Il n’y a rien d’exagéré dans toutes ces têtes sublimes, et le caractère humain est empreint dans celle de Buffon. » Cuvier disait : « Buffon a rendu à son pays le plus grand des services : celui d’avoir popularisé la science, d’y avoir intéressé les grands comme les humbles, et produit ainsi des effets incalculables pour l’avenir.
Que les Français le mettent au-dessus des comiques de tous les temps et de tous les pays, aucune nation ne pourra les accuser d’injustice ou de partialité.
En vain, dans nos nos champs cultivés, l’imagination cherche à s’étendre ; elle rencontre de toutes parts les habitations des hommes, mais dans ce pays désert, lame se plaît à s’enfoncer dans un océan de forêts, à errer aux bords de lacs immenses, à planer sur le gouffre des cataractes, et, pour ainsi dire, à se trouver seule devant Dieu.
La première, c’est d’être extrêmement circonspect dans vos paroles et d’éviter la réputation d’être un parleur, qui est la plus mauvaise réputation qu’un jeune homme puisse avoir dans le pays où vous entrez.
O mon pays, sois mes amours Toujours.
Dans un pays où l’on rendait un culte sérieux au dieu du vin, il est assez naturel qu’on lui ait adressé des hymnes, et que dans ces hymnes les poètes aient imité le délire de l’ivresse : c’était plaire à ce dieu que de lui ressembler.
Leurs années se poussent successivement comme les Ilots : ils ne cessent de s’écouler, tant qu’enfin, après avoir fait un peu plus de bruit, et traversé un peu plus de pays les uns que le, autres ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes, ni rois, ni toutes ces autres qualités superbes qui distinguent les hommes ; de même que ces fleuves tant vantés demeurent sans nom et sans gloire, mêlés dans l’Océan aux rivières les plus inconnues. […] Cette idée parut heureuse, et chaque pays s’empressa de l’imiter. […] Connaissez-vous, en dehors du christianisme, beaucoup de ces grandes institutions applicables à. tous les temps, à tous les pays, à toutes les races, à toutes les situations de la vie, propres à guérir Les maux de toutes les limes, les angoisses de toutes les consciences et les ravages les plus secrets et les plus intimes du vice ?
— Je vous entends, seigneur, nous allons tout dompter ; Nous allons traverser les sables de Libye, Asservir, en passant, l’Égypte, l’Arabie ; Courir delà le Gange en de nouveaux pays, Faire trembler le Scythe aux bords du Tanaïs, Et ranger sous nos lois tout ce vaste hémisphère.
Sens énergique, mais un peu vieilli, que nous retrouvons dans ce vers : Adieu, plaisant pays de France.
N’a-t-on pas vu des hommes, avec du bon sens, de l’expérience et un amour désintéressé de leur pays, conduire sagement leurs concitoyens ?
Quand Annibal marchait en vainqueur contre l’Italie, les pays qu’il traversait lui payaient tribut.