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190. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

. — L’Irrésolu L’homme sans résolution fait de nombreuses fautes — … Il est sa propre victime et celle des autres — … Il peut avoir de l’esprit mais c’est pour voir ses fautes — … Chacun profite de son faible, et il ne peut pas résister — … Il rougit de lui-même — … Heureux le jeune homme qu’on a prémuni de bonne heure contre l’irrésolution ! […] L’air frais ranime le malade, qui d’une voix faible demande sa femme, derrière laquelle, par surcroît de bonté, l’empereur se tenait avec toute sa suite. […] Aucun de nous n’a vécu sans connaître les pleurs, les plaisirs consolateurs de la société endorment au moins quelques instants nos douleurs, remède encore trop, faible pour des maux si durables. […] O toi dont la main grava mes faibles vers sur ces rocs plus solides et plus durs que le diamant, reçois ici mon tribut de reconnaissance.

191. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Esther sait que le roi Assuérus va perdre les Juifs : comment pourra-t-elle, faible comme elle est, seule, sans secours, s’opposer à cette puissance ? […] Un bon dénoûment peut sauver un pièce faible, et peut beaucoup pour le succès de la meilleure.

192. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77

IV Les diminutifs employés à propos ont une grâce particulière ; on peut en juger par les exemples suivants : Homines mercedulâ adducti, des hommes gagnés par une faible récompense. […] Nous, faibles mortels, nous nous indignons si l’un de nous vient à mourir, quand nous voyons les ruines de tant de villes accumulées en un seul lieu.

193. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

Tu me fais donc servir de fable et de risée, Passer pour esprit faible et pour cervelle usée !

194. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Elle ne se calme que pour manifester une résignation plus feinte que réelle ; Allons, ma sœur, allons, ne perdons plus nos larmes ; Contre tant de vertus ce sont de faibles armes. […] Vient ensuite Burrhus ; il fut avec Sénèque, précepteur de Néron ; mais tandis que Sénèque, courtisan d’un caractère faible, se déshonora au point d’excuser le crime de Néron, Burrhus resta, et c’est ainsi que Racine nous le peint, l’homme du devoir et de la conscience ; son langage est toujours franc et libre, soit qu’il réponde aux reproches d’Agrippine avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité, soit qu’il s’efforce d’arrêter Néron sur la pente de ses forfaits. […] Notre ligne, plus claire et sans profondeur, ne riposta que par une faible décharge, et, n’étant pas soutenue, voyant son premier rang renversé, elle se débanda. […] Le maréchal était en proie à la plus vive anxiété : traîné dans une voiture d’osier, car il était trop faible pour se tenir à cheval, il parcourait le champ de bataille, montrant qu’une âme guerrière est toujours maîtresse du corps qu’elle anime.

195. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

Avestissement. Ce Cours gradué de Versions latines n’est, comme le Cours de Thèmes latins qui l’a précédé, que la syntaxe appliquée et pour ainsi dire en action. Il en suit le développement pas à pas, sans rien donner à l’inconnu, et ne présente jamais d’autres difficultés grammaticales que celles que l’élève peut résoudre à l’aide des règles précédemment étudiées(1). Tout le monde sait que les livres latins, même les plus élémentaires, qu’on fait expliquer aux commençants, sont loin de remplir cette condition. Cornélius Népos et Phèdre n’ont pas pris soin de graduer les difficultés de leur texte conformément à l’ordre de Lhomond ou de tout autre grammairien.

196. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

Trop aveugle Persés, ouvre tes foibles yeux : A leurs regards troublés deux chemins se présentent. […] Il fut suivi d’autres poëtes aujourd’hui oubliés, et dans lesquels on n’apperçoit que par intervalles quelques foibles lueurs de vrai comique. […] Tant qu’il y sera peint sous l’un de ces deux côtés seulement, je ne crois pas qu’il puisse séduire l’innocence, ou amollir encore davantage les cœurs foibles et trop sensibles.

197. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205

Le loup et l’agneau sont deux personnages, dont l’un représente l’homme puissant et injuste, l’autre, l’homme innocent et faible : celui-ci, après d’injustes traitements, est enfin victime du premier.

198. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

Pour réduire toute la fable à sa plus simple expression, il suffirait de dire : Un jour le chêne dit au roseau : Vous êtes faible et chétif ; je suis grand et fort, pourquoi la nature vous a-t-elle si mal partagé, — Le roseau répond — je ne me plains pas de mon sort, votre grandeur peut vous nuire, ma faiblesse me protégera. — Après cet entretien, un vent violent s’élève et déracine le chêne.

199. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Peut-être regardez-vous ces choses comme de petits objets ; mais qu’elles causent de cruelles douleurs, surtout à de faibles femmes, lorsqu’elles se voient arracher ces vases, qui leur ont toujours servi pour le culte des dieux, qui de tout temps ont été dans leur famille, et qu’elles ont hérités de leurs pères ! […] Ce jugement paraîtra sans doute trop sévère : je ne dis rien ni pour le condamner ni pour le justifier ; mais je comprends que Domitius ait mieux aimé paraître impitoyable en sévissant, que faible et lâche en fermant les yeux sur une infraction aux lois. […] Les navires de Ségeste, de Tyndaris, d’Herbite, d’Héraclée, d’Apollonie, d’Haluntium, voguaient à la suite : belle flotte en apparence, mais faible et mal équipée, parce qu’on avait renvoyé beaucoup de combattants et de rameurs. […] Vous mourrez si vous le nommez : car Verrès ne fit jamais de faibles menaces. […] Après avoir employé tant d’heures à parler sur un même genre de méfaits, e sur l’affreuse cruauté de Verrès ; après m’être servi dans le récit des faits précédents, des termes les plus forts pour vous les représenter, occupé que j’étais de soutenir votre attention par la variété des accusations, comment traiterai-je un point si important Je ne vois qu’une seule manière de vous en instruire c’est d’exposer simplement le fait : il a par lui-même tant de poids, qu’il n’a besoin ni de ma faible éloquence, ni de celle de qui que ce soit, pour vous toucher.

200. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

Son faible trône est sur l’aile des Songes ; Les Vents légers soutiennent ses autels.

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