Le même savant (note 176) propose de lire au vers suivant : ϰεράμενος, en faisant la première syllabe longue en faisant de ἐλλέϐορον quatre longues, on aura ainsi un mauvais hexamètre, plein des ὲϰτάσεις dont se moquait Euclide.
Ce livre qui, suivant l’expression d’Etienne Pasquier, « méritait d’être jeté au feu avec son auteur », fut brûlé si bel et si bien qu’un siècle après, Bayle ne put en trouver un seul exemplaire.
C’est que les lèvres se resserrent de l’a à l’i, et s’allongent de l’a à l’u d’après l’échelle suivante : i, e, a, o, u ; qu’il y a, par conséquent, un peu plus d’effort dans l’émission des deux voyelles extrêmes que dans celle des médiales. […] Les règles de la versification permettaient à Racine le vers suivant : Allez donc, et portez cette joie à mon frère… Il a eu tort de profiter de la permission, l’euphonie le lui défendait.
Zaïre, « la plus touchante de toutes les tragédies qui existent », suivant La Harpe, fut représentée en 1732. […] Il a été déjà question de cet ornement dans les paroles suivantes que Fatime, compagne de Zaïre, lui adresse, act.
Rabelais 1483-1553 [Notice] Né la même année que Luther, sur les bords de la Loire, en Touraine, près de Chinon, dans la métairie de la Devinière, fils d’un apothicaire suivant les uns, d’un cabaretier suivant les autres, François Rabelais ne devait point oublier le voisinage de la Dive bouteille, et des joyeux buveurs dont les chants l’éveillèrent au berceau.
Ce défaut sera rendu sensible par les deux remarques suivantes. 1° La subdivision de la Rhétorique en général comprend, dit-on, l’invention, la disposition, l’élocution et l’action.
Une voyelle brève devient longue, quand elle est suivie de deux consonnes, dont l’une finit un mot, et l’autre commence le mot suivant.
Dire qu’on se trompa hier, c’est faire voir, suivant la pensée de Pope, qu’on est plus sage aujourd’hui. […] Il y a d’autres personnes à qui on le donne, suivant les circonstances : c’est ce qu’on ne peut apprendre que par l’usage.
Xénophon rapporte que, la nuit ayant surpris le peuple au milieu d’une délibération importante, on fut obligé de remettre au jour suivant, pour éviter toute espèce de confusion au moment des suffrages. […] La nuit suivante, Catilina sortit de Rome et alla se mettre à la tête des troupes de Manlius. […] Nous n’avons donc pas un moment à perdre, et voici mon avis : » Puisque des citoyens pervers ont mis par leurs complots la république dans le plus grand danger ; puisque, sur la déposition de Vulturtius et des Allobroges, ils ont avoué qu’ils avaient médité le carnage, l’incendie et les cruautés les plus inouïes contre leurs citoyens et contre leur patrie, il faut, suivant l’usage de nos ancêtres, leur faire subir le dernier supplice, comme à des scélérats convaincus de crimes capitaux ».
Dans ces trois publications distinctes, mais formant un ensemble qui embrasse le cercle classique tout entier, nous avons eu pour but de réunir, en les graduant suivant l’âge et l’intelligence de ceux qui les doivent étudier, les modèles les plus incontestés et les plus purs, les morceaux les plus propres à former le cœur autant que l’esprit de la jeunesse.
C’est bien là, suivant l’expression de d’Aubigné, cette décision et promptitude merveilleuse du prince « le plus madré qui fût au monde. » On ne saurait contester les services qu’il rendit aux lettres.