Ponocrates l’avisa que n’étaient autres mouches que les coups d’artillerie que l’on tirait du château. […] Le faquin tire son tribart172, et se mettait en défense. […] Etes-vous en droit, dites-moi, d’en tirer quelque vanité ? […] Il faut donc remuer promptement tous les ressorts de l’âme de l’enfant pour le tirer de cet assoupissement. […] Il n’a tantôt abordé mon hôte que pour lui tirer les vers du nez, ou plutôt ils étaient d’intelligence tous deux.
Les bergers emploient souvent des comparaisons tirées des objets qui frappent leurs yeux, au lieu des expressions propres qui quelquefois leur manquent. […] Lorsque le poète raconte lui-même, il peut prendre un ton plus élevé que celui sur lequel il fait parler ses bergers : il peut employer un style plus élégant et plus fleuri ; mais il faut que ses ornements soit tirés des mœurs et des objets champêtres. […] De plus, l’idylle peut rouler sur une allégorie soutenue, tirée de l’instinct des animaux ou de la nature des choses insensibles, comme les fleurs, les ruisseaux, les fontaines, etc. ; ainsi qu’on pourra le voir dans l’idylle des Oiseaux, de Mme Deshouillères.
Il sera bon pour tirer de ce livre tout le profit possible de procéder avec méthode. […] Après quelques années d’études, les connaissances manquent bien moins que l’art d’en tirer parti. […] Quelle est la conclusion morale à tirer de cette comédie ? […] La France du reste saura tirer parti de la conquête. […] – Quelle utilité peut-on tirer de la lecture des moralistes ?
N’ayons pas l’air de rougir de ce qui nous honorera plus tard ; et, en attendant les arrêts de la postérité, qui commence dès aujourd’hui pour plus d’un nom illustre, tirons des œuvres qui nous ont charmés le plaisir ou le profit que le tact d’un goût prudent peut mettre à la portée de la jeunesse. […] C’est ainsi qu’il vous suivra avec une honnête liberté, et qu’il tirera la conclusion en même temps que vous, sans croire accepter l’autorité d’un maître, sans l’accepter en effet, et en se faisant par lui-même une idée distincte de l’auteur en question.
Ils en tirent ainsi une première idée de la justice. […] Mais si, dans cet orgueil de la vie, il en est un qui, par désœuvrement ou par fatigue des plaisirs, ouvre le livre dédaigné, quelle n’est pas sa surprise en se retrouvant parmi ces animaux auxquels il s’était intéressé enfant, de reconnaître par sa propre réflexion, non plus sur la parole du maître ou du père, la ressemblance de leurs aventures avec la vie, et la vérité des leçons que le fabuliste en a tirées !
N’ayons pas l’air de rougir de ce qui nous honorera plus tard ; et, en attendant les arrêts de la postérité, qui commence dès aujourd’hui pour plus d’un nom illustre, tirons des œuvres qui nous ont charmés le plaisir ou le profit que le tact d’un goût prudent peut mettre à la portée de la jeunesse. […] C’est ainsi qu’il vous suivra avec une honnête liberté, et qu’il tirera la conclusion en même temps que vous, sans croire accepter l’autorité d’un maître, sans l’accepter en effet, et en se faisant par lui-même une idée distincte de l’auteur en question.
Les sujets qu’il choisit, sont toujours intéressants, et tirés naturellement de l’évangile. […] Il n’est pas nécessaire qu’elle soit toute renfermée dans le texte ; mais elle doit toujours en être tirée. […] On va s’en convaincre à la lecture de ce beau morceau, tiré de l’Oraison funèbre du grand Condé 92, par le P. […] Il faut surtout prendre garde de n’y rien dire, qui ne soit entièrement tiré du fond du sujet. […] On en a donné un recueil sous le titre de Harangues choisies, tirées des historiens latins Salluste, Tite-Live, Tacite et Quinte-Curce : elles sont fort bien traduites.
Encore une citation et ce sera la dernière, mais elle est indispensable à la confirmation de nos preuves et à la conclusion que nous en voulons tirer, pour terminer ce chapitre. […] Ce même parallèle s’offrait naturellement à Fontenelle, dans l’éloge académique du czar, et voici comme il s’en est tiré : « En 1700, le czar, soutenu de l’alliance d’Auguste, roi de Pologne, entra en guerre avec Charles XII, roi de Suède, le plus redoutable rival de gloire qu’il pût jamais avoir.
Donc, pour s’exprimer avec éloquence, il faut mettre en action ce précepte de Boileau : « Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. » c’est-à-dire, qu’il faut sentir vivement [mots manquants] suite. […] Nous rapporterons ici plusieurs fragments pris au hasard qui nous engageront, je pense, à faire complètement la lecture des ouvrages d’où ils sont tirés.
Pour déterminer l’ordre des votes, dans les élections, on se servait de petites boules sur lesquelles était inscrit le nom de la tribu à laquelle appartenait la centurie, et que le consul tirait de l’urne. […] Il était impossible de tirer avec plus d’adresse des motifs d’encouragement, de la cause même du désespoir général. […] Passons à l’application de l’exemple, et voyons le parti que l’orateur en va tirer. […] Il cite et fait lire la lettre insolente que ce prince avait écrite aux habitants de l’île d’Eubée ; il en tire l’occasion de nouveaux reproches aux Athéniens, sur leur inconcevable indolence. […] Et lorsque, fort d’un pareil exemple et d’un décret du sénat, le consul aura tiré le glaive, qui le fera rentrer dans le fourreau ?
L’histoire n’est pas comme la peinture, qui ne donne que des surfaces et des physionomies ; elle va au fond des choses, elle montre l’homme sous tous les aspects, et, des événements qu’elle analyse, elle doit savoir tirer des conséquences qui présentent à l’esprit un enseignement solide et profitable. […] L’une, qu’on peut appeler narrative, consiste à détailler beaucoup les événements, en laissant au lecteur à tirer lui-même les conséquences ; elle s’adresse plus à la mémoire et à l’imagination.