que l’Académie des belles-lettres a publiés, un Précis historique de son établissement, par Boze.
Quel fruit revient aux plus rares esprits De tant de soins6 à polir leurs écrits, A rejeter les beautés hors de place, Mettre d’accord la force avec la grâce, Trouver aux mots leur véritable tour Fuir les longueurs, éviter les redites, Bannir enfin tous ces mots parasites1, Qui, malgré vous dans le style glissés, Rentrent toujours, quoique toujours chassés ? […] Trouve toujours un plus sot qui l’admire.
. — Les adversaires de la république trouveront d’autres ni et d’autres comme ; et ici nous entrons dans les similitudes, les différences, les comparaisons, les contraires. […] Les autres passions plus tardives ne se développent et ne mûrissent, pour ainsi dire, qu’avec la raison ; celle-ci la prévient, et nous nous trouvons corrompus, avant presque d’avoir pu connaître ce que nous sommes. […] Bourdaloue a raconté les hauts faits et les victoires du prince de Condé ; il en trouve la cause dans les éminentes qualités de son héros : « J’appelle le principe de ces grands exploits, cette ardeur martiale, qui, sans témérité ni emportement, lui faisait tout oser et tout entreprendre ; ce feu qui, dans l’exécution, lui rendait tout possible et tout facile ; cette fermeté d’âme que jamais nul obstacle n’arrêta, que jamais nul péril n’épouvanta, que jamais nulle résistance ne lassa ni ne rebuta ; cette vigilance que rien ne surprenait ; cette prévoyance à laquelle rien n’échappait ; cette étendue de pénétration avec laquelle… ; cette promptitude à prendre son parti que… ; cette science qu’il pratiquait si bien et qui le rendait si habile à… ; cette activité… ; ce sang-froid… ; cette tranquillité… ; cette modération et cette douceur pour les siens… ; cet inflexible oubli de sa personne qui… ; etc.
Au préjudice de la réputation de Rousseau, qu’on a parfois trop déprimée de nos jours, la poésie lyrique devait trouver, vers la fin du dernier siècle et au commencement du nôtre, une source nouvelle d’inspirations touchantes et sublimes1. […] Que ceux qui te sont fidèles Sous ton joug trouvent d’attraits ! […] Massillon a développé la même idée dans son Petit Carême : « Tout est brillant au dehors, vous voyez le héros ; entrez plus avant, cherchez l’homme lui-même : c’est là que vous ne trouverez plus, dit le Sage, que de la cendre et de la boue. » Et plus loin : « L’homme désavouait le héros… » (Sermon pour le dimanche de la Passion.)
Il suffit de se recueillir un instant pour trouver les principales idées que l’on veut exposer. […] Dans les lettres à l’occasion des anniversaires, l’écrivain a plus de ressource, il peut chercher des applications dans la vie du saint, et trouver dans les circonstances des pensées heureuses. […] Il s’agit de trouver dans ce fait même des pensées délicates qui flattent l’amour propre.
Un homme qui a vu et qui a écouté longtemps avec de l’attention et du dessein3, qui a fait diverses réflexions sur les vérités universelles, qui a considéré sérieusement les principes et les conclusions de chaque science, qui a fortifié son naturel de mille règles et de mille exemples, qui s’est nourri du suc et de la substance des bons livres ; un homme, dis-je, si plein, a bien de quoi débiter ; ayant tant de fonds et tant de matière de parler, il a de grands avantages quand il parle ; et personne ne peut trouver étrange que d’une infinité de hautes et de rares connaissances sortent et fleurissent les diverses grâces de ses paroles comme de leur tige et de leur racine. […] Les saintes Écritures et les saints Pères qui les expliquent sont partout de l’opinion de l’histoire, et ne trouvent point de pareil supplice à celui de la conscience. […] Quand nous nous sommes bien alambiqué le cerveau pour trouver une suite aux choses présentes et pour en tirer des conséquences touchant celles qui doivent arriver, il se trouve que nous avons imité les enfants, qui se donnent beaucoup de peine à faire des maisons de cartes que le moindre vent renverse, ou qui seraient inutiles quand il ne les renverserait pas.
