Sénèque, chez les Latins, Fléchier, Victor Hugo, chez les Français, ont fait un abus fréquent de l’antithèse.
Le style classique d’abord est celui dont nous nous sommes occupés jusqu’ici dans ces leçons ; c’est celui des écrivains qui, dans tous les genres de compositions, ont été regardés de tout temps comme dignes d’être proposés pour modèles à l’admiration de tous les peuples, et à l’imitation des écrivains qui se sont succédé dans chaque siècle : c’est Je style dans lequel ont brillé, chez les Grecs : Homère, Sophocle, Euripide, Platon et Démosthène ; chez les Latins : César, Cicéron, Horace et Tite-Live ; chez les Italiens : Dante, Arioste et le Tasse ; chez les Français : Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, Boileau, Pascal, Bossuet, Fléchier, Fénelon, Bourdaloue, Massillon, La Bruyère et Buffon.
Tels sont : des corps-de-garde ; des coq-à-l’âne ; des opéra ; et ceux qui sont pris du latin ; comme, des alibi ; des à-parte ; des errata ; des exeat ; des ex-voto ; des impromptu ; des in-folio ; des item, etc.
Ce que les Latins appelaient exorde s’appelait chez les Grecs prélude 5 : c’était l’ouverture du morceau.
Pour mettre ces études littéraires d’accord avec les autres études de nos élèves, les sujets contenus dans chaque volume se rattachent autant que possible aux questions d’histoire, aux programmes de sciences, aux ouvrages des auteurs classiques grecs, latins et français qui sont imposés à chaque classe. […] Je prends pour exemple le plus important de tous, la loi des Francs saliens ou loi salique, dont la rédaction latine appartient au règne de Dagobert.
Bouhours, qui trouve le tour du poète latin plus figuré et plus vif, et celui du Français, plus naturel et plus fin.
Imité du latin : Vox quoque per lucos vulgo exaudita silentes Ingens… De la parodie.
Après les inimitables modèles que nous présente la Bible, comme la vie des patriarches, l’histoire de Joseph, celle de Tobie, la Passion du Sauveur, nous mentionnerons, chez les Grecs, les récits d’Hérodote et de Thucydide ; chez les Latins, Salluste, le premier des Romains qui appliqua l’éloquence à l’histoire, Tite-Live, dont le style est toujours tempéré, Tacite qui semble avoir un fer brûlant pour flétrir le vice et le crime, et les couleurs les plus suaves pour représenter la vertu ; chez nous, Bossuet qui s’élève souvent jusqu’au style sublime, et Mme de Sévigné dont le talent de narrer est connu de tout le monde.
Vienne, sur le Rhône (en latin Vienna, qu’il ne faut pas confondre avec Vienne en Autriche, en latin Vindobona), a eu autrefois une très-grande importance ; ses archevêques (ce siège est aujourd’hui réuni à celui de Lyon) portaient le titre de primats des Gaules.
Avant d’exposer ces règles relativement à chaque espèce de mots, il est essentiel d’observer que, dans le discours, un nom peut être employé de trois manières : 1°. au vocatif, mot qui vient du mot latin vocare, signifiant appeler : 2°.
Un pauvre berger savoyard, avait si peu de mémoire qu’il ne pouvait retenir le Pater en latin — … Saint François de Sales voulut essayer de lui apprendre cette prière… Nœud, Le bon évêque partage l’oraison dominicale en autant de parties, que le berger avait de moutons — … Ainsi Pater, noster, qui es, in cœlis, sanctificetur, désignaient les cinq plus beaux moutons, ainsi du reste — … Le berger réussit à apprendre le pater — … Mais voilà qu’au bout de six mois le saint veut faire répéter sa leçon au berger — … Celui-ci commence en disant : Pater noster in cœlis et achève le reste sans faute — … Douce réprimande de l’évêque qui dit au berger qu’il a oublié qui es.