Les comparaisons que fait l’auteur de ces Grecs et de ces Romains, sont d’une justesse et d’une sagacité d’esprit admirables.
Quant a leur théâtre, une vue particulière qui nous a guidé souvent dans la composition du recueil tout entier, comme en feront foi plus d’une des notes qui accompagnent nos citations, nous a particulièrement dirigé dans le choix de celles qu’il nous a fournies : nous avons de préférence reproduit quelques scènes ou fragments de scènes qui offraient des éléments de comparaison avec les écrivains latins ou grecs, poètes ou prosateurs, qu’associent à nos poètes français les programmes des classes auxquelles notre recueil s’adresse.
Quand le poète vent établir des principes de morale ou de physique, il doit, sans manquer en aucune manière à l’exactitude et à la précision, les orner de toutes les images, de toutes les comparaisons, de toutes les figures propres à donner de l’intérêt et de l’agrément à sa composition.
Nos notes sont donc surtout, soit des éclaircissements historiques, biographiques, littéraires, soit des indications de rapprochements et de comparaisons, quand l’élève peut en trouver par lui-même les textes, ou les citations mêmes, quand il ne peut y avoir recours, soit quelques vues générales brièvement résumées. […] Ceulx des temps voisins à Virgile se plaignoient de quoy aulcuns luy comparoient Lucrèce : ie suis d’opinion que c’est à la verité une comparaison ineguale ; mais i’ay bien à faire à me r’asseurer en cette créance, quand ic me treuve attaché à quelque beau lieu de ceulx de Lucrèce. S’ils se picquoient de cette comparaison, que diroient ils de la bestise et stupidité barbaresque de ceulx qui luy comparent à cette heure Arioste ? […] Si n’y a il bon iuge qui les treuve à dire134 en ces anciens, et qui n’admire plus sans comparaison l’eguale polissure et cette perpetuelle doulceur et beaulté fleurissante des epigrammes de Catulle, que touts les aiguillons de quoy Martial aiguise la queue des siens. […] Cette mienne conception se recognoist mieulx, qu’en tout aultre lieu, en la comparaison de l’Aencïde et du Furieux136 : celuy là on le veoit aller à tire d’aile, d’un vol hault et ferme, suyvant tousiours sa poincte ; cettuy cy, voleter et saulteler de conte en conte, comme de branche en branche, ne se fiant à ses ailes que pour une bien courte traverse, et prendre pied à chasque bout de champ, de peur que l’haleine et la force luy faille : Excursusque breves tentat137.
Les épines attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui de tout temps ont inondé la terre.
Cette qualité consiste à emprunter ses expressions, ses comparaisons, ses descriptions, soit du caractère de l’époque à laquelle se rapporte le fait que l’on raconte, soit de la nature du climat, des habitudes, des mœurs particulières des habitants chez lesquels il s’est passé : ainsi les faits qui se rapportent à notre époque du moyen âge, ou à nos temps modernes, doivent avoir le cachet original de chacune de ces époques ; les faits qui s’accomplissent en Orient chez les Turcs ou en Occident chez les Espagnols devront différer, quant à la peinture des mœurs et du caractère de ces deux peuples.
. — Comparaison de la tragédie et de l’épopée. […] Chapitre IX Comparaison de l’histoire et de la poésie. — De l’élément historique dans le drame. — Abus des épisodes dans le drame. — De la péripétie35, considérée comme moyen dramatique. […] Chapitre XXIV Comparaison de l’épopée avec la tragédie. — Nombreux mérites d’Homère. […] Donc, comme nous disons que le bien est la chose que nous devons adopter pour elle-même et non en vue d’une autre chose, et encore ce à quoi tendent tous les êtres224, et ce que pourraient adopter tous les êtres doués d’intelligence et de sens, et la faculté d’accomplir et de conserver, ou encore la conséquence de cette faculté, et la chose qui détermine la fin de nos actes ; comme, d’autre part, la fin, c’est ce en vue de quoi s’accomplissent les autres actes ; que ce qui est bon pour tel individu est ce qui subit une action de cette nature par rapport à cet individu, il s’ensuit, nécessairement, que les quantités plus grandes que l’unité ou que les quantités moindres, comparaison faite de l’unité et de ces quantités moindres, ce sera un plus grand bien.
Les adjectifs meilleur, moindre, pire, marquent seuls et par eux-mêmes une comparaison.
Non d’ailleurs que Montesquieu n’exige de toute loi positive, pour être digne de respect, qu’elle soit l’expression de la justice absolue, et c’est lui qui a écrit ces belles paroles : "Dire qu’il n’y a rien de juste ni d’injuste que ce qu’ordonnent ou défendent les lois positives, c’est dire qu’avant qu’on eût tracé des cercles, tous les rayons n’étaient pas égaux. » Montesquieu a vraiment ainsi créé la science politique en la fondant tout à la fois sur le principe de la justice éternelle et sur la comparaison approfondie des différentes constitutions. […] Je vois de tous côtés des gens qui parlent sans cesse d’eux-mêmes ; leurs conversations sont un miroir qui présente toujours leur impertinente figure : ils vous parleront des moindres choses qui leur sont arrivées, et ils veulent que l’intérêt qu’ils y prennent les grossisse à vos yeux ; ils ont tout fait, tout vu, tout dit, tout pensé : ils sont un modèle universel, un sujet de comparaisons inépuisables, une source d’exemples qui ne tarit jamais. […] Philippe II n’avait jamais combattu ; il n’était, après tout, qu’un tyran laborieux, sombre et dissimulé ; et sa prudence ne pouvait entrer en comparaison avec la valeur et la franchise de Henri IV, qui, avec ses vivacités, était encore aussi politique que lui. […] Les épines attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui, de tout temps, ont inondé la terre. […] C’est la comparaison qui le dégrade : on le regarde, on le juge, non pas en lui-même, mais relativement au cheval : on oublie qu’il est âne, qu’il a toutes les qualités de sa nature, tous les dons attachés à son espèce ; et on ne pense qu’à la figure et aux qualités du cheval, qui lui manquent, et qu’il ne doit pas avoir.
., comparaison.
Ainsi, on doit rejeter les hyperboles, les comparaisons directes, les apostrophes aux êtres insensibles, excepté lorsque le personnage qui parle est sous l’impression d’une passion qui remplit toute son âme, ou dans un moment d’enthousiasme.