Il veut que, outre la propriété et la justesse, qui sont plutôt un défaut évité qu’une beauté acquise, il y ait dans ses œuvres un certain nombre de mots qui frappent et qui piquent l’attention de l’auditeur. […] Quelques modernes sont tombés dans le même défaut. […] Énée à la déesse Répond ce peu de mots : La jeune chasseresse… La Harpe s’est élevé très fortement contre ce défaut, à l’occasion de Ronsard. […] A quels poèmes conviennent les rimes plates, et quels sont les défauts à éviter dans ces sortes de rimes ?
Dans la traduction française, j’ai voulu surtout donner un calque fidèle de l’original et rendre sensibles les défauts comme les mérites du style d’Aristote.
Si l’on admet entre elles une division fictive, ce n’est que pour venir en aide à notre faiblesse, et nous faire mieux saisir les qualités et les défauts qui affectent plus spécialement chacune d’elles, quand l’une ou l’autre n’atteint pas le but commun. […] Quelques rhéteurs ont été jusqu’à admettre, pour certains genres d’ouvrages, le style sec ; comme si l’on pouvait jamais supposer pour qualité distinctive d’une classe d’écrits un caractère qui toujours et partout est un défaut.
Dépourvu de mètre et de forte accentuation, le vers français est un peu monotone ; il cherche à racheter ce défaut par la coupe qu’on appelle césure, et par la rime. […] Il y a enjambement quand le repos manque à la fin du vers, et qu’il y a un rejet du sens au commencement du vers suivant : L’enjambement est un défaut, quand il ne sert pas à produire une beauté.
III La jeunesse a ce défaut (ou si l’on veut cette qualité) de pousser les principes à leurs extrêmes conséquences. […] Écoutez docilement leurs conseils, assistez à leurs conférences, suivez toutes leurs plaidoiries ; mais gardez-vous, au nom du ciel, de copier leurs gestes et leur déclamation, vous ne leur prendriez que leurs défauts.
Mais le siècle de Périclès ne fut pas seulement plus original que le siècle d’Auguste, il fut plus fécond, plus universel ; le théâtre, l’éloquence, la philosophie, qui sont ses plus beaux titres de gloire, font défaut au siècle d’Auguste chez les Romains. […] Plan. — La critique littéraire est l’art d’apprécier les mérites et les défauts des ouvrages de l’esprit. […] Ce sont là des traits de son caractère qui rachètent en grande partie les défauts que nous avons signalés, et qui sont même un titre à notre sympathie. […] Aristote, d’ailleurs, dit qu’il y a des défauts qu’il faut laisser dans un poème quand on peut espérer qu’ils seront bien reçus21 ». […] Quant aux qualités littéraires et morales qui conviennent à l’historien, Colbert sait de reste qu’elles ne feront jamais défaut à Racine.
Divers problèmes de critique au sujet des défauts de la poésie.
Ce qui aurait le défaut contraire.]
C’est un défaut du système poétique du dernier siècle. […] Racontait-il quelques-unes de ces actions qui l’ont rendu si célèbre, on eût dit qu’il n’en avait été que le spectateur, et l’on doutait si c’était lui qui se trompait ou la renommée. » La litote est la figure favorite de la modestie et de la prévention, comme lorsque Molière, à l’imitation de Lucrèce, prouve, dans le Misanthrope, que la passion sait donner des noms favorables même aux défauts des personnes aimées, La pâle est au jasmin en blancheur comparable… etc.
Un genre d’exercice qui réunit à la fois l’utilité de la lecture et le charme de la conversation, c’est de lire, non pas seul, mais avec une personne qui soit en état de sentir les beautés ou les défauts du livre, et de vous communiquer ses impressions. […] Son devoir n’est pas seulement de blâmer les défauts, mais aussi de faire ressortir les beautés d’un ouvrage.
Souvent les poëtes tombent dans les défauts opposés à ceux qu’ils veulent éviter. — 38. […] Ainsi, faute de talent et de goût, on n’évite un défaut, que pour tomber dans un vice. […] Tout le monde ne sent pas le défaut d’harmonie dans les vers : aussi, que de poëtes ont trouvé à Rome une indulgence qu’ils ne méritaient pas ! […] si un copiste, averti sans cesse, et sans cesse retombant dans la même faute, est indigne de pardon ; s’il est naturel de siffler l’artiste maladroit qui touche éternellement à faux la même corde : ainsi, dans l’écrivain presque toujours en défaut, je ne vois plus qu’un Chérile, un méchant poëte, chez qui deux ou trois vers passables me font sourire en m’étonnant : tandis que j’en veux au sublime Homère, s’il sommeille quelquefois ; et pourtant, n’est-ce pas bien pardonnable dans un long poëme ? […] 85La fuite d’un défaut 86mène dans un vice (un défaut plus grand), 87si elle manque d’art.