Les premiers essais de leur jeune émule furent les traductions des Œconomiques d’Aristote, de la Mesnagerie de Xénophon, et des Règles de Mariage enseignées par Plutarque. […] Villemain, un manuscrit antique trouvé dans les ruines de Rome sous la statue brisée du plus jeune des Gracches. » Ce tribun de dix-huit ans devint plus tard conseiller au Parlement.
Appelé à Paris par ce succès qui fixa l’attention des compagnies savantes, le jeune lauréat fit à l’Athénée un cours sur la réforme et la révolution d’Angleterre. […] Il appartient à la jeune génération de le lui rendre : c’est là son premier devoir.
Nos jeunes dames parisiennes se régalèrent avec elle de gros pain, de lait, et même de sucre dont il y avait une assez ample provision. […] Les jeunes dames vêtues de blanc, qui nous devançaient, paraissaient et disparaissaient tour à tour à travers ces massifs de fleurs, et ressemblaient aux ombres fortunées des Champs-Élysées. […] On est toujours trop vieux pour faire le bien, mais on est toujours assez jeune pour le conseiller.
Quelque but qu’on se propose, il y a là un danger certain de matérialiser de jeunes intelligences, qu’on mettrait à la marque, à la seule marque des sciences exactes. […] D’illustres princes de l’Église n’ont pas dédaigné d’applaudir à nos efforts ; de nous féliciter d’avoir publié ce travail consciencieux, qui non seulement ne contient rien de contraire aux principes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et les bonnes mœurs, mais encore est très propre à éclairer l’esprit des jeunes humanistes, à épurer leur goût et à orner leur cœur, et qui mérite une place distinguée parmi les livres classiques édités de nos jours ; de nous louer d’avoir mis de la netteté dans notre plan, de la clarté dans notre méthode, de la justesse dans nos définitions, et surtout d’avoir rattaché à notre enseignement les modèles si parfaits qu’offrent les poètes bibliques et liturgiques, trop indignement méconnus ; de nous permettre de compter sur leurs plus favorables dispositions à l’égard de nos travaux, et sur la reconnaissance de tous les amis des lettres, mais surtout des lettres chrétiennes ; d’apprécier toute l’importance de notre œuvre, et d’appeler sur elle les bénédictions les plus abondantes ; enfin, de nous exhorter à servir la cause des bonnes-lettres avec un zèle qui ne se ralentisse jamais.
De jeunes esprits sont rebutés par la sécheresse de ces sommaires qui traînent partout et n’ont aucune empreinte personnelle ; or l’ennui sera toujours un mauvais professeur. […] De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince, dont la victoire avait relevé la haute contenance, à qui la clémence ajoutait de nouvelles grâces ? […] Une jeune fauvette, au contraire, y chante ses plaisirs, et elle annonce le printemps à tous les bergers d’alentour. […] Ce critique était jeune, gracieux et folâtre ; sa tête était couronnée de lierre et de pampre, ses tempes étaient ornées de grappes de raisin ; de son épaule gauche pendait sur son côté droit, en écharpe, un feston de lierre, et le jeune Bacchus se plaisait à voir ces feuilles consacrées à sa divinité. Le faune était enveloppé au dessous de la ceinture par la dépouille affreuse et hérissée d’une jeune lionne qu’il avait tuée dans les forêts.
Ce matin le roi a envoyé son chevalier du guet à mesdames Fouquet leur recommander de s’en aller toutes deux à Montluçon en Auvergne, et le jeune Fouquet à Joinville en Champagne. […] Le jeune roi Louis XV reçut ensuite de lui les plus belles leçons qui aient jamais été adressées à un roi. […] Enfin, le 2 février, il part de Saint-Germain avec le jeune duc d’Enghien, fils du grand Condé, et quelques courtisans ; les autres officiers étaient au rendez-vous des troupes. […] À peine l’eut-on ouverte, qu’une foule de jeunes volontaires, qui suivait le roi, courut attaquer la contrescarpe et s’y logea. […] Il abandonna, ou plutôt, il transforma ce projet, en plaçant en Grèce et vers le temps de Philippe la relation du Voyage du jeune Anacharsis.
