/ 238
221. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Soumis, agenouillés, ils priaient ; leur prière Franchissant d’un plein vol les champs de la lumière, Malgré les vents jaloux, sur des ailes de feu, Part, vole, monte, arrive aux portes du saint lieu ; Là, du temple divin le pontife suprême, Heureux médiateur, fils de Dieu, Dieu lui-même, Sur l’autel d’or où fume un encens éternel, La bénit et la porte aux pieds de l’Éternel.

222. (1881) Rhétorique et genres littéraires

I, § 1, en cite un exemple dont il se moque, « J’en sais, dit-il,qui ont défini la lumière en cette sorte : la lumière est un mouvement luminaire des corps lumineux. » 4° L’erreur sur la cause consiste dans une induction vicieuse qui conclut d’un effet réel à une cause imaginaire, d’après une apparence ou une analogie. […] Vous vous êtes couvert de la lumière comme d’un manteau !

223. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Mais lorsqu’il signifie, apporter de la lumière à quelqu’un, pour lui faire voir clair, il est neutre, et veut un régime composé avec la préposition à. […] Tel est le principe simple et unique, mais fixe et invariable, qui répand la plus vive et la plus pure lumière sur cette question de notre grammaire, qu’on regardait autrefois comme une des plus difficiles à éclaircir.

224. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »

L’Histoire de la religion se sous-divise en deux espèces, dont l’une est l’Histoire sainte, écrite par des hommes inspirés ; l’autre, l’Histoire ecclésiastique, écrite par des hommes aidés de la seule lumière naturelle49.

225. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Milton déplorant sa cécité : « Tout meurt, dit-il, et tout renaît ; mais la lumière ne revient pas pour moi. » Louis Racine a développé ainsi cette pensée : « Tout meurt et tout renaît : l’automne, tous les ans, « Fait place au triste hiver, que suit le doux printemps ; « Les zéphyrs en tous lieux ramènent la verdure, « Aux arbres dépouillés ils rendent leur parure ; « Et, par l’ordre constant d’une agréable loi, « Tout revient ; mais le jour ne revient pas pour moi. » Voici une pensée simple : Omnibus moriendum est.

226. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Si je prends de pareils engagements, Romains, ce n’est pas sur mes lumières personnelles, ni sur les conseils de l’humaine sagesse que je compte, mais j’ai pour garantie les manifestations nombreuses et irrécusables de la protection des dieux immortels. […] À peine y était-elle placée, à peine ses regards se tournaient-ils sur vous et vers le sénat, que aussitôt, aux yeux du sénat et aux vôtres, les complots tramés contre la sûreté publique apparaissaient éclairés d’une éclatante lumière. […] Quel est, en effet, le citoyen pour qui ces temples, l’aspect de cette ville, la possession de la liberté, cette lumière même qui nous éclaire, cette terre de la commune patrie, ne soient à la fois et le bien le plus précieux et la source des jouissances les plus délicieuses ? […] Enfin représentez-vous les ténèbres d’une prison, le supplice d’être chargé de chaînes, d’être renfermé, d’être soustrait à la vue d’un père et d’un fils, privé de la lumière et de l’air dont jouissent les autres hommes. […] Lui qui était près d’entrer dans l’Italie, et voyait les murailles de Rhégium ; qui, échappé aux ténèbres des cachots et aux horreurs du supplice, se sentait revivre comme ranimé par la lumière de la liberté et par une espèce de parfum des lois, commença à se plaindre dans Messine qu’étant citoyen romain, on l’eût mis en prison.

227. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

Ce principe sera pour nous une lumière : il est plus infaillible que les règles des grammairiens, dont les contradictions firent des sceptiques, même au xvie  siècle, si j’en juge par ces vers de Philippe Lenoir : Qui se fye en sa grammaire S’abuse manifestement !

228. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »

« La raison conduit l’homme jusqu’à une entière conviction des preuves historiques de la religion chrétienne ; après quoi elle le livre et l’abandonne à une autre lumière, non pas contraire, mais toute différente et infiniment supérieure ».

229. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

La rime de ρὑθμός, nombre, cadence, mesure, est le retour du même son à la fin de deux ou de plusieurs vers en rapport l’un avec l’autre, au moyen de finales identiques ou équivalentes, comme armer, charmer, lumière, rivière.

230. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

comment se défendre de quelque attendrissement, en voyant cet homme vénérable par son rang, par ses lumières, tel qu’un génie bienfaisant, au milieu de tous ces malheureux qui le bénissent, distribuer les consolations et les secours, et donner les plus touchants exemples de ces mêmes vertus dont il avait donné les plus touchantes leçons ?

231. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

« Vous tous, qui avez puisé quelques lumières dans Athènes, ce foyer des lettres et des sciences, ayez pitié de ceux qui ont ouvert leur patrie, comme une école publique d’instruction, à tous les hommes. […] Une faible lumière y pénétrait à peine, et l’esclave crut voir des traits de flamme s’élancer des yeux de Marius ; puis, du fond des ténèbres, il entendit soudain sortir une voix terrible qui lui dit : « Soldat, oseras-tu bien tuer C. 

/ 238