Mais, pour obtenir à cet égard des résultats satisfaisants, il faudra, avant tout, qu’il s’assujettisse lui-même à un travail sérieux, et que, dans la préparation des auteurs, il se rende un compte exact de tout ce qu’il y a de richesse, d’élégance, d’harmonie dans le style, et, en un mot, de toutes les beautés littéraires comprises dans le texte qu’il doit analyser.
La deuxième, qui est la plus belle et la plus fréquente parmi les odes d’Horace (il y en a trente-sept de ce genre), comprend deux alcaïques, un iambique dimètre redondant (de quatre pieds et une syllabe) et un petit alcaïque (deux dactyles et deux trochées).
Lamartine a bien compris cette mission sainte de l’élégie : sa poésie est vraiment celle des cœurs tendres et affligés.
La première comprendra les règles générales du style ; la seconde, les moyens de se former le style ou de s’initier à l’art d’écrire.
Le lecteur ou l’auditeur qui comprend sans peine la marche des idées, voit avec plaisir toutes les parties s’enchaîner et se déployer sans confusion. […] Pour mieux comprendre la disposition oratoire et suppléer aux citations que nous n’avons pu faire ici, il faut choisir quelque discours éloquent dans Démosthène, Cicéron, Bossuet, Bourdaloue ou Massillon, en faire l’analyse, examiner le plan, la marche, la distribution des parties : ce travail sera d’une grande utilité pour l’intelligence des principes de rhétorique énoncés ci-dessus.
Il ajoute de nouveaux modèles à ceux dont il nous fait si bien comprendre et sentir les mérites. […] S’il n’est que savant, il répétera froidement et sans effet ce qui a été mieux dit par d’autres ; s’il n’est qu’inspiré, il risquera de parler dans une langue qui ne sera comprise que de lui.
Dans ce mot contraction, il faut comprendre la synérèse ou crase, qui a lieu quand deux voyelles sont réunies en une seule par la rapidité de la prononciation, comme suâvis, suêtus, suâdes, cui, deêst, anteîre, etc. ; la syncope, ou suppression d’une syllabe, comme dî pour dii, mî pour mihi, nîl pour nihil, virûm pour virorum, amârunt pour amaverunt.
Le dix-septième siècle, si poli et si solennel, devait mieux comprendre la littérature latine que la littérature grecque, mieux sentir Virgile qu’Homère, mieux apprécier Cicéron que Démosthène. […] Si peu fait pour comprendre le grand style lyrique qu’il préférait Bertaut à Pindare, il traite la poésie sacrée en amateur tout mondain et il y apporte toutes les qualités qui ont brillé dans ses œuvres profanes : une versification ferme, soutenue, et un langage élevé qui n’a point vieilli. […] Tout le monde, y compris les beaux esprits, avait applaudi à ces chefs-d’œuvre ; cependant des critiques reprochèrent au grand poète de n’y avoir pas assez mis de héros. […] Pendant dix ans il régna sans partage dans la tragédie, et il fallut l’Andromaque de Racine pour faire comprendre la faiblesse de ses pièces, généralement empruntées aux romans de mademoiselle de Scudéri et de la Calprenède, où il donnait aux héros de l’antiquité et du Moyen-Âge le langage et les sentiments des ruelles. […] Le premier comprend les six premiers livres ; l’auteur les publia sous le titre modeste de Fables choisies mises en vers par M. de La Fontaine, en 1668.
La poésie pastorale ou bucolique comprend l’idylle et l’églogue : le mot idylle veut dire petite pièce, petit tableau ; et le mot églogue, pièce de choix.
Les grandes divisions d’une poétique complète, qui nous seront fournies, ainsi que les divisions secondaires, par la définition qui est en tête de cet ouvrage, peuvent se réduire à deux : la première comprendra ce qui concerne la poésie considérée d’une manière générale, c’est-à-dire, sa nature, sa forme, et les qualités qu’elle exige du poète ; et la seconde renfermera ce qui regarde la poésie considérée en particulier ou les différents genres qu’elle renferme, genres principaux ou grands genres, et genres secondaires.
Les savants disent pourquoi, et les autres ne peuvent les comprendre. […] Je vous fais toute cette topographie afin que par la suite vous compreniez mieux quelques détails qui pourront se rencontrer. » 2.