Il ne s’empresse pas à acquérir l’estime et l’amitié des uns et des autres ; il choisit ceux qu’il veut connaître et qu’il veut aimer ; et pour peu qu’il trouve de bonne volonté, il s’aide après cela de sa douceur naturelle et de certains airs de discrétion qui lui attirent la confiance. […] Il est naturellement paresseux ; mais quand il veut, il trouve en lui des ressources dont il a été souvent étonné lui-même. […] Chacun trouve en soi la source de sa douleur, et rouvre lui-même sa plaie ; et le cœur, pour être touché, n’a pas besoin que l’imagination soit émue.
On y a trouvé du pathos ; c’est assez la critique des gens de cette cour ; c’est le ridicule que les âmes froides donnent aux âmes ardentes. […] Ses législateurs et ses guerriers sont des bergers en robe et en casque ; mais on y trouve de l’agrément dans le style : c’est un livre innocent, et, comme disait madame du Deffand, il n’y a point de mal à avoir fait cela2. […] Je ne crois pas que je me relève jamais de ce que j’éprouve ; rien ne m’intéresse plus ; je ne trouve du plaisir à rien ; la vie est pour moi comme un bal3 dont la musique a cessé, et tout, excepté ce qui m’est ravi, me paraît sans couleur.
En effet, avec ce que je nomme l’intelligence, on démêle bien le vrai du faux ; on ne se laisse pas tromper par les vaines traditions ou les faux bruits de l’histoire ; on a de la critique, on saisit bien le caractère des hommes et des temps ; on n’exagère rien, on ne fait rien trop grand ou trop petit, on donne à chaque personnage ses traits véritables ; on écarte le fard, de tous les ornements le plus malséant en histoire, on peint juste ; on entre dans les secrets ressorts des choses, on comprend et on fait comprendre comment elles se sont accomplies ; diplomatie, administration, guerre, marine, on met ces objets si divers à la portée de la plupart des esprits, parce qu’on a su les saisir dans leur généralité intelligible à tous ; et quand on est arrivé ainsi à s’emparer des nombreux éléments dont un vaste récit doit se composer, l’ordre dans lequel il faut les présenter, on le trouve dans l’enchaînement même des événements ; car celui qui a su saisir le lien mystérieux qui les unit, la manière dont ils se sont engendrés les uns les autres, a découvert l’ordre de narration le plus beau, parce que c’est le plus naturel ; et si, de plus, il n’est pas de glace devant les grandes scènes de la vie des nations, il mêle fortement le tout ensemble, le fait succéder avec aisance et vivacité ; il laisse au fleuve du temps sa fluidité, sa puissance, sa grâce même, en ne forçant aucun de ses mouvements, en n’altérant aucun de ses heureux contours ; enfin, dernière et suprême condition, il est équitable, parce que rien ne calme, n’abat les passions comme la connaissance profonde des hommes. […] Entré en Italie avec trente et quelques mille hommes, Bonaparte sépare d’abord les Piémontais des Autrichiens à Montenotte et Millesimo, achève de détruire les premiers à Mondovi, puis court après les seconds, passe devant eux le Pô à Plaisance, l’Adda à Lodi, s’empare de la Lombardie, s’y arrête un instant, se remet bientôt en marche, trouve les Autrichiens renforcés sur le Mincio, et achève de les détruire à la bataille de Borghetto. […] elle arrive avant qu’il ait reçu des renforts ; il est forcé de céder devant elle ; il est réduit au désespoir, il va succomber, lorsqu’il trouve, au moyen d’un marais impraticable, deux lignes débouchant les flancs de l’ennemi, et s’y jette avec une incroyable audace.
Errante d’exil en exil, ou enchaînée à des soucis inférieurs, sa belle intelligence ne trouva le repos que dans le dernier sommeil. […] Je trouve au fond de ma retraite la sûreté, un certain calme et autant de place qu’il en faut à mon âme pour ses petites évolutions. […] J’en trouve la conscience distincte dans un autre passage : « Écrire comme sous les yeux du public est, je crois, une mauvaise méthode, bien qu’on la conseille.