Comme les précédentes compositions, et surtout comme l’hymne liturgique, ils célèbrent Dieu et ses grandeurs ; les saints, leurs vertus et leur gloire ; les mystères et les vérités de la foi.
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.
Et comme tes exploits étonnant les lecteurs, Seront à peine crus sur la foi des auteurs ; Si quelque esprit malin les veut traiter de fables, On dira quelque jour pour les rendre croyables : Boileau, qui dans ses vers pleins de sincérité, Jadis à tout son siècle a dit la vérité, Qui mit à tout blâmer son étude et sa gloire, A pourtant de ce roi parlé comme l’histoire.
Nérine, sa confidente, lui dit : Votre pays vous hait, votre époux est sans foi.
Nous écoulions, transportés d’admiration, ces dialogues sublimes de l’amour et de l’honneur, du citoyen et du père, des roi et des grands, quand d’un coup d’aile encore plus vigoureux, Corneille s’éleva jusqu’aux miracles de la Grâce et de la Foi.
par ma foi je m’en défie !
Credere, qui veut dire proprement croire, ajouter foi, comme nous le considérons ici, est l’effet de l’estime ; et confidere l’effet de la confiance. […] Obligare suam fidem, donner sa foi.
M. de Matignon s’adresse au connétable de Bourbon pour le détourner de négocier avec les ennemis de la France, et lui dit : Je sais bien qu’il n’importe guère à des gens qui n’ont plus ni conscience ni foi, de ruiner leur patrie, et de bouleverser un royaume où ils ne sont point considérés ; mais quelqu’un de vos bons serviteurs peut-il souffrir que leurs intrigues s’ourdissent sous votre nom, et qu’ils engagent un connétable et un prince du sang dans leurs attentats ?
Si ton amour est fidèle, De même est ferme ma foi ; Je veux aller après elle. […] Ils ont oublié qu’une des conditions principales de l’épopée est la foi des poètes et de leurs lecteurs dans les conceptions épiques et les aventures merveilleuses de leurs héros.
Alors arrive un étranger qui n’a jamais vu Lavinie, et qui, cependant, sur la foi d’un oracle, réclame un établissement dans le Latium, livre le pays aux fureurs de la guerre, tue l’amant de la princesse, et cause la mort de sa mère.
On place au rang des preuves directes et positives, les témoignages qui résultent de déclarations exemptes de tout reproche, faites par des témoins dignes de foi, et attestant précisément les faits dont la preuve est requise.