C’est que chaque ouvrage est un tout, et qu’elle travaille sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais ; elle prépare en silence les germes de ses productions ; elle ébauche par un acte unique la forme primitive de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. […] Le discours est la proposition développée ; la proposition est le discours en abrégé. » 3.
Il y a harmonie dans le style, qui est rapide ou lent, coupé ou périodique, serré ou développé, selon qu’il s’agit de prouver ou de peindre, de toucher ou de raisonner.
Hugo, dans un manifeste célèbre (Préface de Cromwell), a dit en parlant du grotesque : « Voilà un principe étranger à l’antiquité, un type nouveau introduit dans la poésie et, comme une condition de plus dans l’être modifie l’être tout entier, voilà une forme nouvelle qui se développe dans l’art.
Wey, et en résumant ce qu’il a développé sur cette matière : 1° Les sujets qui n’ont pas un caractère bien tranché.
C’était surtout vers la fin du jour qu’ils développaient toute leur beauté en se réunissant au couchant, où ils se revêtaient des plus riches couleurs, et se combinaient sous les formes les plus magnifiques.
Le sujet doit d’abord occuper la pensée ; lorsqu’il est choisi, on en jette le plan et on le développe par la méditation. […] La périphrase ou circonlocution est une figure par laquelle on substitue à l’expression simple d’une idée une expression plus développée. […] Ajoutons qu’en tous cas les lettres de condoléance doivent être un peu développées. […] Pour rendre une définition plus claire, on peut recourir à une comparaison courte, et même, si une clarté suffisante ressort du développement de l’une des trois qualités constitutives de la définition, on peut se dispenser de développer les deux autres. […] On nomme dialogue dramatique ou poétique, lors même qu’il est écrit en prose, celui qui représente une action plutôt qu’il ne développe une vérité.
Elle prépare en silence le germe de ses productions ; elle ébauche, par un acte unique, la forme primitive de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit.
Mais, frappé à mort par un mal que développèrent les excès du travail, il ne put que jeter sur le papier des aperçus, des éclairs.
Il est le premier qui ait su développer un talent original dans une œuvre de science laborieuse, sans perdre le charme du naturel, et sans l’étouffer sous l’artifice, comme fit Ronsard.
Ne parlons pas des bois d’orangers, ni des haies de citronniers ; mais tant d’autres arbres et de plantes étrangères que la vigueur du sol y fait naître en foule, ou bien les mêmes que chez nous, plus grandes, plus développées, donnent au paysage un tout autre aspect.
Cette première règle est d’une nécessité indispensable ; et je ne saurois mieux la développer, qu’en faisant voir de quelle manière les grands maîtres l’ont mise en pratique. […] C’est ce que l’auteur a fait dans le premier chant, où tout ce que la physique peut fournir à la poésie, et la métaphysique à la raison, se trouve décrit et développé de la manière la plus noble et la plus distincte. […] Dans la seconde, on développe d’une manière un peu plus précise et plus circonstanciée, le véritable sujet de la pièce, soit par un récit, soit par les discours des personnages. […] Le poëte a dû d’abord choisir ce caractère, ensuite imaginer, arranger, distribuer une action propre à le faire connoître et à le développer. […] Il seroit inutile ici d’approfondir et de développer ces différentes raisons, sur lesquelles on étaie les deux sentimens opposés touchant l’amour dans la tragédie.