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126. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273

Dans ce vers, a, dernière voyelle de agricolam, qui est brève de sa nature, devient longue par position, parce qu’elle est suivie de deux consonnes, m et l.

127. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Je suppose que c’est ici votre dernière heure et la fin de l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, J. […] Il raconte le jugement que ce monarque prononça sur lui-même au milieu des revers de ses dernières années. […] et que sais-je si nos dernières défaites n’expiaient pas l’équité douteuse ou l’orgueil inévitable de nos anciennes victoires ? […] III, sc. dernière.) […] Ce n’est plus Virgile que vous écoutez ; vous êtes trop attentif aux dernières paroles de la malheureuse Didon pour penser à lui.

128. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Vous rappellerez sommairement les derniers mois de sa vie, son procès, ses réponses, son supplice. […] Donnez une idée sommaire de l’éloquence politique à la fin du dernier siècle et appréciez brièvement le génie de Mirabeau. […] Sa dernière lettre était datée de Smolensk, où les Français étaient entrés le 18 août 1812. […] – Quels sont, pendant les dernières années de Louis XIV, les hommes qui se proposèrent de réformer l’Etat ? […] Les guerres du dernier règne et la mauvaise administration des finances ont rendu difficile la charge de contrôleur général.

129. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399

Les quatre fins dernières de l’homme y sont traitées avec cette raison saine et religieuse, qui porte la conviction dans l’âme, et avec cette éloquence de sentiment qui la pénètre et la maîtrise. […] Aussi, voit-on le guerrier, dont la conscience est tranquille, affronter avec bien plus d’audace et d’intrépidité, les périls et la mort : Nous avons parlé souvent ensemble du prince Eugène, qui, dans toutes ses expéditions militaires, portoit sur lui l’Imitation de Jésus-Christ ; de l’immortel et vertueux Turenne, qui étoit de l’exactitude la plus scrupuleuse à remplir tous ses devoirs de religion ; de ce grand Condé, qui, vainqueur dans les plaines de Rocroi, se prosterna au milieu du champ de bataille, pour rendre ses hommages et ses actions de grâces au Dieu des armées, qui seul tient en ses mains la balance des combats et la destinée des empires ; de ce grand Condé, qui, dans ses derniers momens, pour détruire les injustes soupçons que la calomnie avoit voulu jeter sur sa foi, crut devoir déclarer qu’il n’avoit jamais douté des mystères de la religion, quoi qu’on eût dit, et dont la mort fut tout à la fois, et celle du héros, et celle du parfait chrétien.

130. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556

afin qu’un jour, à votre heure dernière, Contre tous vos péchés vous ayez la prière   D’un mendiant puissant au ciel ! […] Et puis, ils dormiront. — Alors, épars dans l’ombre, Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre, Qui naît aux derniers bruits du jour, à son déclin, Voyant de loin leur souffle et leurs bouches vermeilles, Comme volent aux fleurs de joyeuses abeilles, Viennent s’abattre en foule à leurs rideaux de lin !

131. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444

Par nous, vil peuple, assis aux derniers rangs, Troupe futile et des grands rebutée, Par nous, d’en bas, la pièce est écoutée.

132. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -

Fille du ciel, la poésie comme tous les beaux-arts, n’atteint sa fin dernière, a dit M. de Bonald, qu’en visant au bon et à l’utile.

133. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111

On sait de quelle manière Périclès s’adresse aux femmes d’Athènes dans l’oraison funèbre que lui prête Thucydide (II, 45), et, huit siècles plus tard, le rhéteur Ménandre, donnant des règles sur la manière de consoler dans une oraison funèbre, dit qu’il faut parler différemment aux hommes, aux enfants et aux fem mes, et que, pour ces dernières, il faut avoir soin d’abord « de relever un peu leur personnage par des éloges », ἵνα μὴ πρὸς φαῦλον ϰαὶ εὐτελὲς διαλέγεσθαι δοϰῇς πρόσωπον (Περὶ Ἐπιδειϰτιϰῶν, chap. 

134. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Mais, en général, aucun homme de goût ne pourra admirer une pièce ou le héros, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. […] Enfin, au dernier acte, et autant qu’il se peut, à la dernière scène, les difficultés s’aplanissent, le nœud se rompt, et le dénoûment arrive. […] Quand le sujet peut les fournir, cinq actes donnent à l’action une étendue avantageuse ; de grands événements y trouvent place ; de grands intérêts et de grands caractères s’y développent en liberté ; les situations s’amènent, les accidents s’annoncent ; les sentiments n’ont rien de brusque et de heurté ; le mouvement des passions a tout le temps de s’accélérer, et l’intérêt de croître jusqu’au dernier degré de pathétique et de chaleur. […] Les trois dernières surtout sont regardées comme les plus théâtrales, parce qu’elles paraissent fondées sur un principe de générosité et de grandeur : la vengeance sur la droiture et l’honneur, l’ambition sur le désir de la gloire, enfin, l’amour qui, lorsqu’il est chaste et légitime, est intéressant dans sa cause et dans son principe, et dont on doit montrer les suites funestes lorsqu’il est désordonné et coupable. […] En France, après les Mystères et les Miracles représentés en dernier lieu par les Confrères de la Passion, vinrent une foule de tragique : dont nous mentionnerons les plus célèbres : Jodelle, Robert Garnier, Mairet, Rotrou, le grand Corneille, Racine, Thomas Corneille, Pradon, Campistron, Duché, Crébillon, Lamotte, Voltaire, Guimond de Latouche, de Belloy, Lemierre, La Harpe, Ducis, Lefevre, Legouvé, Casimir Delavigne, etc.

135. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81

Les mots ηὐζήθη et προαγόντων rappellent cette phrase, analogue pour le sens, du dernier chapitre des Réfutations sophistiques, où Aristote revendique si noblement l’honneur d’avoir presque fondé la Logique : μέν γαρ τὰς ἀρχάς ɛύρόντɛς παντελῶς έπì μιϰρόν τɩ προήγαγον • οί δὲ νῦν ɛύδοϰιμοῦντɛς, παραλαɛόντɛς ϰαρά πολλών οίον έϰ διαδοχής τών ϰατά μέρος προαγαγόντων, οὕτως ηύζήϰασɩ.

136. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213

J’ai reçu avec un extrême plaisir, ma chère enfant1, ta lettre du 4 novembre dernier.

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