Vous êtes encore trop jeune pour démêler le vrai du faux. […] Le jeune libertin est entouré de l’aînée de ses sœurs, de sa mère et d’un de ses petits frères. […] Derrière le fauteuil du vieillard, le plus jeune de tous a l’air intimidé et stupéfait. […] » — « A un jeune laquais blondin, qui nous a dit être à vous, madame. » — « Ah ! […] Admis dans un corps nouvellement formé de jeunes ingénieurs, il fait campagne en 1760.
Des ambassadeurs Athéniens s’y étant rendus pour une affaire particulière, tous les jeunes Romains qui les entendirent, furent ravis de leur éloquence. […] Pline le jeune consacra le talent de l’éloquence, à louer un des plus parfaits modèles des bons souverains.
La Jeune Fille et la Naïade. […] Au milieu de sa contemplation, elle plonge sa main dans l’eau pour apaiser sa soif ; mais la séduisante image disparaît aussitôt et la jeune Grecque fait entendre des plaintes. Quelques instants après, une naïade sort de l’eau, et s’adressant à la jeune éplorée, lui conseille d’attendre que l’eau redevienne calme pour qu’elle puisse retrouver ses traits dans ce miroir. […] Lecture. — La jeune Fille et la Naïade. […] Les jeunes personnes surtout qui veulent posséder une instruction complète, devront connaître quels sont les défauts à éviter dans ce genre de littérature, et quels sont les ornements qu’elles peuvent se permettre sans crainte ; et, comme la plus simple correspondance est sujette aux règles de l’art d’écrire, il est important qu’elles connaissent, je ne dirai pas les règles de ce style, qui n’en veut admettre aucune, mais les qualités essentielles qui donnent du prix à une lettre.
Aricie qui a été instruite par Hippolyte du crime de Phèdre, blâme ce jeune prince de garder le silence. […] Des dégoûts affreux vont être le partage du jeune métromane. […] Tels sont parmi nous les plus parfaits modèles que puissent se proposer les jeunes poëtes dans le genre de la comédie. […] Les Grecs demandoient à ce prince le jeune Astyanax pour le faire périr. […] Il n’a pu entendre ces paroles d’Agamemnon en parlant du sacrifice, vous y serez ma fille, sans trembler pour cette jeune princesse.
On m’a montré à Portici un morceau de cendre du Vésuve, friable au toucher, et qui conserve l’empreinte, chaque jour plus effacée, du sein et du bras d’une jeune femme ensevelie sous les ruines de Pompéia : c’est une image assez juste, bien qu’elle ne soit pas encore assez vaine, de la trace que notre mémoire laisse dans le cœur des hommes, cendre et poussière 3. […] Quand tous ces fleuves se sont gonflés des déluges de l’hiver, quand les tempêtes ont abattu des pans entiers de forêts, le Temps assemble, sur toutes les sources, les arbres déracinés : il les unit avec des lianes, il les cimente avec des vases, il y plante de jeunes arbrisseaux, et lance son ouvrage sur les ondes. […] Des serpents verts, des hérons bleus, des flammants roses, de jeunes crocodiles, s’embarquent passagers sur ces vaisseaux de fleurs, et la colonie, déployant au vent ses voiles d’or, va aborder, endormie, dans quelque anse retirée du fleuve3. […] J’aime, j’aime à venir rêver sur ce tombeau, À l’heure où de la nuit le lugubre flambeau, Comme l’œil du passé, flottant sur des ruines, D’un pâle demi-deuil revêt tes sept collines, Et, d’un ciel toujours jeune éclaircissant l’azur, Fait briller les torrents sur les flots de Tibur.