Au vers cité par Aristote, le texte d’Homère qui nous est parvenu porte ἄλλοι, au lieu de πάντες on sait que ce texte est le résultat d’un long travail de récension commencé à Alexandrie, postérieurement à Aristote.
Ces travaux qui révélaient en lui le goût de l’antique simplicité et des mœurs patriarcales, se recommandaient par un style attique et souple, dont la grâce rivalise parfois avec la plume d’Amyot.
Non, mille fois non ; je soutiens qu’avec du travail on peut être élégant, brillant, hardi, téméraire même, sans cesser d’être correct et sensé ; que tous les vrais poëtes de tous les âges, et entre autres M. de Lamartine lui-même, l’ont prouvé surabondamment, et que la source de ces non-sens n’est ni l’ignorance, ni l’impuissance, mais le dédain pour les règles, et surtout la précipitation paresseuse qui sacrifie parfois le bien faire au besoin de faire vite. […] « En revanche, vous rapprocherez élégamment d’arabesques gothiques ouvrées à jour les plus merveilleuses guipures, les dentelles les plus délicates : les arts peuvent être comparés entre eux, et c’est donner une haute opinion de la finesse d’un travail en pierre, que d’éveiller à ce propos l’idée d’un tissu de tulle, ou d’un dessin piqué à l’aiguille. » 102.
Hésiode décrivit en vers les travaux de la campagne, et donna des préceptes sur le premier et le plus utile des arts.
Tâche, n. f. travail prescrit, obligation.
Quand il peut trouver l’occasion de reprocher au ministre le peu de soin qu’il prend de sa santé, les excès de travail qu’il se permet, il faut voir quelle énergie il met dans ces vérités dangereuses ; on croirait, au son de sa voix, qu’il s’expose à tout pour satisfaire sa conscience, et ce n’est qu’à la réflexion qu’on observe que, pour varier la flatterie fade, il essaye de la flatterie brusque sur laquelle on est moins blasé.
On chercha donc à s’éviter la peine de créer sans cesse de nouveaux mots ; et, pour alléger en même temps le travail de la mémoire, on se servit d’un mot déjà adapté à une chose connue, pour en exprimer une qui ne l’était pas encore, mais qui avait avec la première une analogie sensible. […] La fontaine Pyrène, consacrée aux Muses, la mort, les maladies, etc., ne sont point pâles ; mais l’application au travail, les maladies et surtout la mort, produisent la pâleur ; ainsi l’on donne à la cause l’épithète qui ne convient qu’à l’effet. […] (Hésiode, dans son poème des Travaux et des Jours, depuis le vers 47 jusqu’à 97).
C’est la partie importante, essentielle de toute œuvre littéraire ; c’est la forme extérieure et sensible de la pensée ; sans elle, le travail de l’imagination meurt en naissant. […] Ainsi, les cinq mots indolent, nonchalant, négligent, paresseux, fainéant, expriment un défaut contraire à l’amour du travail ; et cependant on ne peut dire qu’ils soient synonymes. […] Mais il faut éviter l’excès de recherche et de travail ; il faut se garder de ces périodes sonores et vides, qui charment l’oreille sans rien dire à l’esprit : Des choses et non des mots, telle doit être la devise de tout bon écrivain.
La couleur locale consiste donc à emprunter les descriptions et les formes des discours qui entrent dans le récit, de la nature du climat et des habitudes du peuple chez lequel s’est passé le fait que l’on raconte. » Comme la couleur locale est un des cachets les plus précieux d’une bonne narration, nous présentons les deux sujets suivants aux jeunes gens ou aux jeunes personnes pour qu’ils s’exercent on ce genre ; et lorsque leur travail sera terminé, ils pourront lire avec fruit et comparer avec leurs compositions ces deux narrations qu’ils trouveront développées dans le deuxième volume. […] Le mouvement du matin sera remplacé par l’apparition de la lune et des étoiles, la cessation des travaux champêtres ; le silence de la nature qui ne sera plus troublé par le chant des oiseaux, mais par le murmure du ruisseau, le frémissement de la brise, et le chant du rossignol qui célébrera la gloire du Dieu, créateur de tous les mondes. […] Il nous assure que vous aimez le travail, que la promenade et la lecture sont vos plus grands divertissements, et surtout la conversation de M. l’ambassadeur.
D’un éclat différent mon camp frappait leur vue : Mon armée en silence à leurs yeux étendue, N’offrait de tous côtés que farouches soldats, Endurcis aux travaux, vieillis dans les combats ; Accoutumés au sang et couverts de blessures, Leur fer et leurs mousquets composaient leurs parures. […] À nos amis, nous donnons les fruits de la terre, produits par le travail de nos bœufs, etc
Les Romains, race plus dure que les Grecs, sont moins artistes : les travaux de la campagne, les dangers continuels de la guerre endurcissent leurs nerfs, émoussent leur sensibilité. […] Je ferais volontiers ce travail avec vous, et je crois que nous y trouverions plaisir et profit.