— Albe vous a nommé : je ne vous connais plus. […] Nommez, Messieurs, une vertu qui ne soit pas la sienne. […] Platon fait parler Socrate avec un orateur nommé Gorgias, et avec un disciple de Gorgias, nommé Calliclès. […] Connaissez-vous l’architecture de nos vieilles églises, qu’on nomme gothique ? […] Fragment d’une lettre adressée à un jeune homme nommé Lefebvre mort en 1732.
Non, si puissant qu’on soit, non, qu’on rie ou qu’on pleure, Nul ne te fait parler, nul ne peut avant l’heure Ouvrir ta froide main, Ô fantôme muet, ô notre ombre, ô notre hôte, Spectre toujours masqué qui nous suit côte à côte, Et qu’on nomme demain ! […] Le peuple, dans ton moindre ouvrage Adorant la prospérité, Te nomme grandeur de courage, Valeur, prudence, fermeté. […] Je n’y vais que pour vous, barbare que vous êtes ; Pour vous à qui des Grecs moi seul je ne dois rien ; Vous que j’ai fait nommer et leur chef et le mien ; Vous que mon bras vengeait dans Lesbos enflammée, Avant que vous eussiez assemblé votre armée. […] Aussi quels doux transports, quand il nommait sa sœur ! […] Valère, si mon vœu doit prévaloir, ni moi, Ni personne, jamais ne se nommera roi.
Les Trois Genres de Causes : le Démonstratif, le Délibératif et le Judiciaire On considère ordinairement l’art oratoire comme susceptible de recevoir trois applications différentes que les anciens ont nommées les trois genres de Causes : le Démonstratif, le Délibératif et le Judiciaire.
Suivent les autres qui plus ou moins s’y rattachent, qui profitèrent en le lisant, et y goûtèrent un quart d’heure de plaisir ; ceux qu’il a guéris un moment du solitaire ennui, ceux qu’il a fait penser en les faisant douter ; La Fontaine, madame de Sévigné comme cousine et voisine ; plusieurs, entre lesquels La Bruyère, Montesquieu et Jean-Jacques, qu’il a piqués d’émulation, et qui l’ont imité avec honneur ; — Voltaire, à part, au milieu ; — beaucoup d’autres dans l’intervalle, pêle-mêle, Saint-Évremond1, Chaulieu2, Garat3… j’allais nommer nos contemporains.
Lorsqu’il était petit, il n’a jamais été ce que l’on appelle mièvre270 et éveillé ; on le voyait toujours doux, paisible et taciturne, ne disant jamais mot, et ne jouant jamais à tous ces petits jeux que l’on nomme enfantins. […] Or, en ce sens, on ne peut douter que l’hypocrisie ne soit répandue dans toutes les conditions, et que parmi les mondains il ne se trouve encore bien plus d’imposteurs et d’hypocrites que parmi ceux que nous nommons dévots. […] Ne l’entretenez pas même de vos pruniers769 ; il n’a de l’amour que pour une certaine espèce ; toute autre que vous lui nommez le fait sourire et se moquer. […] Une personne de mérite, au contraire, est une fleur qu’on ne désigne pas par sa couleur, mais que lion nomme par son nom, que lion cultive par sa beauté786 ou par son odeur ; l’une des grâces de la nature, l’une de ces choses qui embellissent le monde, qui sont de tous les temps, et d’une vogue ancienne et populaire ; que nos pères ont estimées, et que nous estimons après nos pères ; à qui le dégoût ou l’antipathie de quelques-uns ne saurait nuire : un lis, une rose. […] Elle avait du sérieux et de la gaieté ; elle sentait également le docteur, l’évêque et le grand seigneur : ce qui y surnageait, ainsi que dans toute sa personne, c’était la finesse, l’esprit, les grâces, la décence et surtout la noblesse. » Égal à tous les emplois, signalé à Louis XIV par son Traité de l’éducation des jeunes filles (1687), chef-d’œuvre de raison délicate, et par les éminentes qualités qu’il avait déployées dans une mission en Poitou, l’abbé de Fénelon fut nommé en 1689 précepteur du duc de Bourgogne.
Le style tempéré est ainsi nommé parce qu’il tient le milieu entre le style simple et le style sublime. […] La Foi et la Charité lui disent ma sœur, et elle se nomme l’Espérance. […] Elle est ainsi nommée parce qu’elle étend ou restreint la signification ou compréhension des mots. […] Quand donc au mont qu’Académique on nomme, De roc en roc, grimperas-tu, rare homme ? […] » Le poète a donc laissé un de ces vides qui se nomment écarts.
» Il faut maintenant, mes enfants, que je nomme mon successeur à l’empire, afin de prévenir entre vous toute espèce de dissension. […] D’un mot le divin Jules arrêta la sédition de son armée : il nomma Quirites ceux qui se révoltaient contre leur serment.
Cet affaiblissement de caractère, que l’on nomme politesse, et qui craint tant d’offenser l’amour-propre, c’est-à-dire, la faiblesse inquiète et vaine, était alors plus inconnu.
Quoiqu’il ne soit question dans cet ouvrage que de ces deux arts, je dois nommer ici les cinq autres, qui sont l’architecture, la sculpture, la peinture, la musique et la danse.
Madame de Sévigné nous raconte à ce sujet une anecdote qui témoigne de l’admiration qu’il professait pour lui : « Despréaux, dit-elle en rendant compte d’un dîner chez M. de Lamoignon, soutint les anciens, à la réserve d’un seul moderne qui surpassait, à son goût, et les vieux et les nouveaux. » Fort interrogé sur cet auteur, il finit par le nommer : c’était Pascal.
Tout à coup, voici le lecteur Qui s’interrompt : « Papa, dit-il, daigne m’instruire Pourquoi5 certains guerriers sont nommés conquérants, Et d’autres fondateurs d’Empire6 ?