Parmi les narrations historiques les plus remarquables, nous citerons le passage de la mer Rouge, au chapitre xive de l’Exode ; le combat des Horaces et des Curiaces, par Tite-Live ; la mort de Vitellius, par Tacite ; le passage des Alpes par François Ier, de Gaillard ; les dernières années et la mort d’Alexandre, et la fondation de l’empire Romain, par Bossuet ; la mort de Turenne et celle de Vatel, par Mme de Sévigné ; le combat de Thermopyles, et la peste d’Athènes, par Barthélemy. […] Pour atteindre ce but, l’écrivain se sert de comparaisons, de métaphores, de descriptions, de couleurs, de pensées, de sentiments, de tours et d’expressions qui doivent frapper vivement par la magnificence, la noblesse, la vivacité, la force et la hardiesse. — On pourra se faire une idée de ce qu’est la narration poétique et de ce qui la distingue de la narration historique, en comparant le récit du passage de la mer Rouge (Exode, xiv, 21-29) au cantique de Moïse sur le même sujet (Ex.
Cette mer profonde En débris féconde Fait voir Calme au matin l’onde Et L’orage y gronde Le soir, etc. […] Cette mer profonde En débris féconde Fait voir Calme au matin l’onde Et l’orage y gronde Le soir, Le destin fait choir, Homme, ton pouvoir Funeste Et ton vain savoir ! […] Chez les Hébreux, elle est religieuse, patriotique et guerrière, comme dans le cantique de Moïse après le passage de la mer Rouge et dans les psaumes de David.
On ne peut donc pas dire : les vaisseaux qui entrent et sortent de ce bras de mer, s’arrêtent souvent dans un petit port, qui n’en est pas éloigné : = le souverain créateur préside et règle, avec une sagesse infinie, le mouvement des astres. Dites : les vaisseaux qui entrent dans ce bras de mer, et qui en sortent, s’arrêtent souvent dans un petit port qui n’en est pas éloigné : = le souverain créateur préside au mouvement des astres, et le règle avec une sagesse infinie.
Ainsi, on prend Jupiter pour l’air, Neptune pour la mer, Cupidon pour l’amour.
Offrez-leur donc, Romains, vos prières, vos hommages, et conjurez-les de défendre, contre l’audace de quelques citoyens indignes de ce nom, celle ville dont l’éclat égale la puissance, et qui, grâce à leur faveur signalée, ne connaît plus d’ennemis ni sur terre ni sur mer ».
A sa voix les fleuves rebroussent leur cours, le ciel se roule comme un livre, les mers s’entrouvrent, les murs des cités se renversent, les morts ressuscitent, les plaies descendent sur les nations.
Tel est le Voyage sur la mer du monde (bibliothèque de Lille). […] L’Hyperbole effrontée en mer change un ruisseau, Ou le vautour cruel en doux et faible oiseau.
Le poète peint ainsi le monstre qui sort de la mer : Sa croupe se recourbe en replis tortueux.
Mais entremêlés avec d’autres plus longs, ils peuvent produire certains effets de style, et quelquefois font même très bien : Rompez vos fers, Tribus captives ; Troupes fugitives, Repassez les monts et les mers.
Le moyen, en effet, pour un homme qui a été mêlé aux misérables intrigues et aux mesquines compétitions d’amour-propre de la Fronde, de croire encore, que l’amour-propre, l’intérêt, l’égoïsme ne sont pas au fond de toutes nos actions, et que les vertus ne vont pas se perdre dans l’intérêt « comme les fleuves dans la mer » ? […] Il nous montre la divinité intervenant et suscitant mille obstacles à la fondation de Rome, l’implacable Junon poursuivant sur terre et sur mer les restes de la race qu’elle maudit ; ou au contraire, il nous rappelle la part que prend Vénus, mère d’Énée, à l’accomplissement des destins et la protection qu’elle ne cesse de lui accorder. […] Ils servent en grand nombre dans les années de terre et de mer.
Dans ce pays, c’était l’usage de sacrifier tous les étrangers qui y arrivaient par mer.