Ces courtes observations nous suffiront, j’espère, pour faire comprendre ce que l’on entend par sublime de diction. […] Cette dernière classe est fort nombreuse sans doute, puisqu’elle comprend Platon et Aristote sous le rapport du style. […] Satisfait de se faire comprendre, l’auteur ne cherche à plaire, ni à l’imagination, ni à l’oreille. […] Cette période comprend cent cinquante ans environ. […] On ne peut appeler éloquent l’orateur qui parle devant une assemblée sur un sujet qu’aucun ou peu d’auditeurs peuvent comprendre.
Cette tendance morale qu’il faut donner aux travaux littéraires de la jeunesse est, en général, parfaitement comprise par les hommes qui participent à l’honneur de l’élever. […] Jules, désespéré, et ne pouvant comprendre comment il s’est attiré cette injuste haine, rentre tristement dans sa chambre et n’en sort plus. […] Il comprend tout : le généreux enfant qui lui a sauvé la vie va perdre son honneur pour ne pas le dénoncer. […] On comprend que dans un tel discours il faut autant de sentiment que de raisonnement. […] Basile comprit qu’on l’avait trahi ; il maudit sa fatale précipitation.
Le genre délibératif servait à conseiller et à dissuader, et comprenait la discussion des grandes affaires portées au sénat ou devant l’assemblée du peuple. […] L’état de la cause comprend les questions de fait et les questions de droit. […] On comprend sous ce titre tout ce qui est propre à établir l’opinion de la vérité d’un fait par les choses relatives. […] Alors le second terme de la proposition ou l’attribut, se trouve compris dans le même mot avec la copule. […] Le ridicule et la raillerie qui excitent le rire, sont donc justement compris au nombre des moyens d’émouvoir.
Mme de Wollzogen, une amie digne de le comprendre, lui demanda, quelques heures avant sa mort, comment il se trouvait : Toujours plus tranquille, lui répondit-il. […] Grâce à cette direction nouvelle et plus élevée, des parties entières de l’histoire ancienne et moderne ont été rajeunies et replacées dans leur vraie lumière, chaque époque mieux comprise a été mieux dépeinte. […] L’accusation des Irlandais l’avait seule étonné un moment : il ne pouvait comprendre qu’un royaume jusque-là si soumis, si empressé même à le flatter et le servir, eût ainsi changé tout à coup. […] Vainement des hommes plus éclairés qu’eux élevaient la voix pour leur conseiller la modération et la prudence, ils n’écoutaient rien ; ils se perdaient faute de comprendre ; et l’on disait : Le doigt de Dieu est là. […] L’ouvrage se termine au drame suprême de Waterloo, et comprend vingt volumes.
Mais pour moi, je vous avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre et à le croire, et j’ai toujours trouvé cela trop beau pour être véritable. […] comprenez-vous bien ce que je sentis en montant ce degré683 ? […] Comprenez-vous bien tout ce que je souffris ? […] Vous ne comprenez pas que cela puisse jamais revenir à Picard. […] Vous ne comprenez pas encore où cela peut aller.
Ce genre n’a donc pas de bornes déterminées ; il peut comprendre tous les traités, réguliers ou non, sur la philosophie, sur la morale, sur les arts et les sciences ; tous les livres de théorie, les études et les descriptions de la nature, les livres d’éducation, etc.
J’ai tâché d’exposer avec précision et avec clarté les règles des différents Ouvrages en prose ; du Discours oratoire en général, des Discours sacrés, des Discours du barreau, des Discours académiques, des Discours politiques, du genre historique, des Ouvrages didactiques, du Roman : et, après quelques notions préliminaires sur la versification française et sur la poésie en général, j’ai tracé les règles des différents Ouvrages en vers ; de tous ceux qui peuvent être compris sous le titre de Poésies fugitives ; des petits Poèmes et des grands Poèmes.
Photius, Cod. 161, parlant des sujets compris dans la compilation du sophiste Sopater : περὶ θεῶν….
Habile à varier les formes de l’admiration, comme à insinuer le blâme, il expose et comprend plus qu’il ne conclut, et c’est à l’état d’épigrammes qu’il faut saisir parfois ses arrêts1. […] Louis XIV, la première fois qu’il entendit Bossuet, jeune encore, fit écrire au père de l’éloquent apôtre, pour le féliciter d’avoir un tel fils ; il avait compris que l’orateur de son siècle1 était né.
Le goût est pour lui une sorte de conscience morale, et ses jugements nous font comprendre les relations nécessaires qui unissent le bien dire au bien penser. […] On reproche à Cicéron de n’avoir pas compris son temps, de n’avoir pas vu que le moment était arrivé où l’ancien gouvernement ne pouvait plus subsister et où il était nécessaire que le pouvoir d’un seul mit un terme aux compétitions armées des grands.
Le grec est ici d’une concision difficile à justifier, mais, heureusement, assez facile à comprendre.