/ 276
37. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »

Il ne me reste plus qu’à dire un mot du style. […] Elle était divisée en quarante livres, dont il ne nous reste que les cinq premiers, avec des extraits de quelques endroits des autres. […] Il ne nous reste que les histoires du premier et du dernier, à peu près entières, et la fin de celle de Claude. […] Dotteville a traduit le reste. […] Au reste, l’histoire du P. 

38. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335

L’iniquité ne plaît qu’autant qu’on en profite ; dans tout le reste on veut que l’innocent soit protégé. […] Cependant si les lettres étaient maintenant anéanties, je serais privé du seul plaisir qui me reste. […] Une part de nous reste toujours dans l’ombre ou dans l’inquiétude, et ce qui leur échappe ne leur échappe qu’à peine. […] De tous les sentiments dont mon cœur était pénétré pour vous, il n’y reste que l’admiration qu’on ne peut refuser à votre beau génie, et l’amour de vos écrits. […] La marche a quelque chose qui anime et avive mes idées : je ne puis presque penser quand je reste en place ; il faut que mon corps soit en branle pour y mettre mon esprit.

39. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

Et que vous reste-t-il en ces moments suprêmes ? […] s’écria-t-elle au fort de sa misère, Quel projet désormais me reste-t-il à faire ? […] Mourons donc puisqu’enfin dans l’état où je suis La mort est l’espoir seul qui reste à mes ennuis. […] Vous entendez presque le reste, Messieurs. […] Mais ici le lieu même où était l’impie dans sa plus haute fortune, ne reste pas.

40. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »

Considérez mon âge ; il ne me reste qu’un pas à faire pour entrer dans la tombe. […] Socrate conclut : « Ayez donc des idées plus justes sur la mort, et soyez bien convaincus d’une vérité : c’est que l’homme de bien n’a rien à redouter pendant sa vie, ni après sa mort ; l’œil des immortels est constamment ouvert sur lui. — Il ne me reste qu’une grâce à demander à mes accusateurs, c’est de traiter un jour mes fils comme moi, s’ils vous donnent les mêmes sujets de plainte ; c’est de ne les point épargner, si vous les voyez préférer à la vertu les richesses ou quelque chose au monde que ce soit. — C’est un trait de justice que Socrate et ses enfants ont peut-être quelque droit d’attendre de vous. […] Et si on lui demande, comment, déjà vieux, et n’ayant qu’un instant à passer sur la terre, il a pu se résoudre à traîner les restes d’une vieillesse honteuse, après avoir enfreint les lois de son pays, que répondra-t-il ?

41. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Les anciens scoliastes lui attribuent beaucoup plus de poèmes qu’il ne nous en reste de lui. […] Il nous reste de lui dix-sept tragédies. […] Mais Cicéron n’en reste pas moins l’orateur judiciaire par excellence. […] Sa mémoire reste donc pure et glorieuse, et Bossuet le compare aux saints pénitents qui ont mérité et obtenu la divine miséricorde. […] Car il ne faut pas que ce beau travail reste manuscrit et privé de lecteurs.

42. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

Au reste, cette défense n’avait lieu que dans l’Aréopage, regardé comme le plus sévère et le plus inflexible de tous les tribunaux : ailleurs, il était permis à l’orateur de se servir de toutes ses armes. […] C’est le croire capable de juger suivant ses propres impressions, et non suivant la loi, qui n’en doit point recevoir, qui ne doit prononcer que sur les faits, et demeurer étrangère à tout le reste. […] Si la mesure du vers étant complète le son appuie sur la dernière syllabe, la rime est masculine, qu’il reste ou non des lettres purement orthographiques. Si, au contraire, le son plein expire sur la pénultième, et qu’il ne reste qu’une syllabe muette, la rime est féminine. […] Comme il reste surpris lorsqu’au léger feuillage D’un arbre, il voit, etc.........

43. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »

Mais il nous reste de Cicéron plusieurs morceaux oratoires célèbres, dans le genre du panégyrique : ce sont les éloges de Pompée, dans le discours pour la loi Manilia, et celui de César, dans le remerciement que lui adresse l’orateur, au sujet du rappel de Marcellus. […] » Quand Pompée serait aujourd’hui dans Rome, sans aucun commandement, il faudrait toujours le choisir pour une guerre si importante, et l’envoyer en Asie : mais puisqu’à tous les avantages que je viens d’exposer, se joint encore cette circonstance favorable, que Pompée est actuellement sur les lieux, qu’il y est avec une armée, et qu’il peut recevoir sur-le-champ le reste de nos troupes des mains de ceux qui les commandent, qu’attendons-nous ? […] Beaucoup, César, et même assez pour tout autre : trop peu pour vous seul ; car à vos yeux, rien ne doit être assez grand, s’il reste quelque chose au-dessus. […] Voilà ce qui vous reste à faire : voilà le grand travail qui doit vous occuper.

44. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

Toutefois, on y emploie aussi le vers décasyllabe ; elle prend alors, quoique le fond reste aussi sérieux, une forme un peu plus légère. […] Quel que soit, au reste, le sujet de la satire, le poète peut prendre le ton sérieux, caustique et mordant, ou le ton léger, plaisant et badin. […] Il ne nous reste, de ce genre de drame, que le Cyclope d’Euripide99. […] Il ne nous reste des élégiaques grecs, Callinus, Tyrtée, Mimnerme, Solon, Simonide, Callimaque, Philétas, Hermésianax, que leurs noms et de bien courts fragments. […] Je ne dis rien de Gallus, que les anciens comptaient avec les trois précédents, mais dont il ne nous reste rien.

45. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

Le sage y vit en paix, et méprise le reste. […] dirai-je, il pleut : Mon frère a-t-il tout ce qu’il veut, Bon souper, bon gîte, et le reste ? […] dit-il : attendez quelque peu ; Ma femme ne veut pas que je parte sans elle2 ; Il me reste à pourvoir un arrière-neveu ; Souffrez qu’à mon logis j’ajoute encore une aile3 Que vous êtes pressante, ô déesse cruelle !  […] Reliefs, restes. […] Le reste.

46. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145

« Je prouverai, dit-il dans ce dernier : 1° que la guerre est nécessaire ; 2° qu’elle est dangereuse et difficile ; 3° que Pompée seul peut la terminer heureusement. » Et dans le Pro Murena : « Il me semble que toute l’accusation se réduit à trois chefs : par le premier on attaque Murena dans ses mœurs ; par le second, dans sa candidature ; par le troisième, on l’accuse de brigues46. » Au reste, toutes les formes de l’exorde rentrent dans l’éloquence du barreau et de la tribune ; c’est là surtout qu’il est un point capital. […] Ainsi vous savez convaincu d’abord d’une certaine vérité, et c’est leur premier point ; d’une autre vérité, et c’est leur second point ; et puis d’une troisième vérité, et c’est leur troisième point : de sorte que la première réflexion vous instruira d’un principe des plus fondamentaux de votre religion, la seconde d’un autre principe qui ne l’est pas moins, et la dernière réflexion d’un troisième et dernier principe, le plus important de tous, qui est remis pourtant, faute de loisir, à une autre fois ; enfin, pour reprendre et abréger cette division, et former un plan… — Encore, dites-vous ; et quelles préparations pour un discours de trois quarts d’heure qui leur reste à faire ! plus ils cherchent à le digérer et à l’éclaircir, plus ils m’embrouillent. — Je vous crois sans peine, et c’est l’effet le plus naturel de tont cet amas d’idées qui reviennent à la même, dont ils chargent sans pitié la mémoire de leurs auditeurs. » « Quand on divise, dit Fénelon, il faut diviser simplement, naturellement, il faut que ce soit une division qui so trouve toute faite dans le sujet même ; une division qui éclaircisse, qui range les matières, qui se retienne aisément et qui aide à retenir tout le reste ; enfin une division qui fasse voir le grandeur du sujet et de ses parties. » Enfin Condillac, venant à l’appui de tout ce qui précède : « Commencer, dit-il, par des divisions sans nombre pour afficher beaucoup de méthode, c’est s’égarer dans un labyrinthe obscur pour arriver à la lumière. […] Car on éprouve du plaisir à mesurer le chemin qu’on a fait et rien n’anime plus à poursuivre ce qu’on a commencé, que de savoir ce qui reste à faire : on ne trouve jamais long ce dont on aperçoit le terme. » Quistil.

47. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256

Au reste, ces lois d’harmonie ne sont pas plus universelles que les autres. […] La période, au reste, ne convient pas à tous les genres. […] Restait cette redoutable infanterie de l’armée d’Espagne dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des feux de toutes parts. […] Ceel amène le plus grand vice en harmonie, comme dans tout le reste, l’uniformité, mère de l’ennui.

/ 276