Quand on apprit en France la mort de Washington, le premier Consul adressa aux troupes un ordre du jour (20 pluviose an viii), par lequel il ordonnait à l’armée française de prendre le deuil pendant dix jours : « Le buste de Washington fut placé aux Tuileries ; son éloge funèbre prononcé solennellement par M. de Fontanes dans le temple de Mars ; son exemple proposé par l’illustre académicien au général Bonaparte. » (Guizot.) […] Astyanax ne parait pas sur la scène, mais il est l’objet des préoccupations constantes de sa mère ; c’est pour qu’il vive qu’elle se résout à épouser Pyrrhus ; elle s’est d’ailleurs promis de se tuer au sortir du temple.
De tous les ouvrages de Pigalle, le plus connu et le plus digne de l’être est sans contredit le mausolée du maréchal de Saxe, placé dans le temple luthérien de Saint-Thomas à Strasbourg.
Il en est de même du 41e, Quemadmodum desiderat cervus, dans lequel le prophète, exilé à l’extrémité de la Judée, loin du temple et de ses augustes cérémonies, pressé par ses ennemis, exposé à leurs insultes , adresse ses plaintes et ses prières au Seigneur ; et du 136e, Super flumina Babylonis, que Chateaubriand regarde comme le plus beau des cantiques sur l’amour de la patrie .
Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres ; Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres.
Comme une colonne dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque ce grand édifice qu’elle soutenait fond sur elle sans l’abattre, ainsi la Reine se montre le plus ferme soutien de l’état, lorsqu’après en avoir porté le faix, elle n’est pas même courbée sous sa chûte. […] Si je suis humilié prépare cette situation où vont se trouver l’orateur et les auditeurs, l’égalité devant Dieu, Cette situation se dessine à ces mots : car, qui que vous soyez, et se peint entière dans la phrase suivante : C’est devant votre Dieu et le mien que je me sens pressé en ce moment de frapper ma poitrine ; jusqu’à présent, j’ai publié les justices du Très-Haut dans des temples couverts de chaume ; J’ai prêché les rigueurs de la pénitence à des importunés qui manquaient de pain, j’ai annoncé aux bons habitants des campagnes les vérités les plus effrayantes de la religion.
Amphiaraüs sortait du temple ; et le spectateur, qui ne l’avait point vu sortir, l’ignorait.
Est-ce là cette ville, est-ce là ce temple, l’honneur et la joie de toute la terre ?
Car ce Parthénon, ce temple d’Eleusis, cette Longue Muraille, cet Odéon, ce Pœcile, et tant d’autres œuvres, ne sont à leurs yeux que des trophées de leurs luttes contre les Perses, et, pour ainsi dire, les arcs de triomphe de leurs victoires.
Le premier, angues, est un serpent qui nage dans l’eau ; le second, serpens, est un reptile qui rampe sur la terre ; et le troisième, draco, est un serpent monstrueux qui se retire dans les temples déserts et dans les masures.
La topographie (τόπος, lieu) est la description détaillée, la peinture vive du lieu qui a servi de théâtre à un événement, comme un palais, un temple, une ville, un paysage, etc.
C’est ce que l’on trouve dans Athalie,où les personnages agissants ne sortent pas du vestibule de l’appartement du grand prêtre, au temple de Jérusalem, et dans Andromaque et dans Britannicus, où une salle du palais est le lieu où commence et finit toute l’action représentée.