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136. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »

) Ce peu de mots, qui renferment le caractère de toute espèce d’éloquence, prescrivent surtout le ton et indiquent les limites de l’éloquence académique.

137. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74

Si, selon notre philosophe, on n’est pas poëte parce qu’on emploie le vers héroïque ou le distique élégiaque, comment peut-il dire qu’on sera poëte pour avoir amalgamé plusieurs espèces de mètres ?

138. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123

Ce second sens est plus probable, parce qu’il ressemble moins que l’autre à une naïveté  mais alors Aristote ne s’accorde pas avec d’autres auteurs anciens, qui reconnaissent que le griphe, espèce d’énigme, peut consister en un seul mot composé.

139. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Diverses espèces du poème didactique. […] Le récit épique parcourt alors les temps, les lieux, comme il lui plaît ; il peint, à son gré, les objets de toute espèce, qu’ils soient horribles, hideux, dégoûtants même. […] On y blâme trop de discours, des espèces de dissertations théologiques fort ennuyeuses, peu d’action, le manque de goût et de vraisemblance, et des épisodes trop peu liés.

140. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »

Nos auteurs montrèrent, durant plusieurs siècles, une espèce d’émulation, pour célébrer la bravoure et la générosité des chevaliers, qui couraient le monde dans la vue de redresser les torts, c’est-à-dire, pour défendre l’honneur, la justice, la veuve, l’orphelin et les Dames.

141. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »

Les préceptes généraux s’appliquent à tous les genres de composition qu’on peut essayer dans la jeunesse ; les préceptes particuliers sont adaptés à chaque espèce, et sont accompagnés de canevas2 et de modèles3.

142. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »

Le but de toute espèce de comparaison est de faire ressortir les objets les uns par les autres ; de donner plus de développement à la pensée, en la rendant sensible sous tous les rapports, ou de répandre seulement plus d’agrément et de variété dans le discours. […] On ne nous reprochera sans doute pas de chercher à faire illusion à nos lecteurs sur le fonds des idées ou sur les expressions originales ; nous traduisons littéralement, et laissant de côté toute espèce d’embellissement poétique, nous nous bornons à la simplicité éloquente du texte.

143. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

On doit, en général, éviter le concours d’un trop grand nombre de monosyllabes, surtout si ces monosyllabes appartiennent à des espèces de mots naturellement peu poétiques. J’appelle espèces poétiques : 1°. les substantifs, 2°. les adjectifs, 3°. les verbes. […] J’y ai jeté, autant que j’ai pu, la magnificence des mots ; et, à l’exemple des anciens poètes dithyrambiques, j’y ai employé les figures les plus audacieuses, jusqu’à y faire un astre de la plume blanche que le roi porte ordinairement à son chapeau, et qui est, en effet, comme une espèce de comète fatale à nos ennemis, qui se jugent perdus dès qu’ils l’aperçoivent.

144. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »

Ces deux qualités découlent du naturel et du vrai, c’est-à-dire de l’espèce de bonne foi ingénue et crédule avec laquelle l’auteur expose son récit.

145. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Genre et espèce. […] Je ne touchais ses mains défaillantes qu’avec respect, et le lit funèbre où il attendait la mort, me semblait une espèce de sanctuaire. […] Pour introduire dans les langues cette espèce d’harmonie qui résulte du choix judicieux et de l’heureux arrangement des mots, il n’a fallu que consulter la nature et interroger l’oreille, que Cicéron appelle « un juge fier et dédaigneux ». […] Les divers tropes sont : 1° la métaphore et ses espèces, la catachrèse, l’allégorie ; 2º la métonymie et ses espèces, la métalepse, l’antonomase ; 3º la synecdoque ; 4º l’ironie ; 5º l’euphémisme ; 6º l’hyperbole et son contraire la litote ; 7º l’onomatopée ; 8º l’hypallage. […] 2º La synecdoque de l’espèce.

146. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

Les lieux communs extérieurs, c’est-à-dire qui, bien que se rattachant au sujet, sont placés hors de lui, ne sont pas les mêmes pour toutes les espèces de discours. Chacune a les siens propres ; les anciens, qui ne songeaient dans leurs traités qu’aux discours du barreau, les rapportaient à six espèces principales : la loi, les titres, la renommée, le serment, la question 9, les témoins, tous moyens placés hors de la cause même prise dans son abstraction et sa généralité, mais qui se rattachent toujours à la cause particulière dont il s’agit. […] L’exorde du discours de Périclès, lorsqu’il fait l’oraison funèbre des héros morts pour la patrie, est de la même espèce. […] Il y a plusieurs espèces de discours sacrés ; parlons d’abord du sermon.

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