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117. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

En 1651, il en publia un certain nombre d’autres, et bientôt fit entrer dans son œuvre tout le psautier, à l’exception de deux psaumes qu’il laissa de côté par déférence pour son maître Malherbe qui les avait traduits. […] La querelle s’échauffa tellement, et le cardinal de Richelieu y entra si avant qu’il soumit le Cid au jugement de l’Académie pour obtenir d’elle une sentence de blâme. […] Cependant il n’entrait pas dans la pensée de l’auteur de faire le procès à tous les bons sentiments. […] (Caron fait entrer dans sa barque les ombres qui ont de quoi le payer. […] Le Comte de Tufières avait voulu cacher à tous les yeux ce père malencontreux qui vient déranger ses vanteries ; il avait même voulu le dérober aux yeux de son valet, qu’il s’était hâté de congédier dès qu’il avait vu entrer son père.

118. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »

Mais les détails qui concernent l’homme public et le philosophe, n’entrent point dans notre plan : il ne s’agit ici que de l’orateur, et nous allons tâcher de le faire connaître, en exposant ses qualités et les taches légères qui les déparent quelquefois.

119. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145

L’embrasement redoubla avec plus de rage : l’appartement du roi était consumé ; la grande salle où les Suédois se tenaient était remplie d’une fumée affreuse mêlée de tourbillons de feu qui entraient par les portes des appartements voisins ; la moitié du toit était abîmée dans la maison même ; l’autre tombait en dehors en éclatant dans les flammes.

120. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

Mais il faut faire un choix de ce que l’on admettra, et se souvenir que tout ce qui se passe à la campagne n’est pas digne d’entrer dans l’églogue ; on ne doit en prendre que ce qui est de nature à plaire ou à intéresser ; par conséquent, il faut en exclure les grossièretés, les choses dures ou triviales, les menus détails, en un mot tout ce qui n’a rien de piquant ni de doux. […] On ne fut plus ni fat ni sot impunément, Et malheur à tout nom qui, propre à la censure, Put entrer dans un vers sans rompre la mesure ! […] Ce petit poème, en effet, qu’on avait inventé pour déplorer les malheurs et se plaindre des rigueurs du sort, était, dans son origine, uniquement destiné aux larmes, aux gémissements, et à l’expression de la douleur ; mais bientôt on y fit entrer des sentiments de tendresse et même de joie.

121. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

Ce fut en 1659, à l’âge de trente-deux ans, qu’il entra dans la sphère du règne mémorable dont il devait être le docteur, l’arbitre et l’oracle. […] O homme, ne te trompe pas ; l’avenir a des événements trop bizarres, et les pertes et les ruines entrent par trop d’endroits dans la fortune des hommes pour pouvoir être arrêtées de toutes parts. […] O âme, console-toi : si ce divin architecte, qui a entrepris de te réparer, laisse tomber pièce à pièce ce vieux bâtiment de ton corps, c’est qu’il veut te le rendre en meilleur état, c’est qu’il veut le rebâtir dans un meilleur ordre ; il entrera pour un peu de temps dans l’empire de la mort, mais il ne laissera rien entre ses mains, si ce n’est la mortalité2 (Sermon sur la mort.)

122. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »

Mais avant d’entrer dans le détail de ces discours, il est indispensable de faire connaître les héros qui en étaient l’objet, et c’est Bossuet lui-même qui va nous en tracer le parallèle.

123. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31

Corneille 1606-1684 [Notice] Né à Rouen, élevé au collége des Jésuites, Pierre Corneille, qui se destinait au barreau, n’entra pas de prime-abord dans sa voie.

124. (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-

Comment les domestiques ne l’ont-ils vu ni entrer ni sortir ?

125. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

Marot les garda et les pratiqua, en empruntant quelques-unes de celles de l’antiquité, pour y faire entrer l’esprit nouveau qui débordait de toutes parts et qui l’avait pénétré comme les autres. […] Toutefois les docteurs de ces sectes nouvelles Comme si l’Esprit Sainct avoit usé ses ailes A s’appuyer sur eux, comme s’ils avoient eu Du ciel dru et menu mille langues de feu, Et comme s’ils avoient (ainsi que dit la Fable, De Minos) banqueté des hauts Dieux à la table, Sans que honte et vergongne en leur cœur trouve lieu, Parlent profondement des mysteres de Dieu ; Ils sont ses conseillers, ils sont ses secretaires, Ils sçavent ses advis, ils sçavent ses affaires, Ils ont la clef du ciel et y entrent tous seuls, Ou qui veut y entrer, il faut parler à eulx… Madame225, faut chasser ces gourmandes Harpyes, Je dy ces importuns, qui les griffes remplies De cent mille morceaux, tendent tousjours la main, Et tant plus ils sont saouls tant plus meurent de faim Esponges de la cour, qui succent et qui tirent : Plus ils crevent de biens, et plus ils en desirent ! […] Quand le Roy est entré, les Seize sont sortis, Et les feus de la guerre ont été amortis. […] Gardés vous donc d’entrer en ceste terre : Ainsi jamais ne vous faille la guerre495 ; Ainsi jamais ne laissiés en repos Le porc sallé, les verres et les pots : Ainsi tousjours rouliés vous soubs la table ; Ainsi toujours couchiés vous à l’estable, Vaincueurs de soif, et vaincus de sommeil, Ensevelis en vin blanc et vermeil, Sales et nuds, veautrés dedans quelque auge, Comme un sanglier qui se souille en sa bauge. […] Bertaut (1552-1611) Notice Jean Bertaut, de Caen, entra dans les ordres, fut précepteur du duc d’Angoulême, secrétaire et lecteur ordinaire de Henri III, passa les mauvais temps de la Ligue à l’abbaye de Bourgueil, en Anjou, auprès du cardinal de Bourbon, contribua à la conversion de Henri IV et reçut de lui (1594) l’abbaye d’Aulnay, en Normandie, qu’eut plus tard son compatriote Daniel Huet, puis (1606) l’évêché de Séez.

126. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

La nuit enfin les chasse, ils entrent au logis. […] Il grossit sa voix à mesure qu’il s’approche ; le voilà entré : il rit, il crie, il éclate : on bouche ses oreilles ; c’est un tonnerre : il n’est pas moins redoutable par les choses qu’il dit, que par le ton dont il parle : il ne s’apaise, et il ne revient de ce grand fracas, que pour bredouiller des vanités et des sottises.

127. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

« Ils partent de la cour ; ils passent les mers ; ils entrent dans l’église, où le saint célébrait l’office ; ils s’avancent vers lui, la fureur dans le cœur et le feu dans les yeux, le fer à la main, sans respect des autels ni du sanctuaire de Jésus-Christ…. […] Plutona sort de son trône ; il pâlit, il s’écrie : Il a peur que ce Dieu, dans cet affreux séjour, D’un coup de son trident ne fasse entrer le jour, Et par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne fasse voir du Styxb la rive désolée, Ne découvre aux vivants cet empire odieux, Abhorré des mortels, et craint même des Dieux.

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