Je me fatiguerais à te tracer le cours Des outrages cruels qu’il me fait tous les jours. […] Il la suit : et tous deux, d’un cours précipité, De Paris à l’instant abordent la cité. […] Marmontel a médit de lui : mais La Bruyère et Vauvenargues l’ont jugé avec élévation ; et, de son temps déjà, Saint-Evremond l’avait ainsi apprécié : « Il n’y a point d’auteur qui fasse plus d’honneur à notre siècle que Despréaux : en faire un éloge plus étendu, ce serait entreprendre sur ses ouvrages, qui le font eux-même. » La Harpe lui a consacré l’un des meilleurs articles de son Cours de littérature.
Ces gens-là, étant touchés du désir d’arrêter le cours des calamités présentes, avaient le même objet, quoique par un différent motif, que ceux qui étaient intéressés par leur fortune ou par leur haine particulière contre le principal ministre. […] La flatterie est une fausse monnaie qui n’a de cours que par notre vanité. […] Au reste, quand ce grand Dieu a choisi quelqu’un pour être l’instrument de ses desseins, rien n’en arrête le cours : ou il enchaîne, ou il aveugle, ou il dompte tout ce qui est capable de résistance180. […] Encore une fois, tout est vain en l’homme, si nous regardons le cours de sa vie mortelle ; mais tout est précieux, tout est important, si nous contemplons le terme où elle aboutit et le compte qu’il en faut rendre. […] L’on ne songe qu’à se flatter soi-même par toutes sortes de plaisirs, lorsque la mort arrête soudainement le cours de ces folles joies.
Figurez-vous, dans une plaine entourée de collines et baignée de deux rivières, un amas de monuments gothiques et grecs, d’églises, de colléges, de cours et de portiques, parmi des rues calmes, terminées par des perspectives d’arbres et de prairies. […] On traverse des cours silencieuses, en rencontrant çà et là des jeunes gens portant une toque sur la tête et une toge sur leurs épaules ; point de foule, point de bruit : une gravité dans l’air comme dans les murs noircis par l’âge ; car il me semble qu’ici on ne répare rien, de peur de commettre un crime contre l’antiquité.
Qui me rendra des eaux le cours limpide et frais ? […] c’est bien en effet d’un autre ; et, dans son cours, Sur ma tête blanchie imprimant son passage, Le temps n’a pas changé seulement mon visage.
Va, cours, vole et nous venge. […] La Harpe, moins heureux toutefois en jugeant Corneille que lorsqu’il apprécie Racine ; Geoffroy, dans son Cours de littérature dramatique ; Lemercier, dans son Cours analytique de littérature générale ; les Observations critiques de Palissot, dans son édition de Corneille ; le travail que François de Neuf-château joignit à la collection des Chefs-d’œuvre de cet auteur (Didot, 1814-1819) ; l’Histoire de la littérature française de M. […] Au sujet des sentiments qui animent don Diègue, on consultera avec fruit, dans le Cours de littérature dramatique de M.
marquis, que l’on voit de fâcheux tous les jours Venir de nos plaisirs interrompre le cours ! […] De nos jours aussi, sa vie et ses œuvres ont été le sujet des travaux de nombreux critiques : on citera parmi eux Lemercier, tome II de son Cours analytique de la littérature générale ; M.
Il dit ailleurs : Les puissantes faveurs dont Parnasse m’honore, Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possédai jeune, et les possède encore Au déclin de mes jours. […] La destruction d’un homme sensible qui expire au milieu de ses amis désolés, et celle d’un papillon que l’air froid du matin fait périr dans le calice d’une fleur, sont deux époques semblables dans le cours de la nature.
qu’il est triste de voir des vivants, d’entrer en conversation, de revoir le cours ordinaire des choses, quand tout est changé au cœur ! […] Il vient tant de choses à la laveuse qui sait voir dans le cours de ce ruisseau !
Quelle est la division la plus naturelle d’un cours complet de littérature ? […] De là, la division du Cours en trois grandes parties qui feront autant de volumes, et que nous désignerons par les trois mots suivants : Style, Poétique, Rhétorique.
Qu’importe que César continue à nous croire, Pourvu que nos conseils ne tendent qu’à sa gloire ; Pourvu que dans le cours d’un règne florissant Rome soit toujours libre, et César tout-puissant ? […] Doutez-vous que l’Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient finir son cours ? […] Et que m’a fait à moi cette Troie où je cours ? […] Il applaudit, il blâma ; et l’éloge comme le blâme étaient des arrêts dans sa bouche. » (Géruzez, Cours de Littérature.)
Le Meschacebé 1 Ce fleuve, dans un cours de plus de mille lieues, arrose une délicieuse contrée, que les habitants des États-Unis appellent le nouvel Éden, et à laquelle les Français ont laissé le doux nom de Louisiane. […] Suspendus sur le cours des ondes, groupés sur les rochers et sur les montagnes, dispersés dans les vallées, des arbres de toutes les formes, de toutes les couleurs, de tous les parfums, se mêlent, croissent ensemble, montent dans les airs à des hauteurs qui fatiguent les regards. […] Cette voûte des cieux, mélancolique et pure, Ce demi-jour si doux levé sur la nature, Ces sphères qui, roulant dans l’espace des cieux, Semblent y ralentir leur cours silencieux ; Du disque de Phébé la lumière argentée, En rayons tremblotants sous ces eaux répétée, Ou qui jette en ces bois, à travers les rameaux, Une clarté douteuse et des jours inégaux ; Des différents objets la couleur affaiblie, Tout repose la vue, et l’âme recueillie.