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133. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — L — article »

On y distinguoit le vieux Latium, qui est aujourd’hui la campagne de Rome, et le nouveau, qui fait partie de la terre de Labour dans le royaume de Naples.

134. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article » p. 424

Sous ce dernier monarque, et sous François I, son successeur, il se signala à la tête des armées par une suite de nouveaux triomphes, et termina sa glorieuse carrière dans la funeste journée de Pavie, l’an 1525, à l’âge de 65 ans.

135. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « [Dédicace] »

Elle veut alléger vos pénibles travaux, Dans sa main sont cachés mille présents nouveaux ; Demeures de sagesse, accueillez l’étrangère.

136. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100

Il débite ses nouvelles, qui sont toutes les plus tristes et les plus désavantageuses que l’on pourrait feindre : tantôt un parti des nôtres a été attiré dans une embuscade, et taillé en pièces ; tantôt quelques troupes, renfermées dans un château, se sont rendues aux ennemis à discrétion et ont passé1 par le fil de l’épée. […] « La diète et l’exercice, a dit aussi Descartes, dans une de ses Lettres, sont, à mon avis, les meilleurs de tous les remèdes… cependant après ceux de l’âme. » — Ces prescriptions n’ont rien de bien nouveau : mais le simple bon sens qui les dicte produit justement un très-piquant contraste avec la folie des plaintes d’Irène, qui trouve extraordinaire de vieillir.

137. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109

Il est trop vivement touché des intérêts de sa patrie pour s’amuser à tous les jeux d’esprit d’Isocrate ; c’est un raisonnement serré et pressant, ce sont les sentiments généreux d’une âme qui ne conçoit rien que de grand, c’est un discours qui croît et qui se fortifie à chaque parole par des raisons nouvelles, c’est un enchaînement de figures hardies et touchantes : vous ne sauriez le lire sans voir qu’il porte la république dans le fond de son cœur ; c’est la nature qui parle elle-même dans ses transports ; l’art est si achevé, qu’il n’y paraît point ; rien n’égala jamais sa rapidité et sa véhémence2. […] Jamais homme n’a donné un tour plus heureux que vous à la parole, pour lui faire signifier un beau sens avec brièveté et délicatesse ; les mots deviennent tout nouveaux par l’usage que vous en faites2.

138. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276

Et ne t’afflige pas si les leurs sont si courts : Toute plante en naissant déjà renferme en elle D’enfants qui la suivront une race immortelle2 ; Chacun de ces enfants, dans ma fécondité, Trouve un gage nouveau de sa postérité. »     Ainsi parle la terre ; et, charmé de l’entendre, Quand je vois par ces nœuds que je ne puis comprendre Tant d’êtres différents l’un à l’autre enchaînés, Vers une même fin constamment entraînés, A l’ordre général conspirer tous ensemble, Je reconnais partout la main qui les rassemble, Et d’un dessein si grand j’admire l’unité Non moins que la sagesse et la simplicité. […] Ainsi M. de Lamartine dans la Xe de ses Nouvelles Méditations poétiques : Mais jusque dans le sein des heures fortunées Je ne sais quelle voix que j’entends retentir     Me poursuit, et vient m’avertir Que le bonheur s’enfuit sur l’aile des années… 3.

139. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478

C’est qu’il joignait, à cet esprit indépendant et ferme, un grand cœur, toujours prêt à agir selon sa pensée, en acceptant la responsabilité de son action : « Ce que j’admire dans Christophe Colomb, dit Turgot, ce n’est pas d’avoir découvert le nouveau monde, mais d’être parti pour le chercher sur la foi d’une idée. » Que l’occasion fût grande ou petite, les conséquences prochaines ou éloignées, Washington, convaincu, n’hésitait jamais à se porter en avant, sur la foi de sa conviction. […] Ses paroles jaillissent énergiques et nouvelles ; son improvisation devient pure et correcte, en restant véhémente, hardie, singulière ; il méprise, il insulte, il menace ; une sorte d’impunité est acquise à ses paroles comme à ses actions ; il refuse les duels avec insolence, et fait taire les factions du haut de la tribune1.

140. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »

Mais quand il s’agit d’une vérité de pratique, d’engager les auditeurs à fuir le vice, et à embrasser la vertu, c’est alors qu’il doit tonner, foudroyer, porter le trouble et la terreur dans leur âme, pour vaincre leur opiniâtre résistance, pour les arracher aux passions honteuses qui les captivent, et pour en faire des hommes entièrement nouveaux. […] Le génie fécond de l’orateur athénien trouve toujours de nouvelles preuves à faire valoir : il présente tout ce qu’elles ont de réel et de solide, expose chaque raison dans toute sa force, et accable par le poids de la conviction. […] Vous vous êtes fait, ainsi que d’autres héros, de nouveaux sujets par les armes : mais de ceux que la naissance vous avait soumis, vous vous en êtes fait, par les connaissances qu’ils tiennent de vous, des sujets tout nouveaux, plus éclairés, plus heureux, plus dignes de vous obéir. […] Savoir exactement à quoi se montent les revenus de l’État, pour augmenter, pour diminuer à propos certains droits déjà établis, ou pour en imposer de nouveaux ; comparer la recette avec la dépense, pour retrancher ou modérer celle-ci selon le besoin ; voilà le vrai moyen de parler d’une manière juste et convenable sur les finances.

141. (1852) Précis de rhétorique

On fait un néologisme, lorsqu’on se sert de termes nouveaux, ou lorsqu’on détourne un mot de sa signification ordinaire. […] Une lettre de nouvelles est l’exposé d’un fait réduit à sa plus grande simplicité, sans détails piquants ni petites circonstances. […] On répond à une lettre de nouvelles par une lettre de remerciement, de conseils, de félicitations, etc. […] Qu’est-ce qu’une lettre de nouvelles ? […] Comment répondre à une lettre de nouvelles ?

142. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »

On chercha donc à s’éviter la peine de créer sans cesse de nouveaux mots ; et, pour alléger en même temps le travail de la mémoire, on se servit d’un mot déjà adapté à une chose connue, pour en exprimer une qui ne l’était pas encore, mais qui avait avec la première une analogie sensible. […] novi fluctus, de nouveaux troubles ; referent te, vont-ils te replonger ; in mare, dans les horreurs d’où tu sors à peine ? […] Le cardinal de Richelieu, rencontrant le duc d’Épernon sur l’escalier du Louvre, lui demanda s’il n y avait rien de nouveau. […] C’est un précepte que la nature nous trace, et qu’elle observe elle-même scrupuleusement : elle ménage les grands effets ; et, soit dans le spectacle, soit dans le mouvement de ses ouvrages, elle laisse aux yeux le temps d’admirer, à l’âme celui de sentir, avant de les ébranler par de nouvelles secousses.

143. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

Tantôt ce sera une peinture qu’animeront les traits les plus vifs et les plus frappants, et que suivront de grandes et nobles idées rendues avec une singulière véhémence de style, comme dans ces strophes de l’Ode à la fortune, de Rousseau : Quels traits me présentent vos fastes… Juges insensés que nous sommes… Tantôt ce seront des comparaisons riches et multipliées qui nous présenteront les objets dans toute leur grandeur, dans toute leur beauté, comme celle que nous offre l’Ode aux princes chrétiens sur l’armement des Turcs : Comme un torrent fougueux… La Palestine enfin, après tant de ravages… Tantôt, ce sera un enchaînement de figures vives et saillantes qui donneront aux pensées un nouveau degré de force et d’élévation, comme on le voit dans un passage de l’ode Qualem ministrum : Quid debeas, ô Roma, Neronibus… cum laude victorem. […] Le Nouveau Testament nous fournit des cantiques non moins admirables dans le Benedictus, le Magnificat et le Nunc dimittis. […] L’épithalame (ἐπὶ, sur, θὰλαμος, lit nuptial) que nous croyons devoir ranger, à cause de son caractère et de son étendue, parmi les compositions lyriques, est un petit poème composé à l’occasion d’un mariage, pour louer les nouveaux époux et leur offrir des souhaits de félicité et de bonheur. […] Les vœux doivent se rapporter principalement à la douceur de l’union que forment les nouveaux époux, et aux fruits heureux qu’ils peuvent en attendre.

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