Voilà pourtant, jeunes Pisons, voilà l’image exacte et fidèle d’un livre où les idées confuses ressembleraient aux songes d’un malade, et dont les différentes parties manqueraient d’harmonie et d’ensemble. — Les poëtes, dira-t-on, n’ont-ils pas toujours eu, comme les peintres, le privilège de tout oser ? […] Près du cirque Émilien, vous verrez tel artiste qui excelle à finir un ongle, qui sait donner à l’airain la souplesse des cheveux : talent incomplet, au demeurant, car il échouera dans l’ensemble. […] Suivez la tradition, poëte ; ou bien, que dans vos fictions il règne un ensemble judicieux. […] 88Près du cirque Emilien, 89un ouvrier unique-en-ce genre 90et reproduira les ongles, 91et imitera avec l’airain 92les cheveux souples : 93malheureux dans l’ensemble de son œuvre, 94parce qu’il ne saura point former un tout. […] 684Je suivrai (je développerai) 685 mon poëme inventé (ma fable), 686d’après un sujet connu, 687de manière que le-premier-venu 688puisse-espérer le même succès pour lui, 689 mais qu’il sue beaucoup 690et qu’il travaille en-vain, 691ayant osé tenter la même chose : 692tant l’enchaînement et l’ensemble 693ont-de-force (de valeur) !
Plein d’amour pour le vieux fond de notre langue, il rejeta impitoyablement les mots fabriqués au moyen d’emprunts faits au grec et au latin, ou d’alliances forcées de mots français réunis ensemble. […] Ses fables forment, dans leur ensemble, trois recueils. […] Il y a là tout ensemble de l’énergie, du pittoresque, du comique et de la satire, satire à double tranchant contre les formats et contre les auteurs ; c’est un des endroits les plus curieux de l’ouvrage. […] Rousseau, dans l’ensemble de ses œuvres comme dans l’ensemble de sa vie, prête à un double sentiment : l’envie et la pitié. […] Les idées et les vues ne lui manquent pas, mais inventer et combiner un grand ensemble est au-dessus de sa puissance dramatique.
Pérot s’en est feuy, qui ne s’est ousé trouver devant moy. » Il est vraiment plaisant d’entendre ce promoteur des lettres parler ici comme ces paysans qui, sur notre scène comique, diront plus tard : « Je sommes pour être mariés ensemble. » En face de ces manies, qui n’approuverait la mauvaise humeur d’un poëte apostrophant ainsi les Italianisans ? […] Traducteur incomparable, original dans sa sujétion, tout ensemble hardi et retenu, maître et disciple, capable de se risquer au-delà de frontières trop étroites, ou de s’arrêter à temps, lorsque l’usage résiste à la nouveauté, il sut dérober à Plutarque sa finesse, son aisance, son agilité, ses nuances, sa phrase ondoyante, ou plutôt il le métamorphosa par cette bonhomie naïve qui semble parler en son nom lorsqu’elle interprète, et donne un air d’abandon aux servitudes d’un docte labeur. […] L’usage a préféré par consequent à par conséquence, et en conséquence à en conséquent, travailler à ouvrer, conduire à duire, faire du bruit à bruire, injurier à vilainer, piquer à poindre ; et dans les noms, pensées à pensers, un si beau mot et dont le vers se trouvait si bien, grandes actions à prouesses, louanges à loz, méchanceté à mauvaistié, porte à huis, navire à nef, armée à ost, monastère à moutier, prairies à prées, … tous mots qui pouvaient durer ensemble d’une égale beauté, et rendre une langue plus abondante… Si nos ancêtres ont mieux écrit que nous, ou si nous l’emportons sur eux par le choix des mots, par le tour et l’expression, par la clarté et la brièveté du discours, c’est une question souvent agitée, toujours indécise. » Ce plaidoyer n’est point une boutade, et l’usage lui a même donné raison, puisqu’il a repris plusieurs des mots cités par Labruyère comme ayant alors disparu.
C’est une entreprise, c’est-à-dire un événement qui comprend un ensemble de faits ou d’actions qui doivent tendre au même but. […] L’influence de ce poème sur la vertu résulte de l’impression que fait chacune de ses parties considérée séparément, et de celle qui est produite par l’ensemble. […] Le nœud est l’ensemble des dangers et des obstacles qui s’opposent à la fortune, aux desseins, en un mot, à l’exécution de l’entreprise du héros.
Ajoutons que l’homme qui écrit pour l’enseignement ne doit pas, en général, exposer ses propres idées, ni les idées contestées ; mais bien celles qui sont communément reçues, et dont l’ensemble constitue véritablement la science, selon l’opinion du monde ; qu’ainsi un ouvrage classique pour la littérature doit toujours s’appuyer ou d’autorités incontestables, ou d’ouvrages antérieurs reconnus bons et acceptés partout comme tels.
La manière d’accorder un mot avec un autre mot, ou de faire régir un mot par un autre mot, s’appelle syntaxe : ainsi, la syntaxe est la manière de joindre les mots ensemble.
L’ensemble en est imposant.
. — Eh bien, cherchons-là ensemble. » Il la retrouvent. « Vous êtes un saint, monsieur l’abbé : vous avez retrouvé ma vache !
Je suppose, ce qu’à Dieu ne plaise, que toute notre Angleterre soit athée par principes, je conviens qu’il pourra se trouver plusieurs citoyens qui, nés tranquilles et doux, assez riches pour n’avoir pas besoin d’être injustes, gouvernés par l’honneur, et, par conséquent, attentifs à leur conduite, pourront vivre ensemble en société. […] nous mettons ensemble nos douleurs, nos résignations et nos ruines.
De là vient que, par une prérogative particulière, non-seulement chacun des hommes s’avance de jour en jour dans les sciences, mais que tous les hommes ensemble y font un continuel progrès à mesure que l’univers vieillit, parce que la même chose arrive dans la succession des hommes que dans les âges différents d’un particulier. […] Et afin que cette grande merveille parût accompagnée de tous les sujets possibles d’étonnement, le degré où les hommes n’avoient pu atteindre est rempli par une jeune reine, dans laquelle se rencontrent ensemble l’avantage de l’expérience avec la tendresse de l’âge, le loisir de l’étude avec l’occupation d’une royale naissance, et l’éminence de la science avec la foiblesse du sexe.
Que l’on se transporte maintenant dans un temple, au pied des autels, sous les yeux de Dieu même, et en présence de tout un peuple ; que l’on se figure une lice ouverte où l’éloquence et le zèle divin, aux prises avec les passions, les vices, les faiblesses, les erreurs de l’humanité, les provoquent les unes après les autres, quelquefois toutes ensemble, les attaquent, les combattent, les terrassent avec les armes de la foi, du sentiment et de la raison.