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191. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111

Surtout il ne faut pas croire que les philosophes anciens aient toujours, et en tout point, méconnu la dignité morale de la femme. […] Malgré l’autorité d’un tel critique et de ceux qui l’ont suivi, je crois que ces mouvements d’une âme qui cède d’abord à la douleur et se roidit ensuite contre elle, sont conformes à la nature, conformes à l’esprit du théâtre grec, qui en avait fait le sujet et la leçon de la tragédie. » (M.

192. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »

Nous croyons cet ouvrage utile aux élèves qui, après avoir terminé les classes de grammaire, veulent commencer un cours suivi, raisonné, progressif de littérature, où la pratique s’appuie constamment sur les préceptes. […] Nous croyons cette étude d’une utilité incontestable, non pour former des poètes, — les vrais poètes sont aussi rares que les fleurs de l’aloès, — mais pour donner à la jeunesse une idée de l’harmonie du vers.

193. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -

Les autres se pavanent sur la considération de leur beauté, et croient que tout le monde les muguette1 : tout cela est extrêmement vain, sot et impertinent : et la gloire qu’on prend de si faibles sujets s’appelle vaine, sotte et frivole. […] On croirait parfois lire du Montaigne, avec moins de force, et plus de gentillesse.

194. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21

Ils les changent et les corrompent, quand ils sortent de l’enfance ; ils croient qu’ils peuvent imiter ce qu’ils voient faire aux autres : or il y a toujours quelque chose d’incertain et de faux dans toute imitation1 ; chacun veut alors être un autre, et n’être pas ce qu’il est ; ils cherchent une contenance hors d’eux-mêmes, et un autre esprit que le leur2. […] je croyais que vous étiez au milieu des pompes et des félicités de la cour, et je n’ai rien su de l’état où vous avez été ; personne assurément n’a osé me l’apprendre ; cette excuse est bonne pour me justifier auprès de vous ; mais elle ne me justifie pas auprès de moi, et mon cœur, qui me dit tant de belles choses de vous, devrait bien aussi me dire quand vous êtes malade.

195. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237

Ne croyez pas, Monsieur le Général en chef, que j’entende par là qu’il ne soit pas possible de la sauver par la force des armes ; mais, dans la supposition que les chances de la guerre vous deviennent favorables, l’Allemagne n’en sera pas moins ravagée1. […] Je vous prie de croire, Monsieur le Général en chef, à mes sentiments d’estime et de considération distinguée.

196. (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »

Rappelé, après vingt ans d’interruption, dans une carrière que j’ai toujours aimée, que j’avais choisie de préférence à toute autre, et dont la force seule des événements avait pu m’éloigner, je n’ai pas cru pouvoir mieux témoigner ma reconnaissance au Chef suprême de l’Enseignement, qu’en donnant à cette nouvelle édition du Cours complet de Rhétorique, tous les soins dont je puis être capable. […] Cela peut être ; mais j’ai cru cependant que de l’étude raisonnée de ces rhéteurs fameux, il pouvait résulter, en matière de goût et d’éloquence, un cours complet de doctrine qui ne serait ni sans intérêt ni sans utilité.

197. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81

Je n’ose pas croire ici que ma traduction donne le seul sens convenable. […] J’ai cru me rapprocher davantage de la pensée d’Aristote en serrant son texte de plus près.

198. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXV. » pp. 131-134

Quant au caractère général des problèmes qui y sont discutés, voy. l’Essai sur l’Histoire de la Critique, p. 123, où je crois avoir montré combien de subtilités puériles se mêlaient à l’érudition d’Aristote et à sa philosophie. […] ) Boileau, il est vrai, ne parle pas tout à fait aussi nettement que le laisserait croire cette habile citation.

199. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213

Le monde politique est aussi réglé que le monde physique ; mais comme la liberté de l’homme y joue un certain rôle, nous finissons par croire qu’elle y fait tout3 L’idée de détruire ou de morceler un grand empire est souvent aussi absurde que celle d’ôter une planète du système planétaire. […] Tu crois, peut-être, chère enfant, que je prends mon parti sur cette abominable séparation !

200. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109

Vous croyez voir la flotte des Troyens qui fuit le rivage, et la reine que rien n’est capable de consoler : vous entrez dans tous les sentiments qu’eurent alors les véritables spectateurs. […] me croyez-vous incapable de les reconnaître ? […] Mais tout n’est pas également coulant : il y a des choses que je croirais un peu trop tournées.

201. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204

on nous ruine en fêtes : L’une fait tort à l’autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône. » Le financier, riant de sa naïveté3, Lui dit : « Je veux vous mettre aujourd’hui sur le trône Prenez ces cent écus : gardez-les avec soin,     Pour vous en servir au besoin. » Le savetier crut voir tout l’argent que la terre     Avait, depuis plus de cent ans,     Produit pour l’usage des gens. […] Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis,     Je crois que le ciel a permis     Pour nos péchés cette infortune. […] Nous avons cru inutile, en général, d’indiquer les auteurs auxquels La Fontaine à emprunté le sujet de ses fables, ce travail se trouvant déjà fait avec beaucoup d’exactitude dans plusieurs éditions.

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