La Lettre de madame de Sévigné que nous citons ici nous offre un modèle parfait de ce genre de style. […] Nous ne saurions citer un meilleur exemple pratique que le brillant Discours de Buffon sur le style, prononcé le jour de sa réception à l’Académie française. […] Les écrits de ces hommes immortels sont entre les mains de tous, et il serait superflu de citer ici quelques-unes de leurs œuvres pour justifier leur réputation si solidement établie. […] Les psalmistes trouvent encore une source d’agrément dans certaines oppositions qui en réalité sont une sorte de comparaison ; nous en citons une ici que notre illustre Buffon aurait été fort heureux de rencontrer sous sa plume : Le Soleil Vous avez appris au soleil l’heure de son coucher.
Mais en général, et surtout dans les affaires civiles, je proscrirai cette éloquence canine, comme l’appelait Appius, qui aboie et qui mord, je recommanderai la modération dans l’exorde tiré de la personne de l’adversaire, et ce système, en dépit de quelques exemples modernes que l’on pourrait citer, est beaucoup plus dans notre civilisation et dans nos mœurs que les emportements des avocats de l’antiquité. […] Commencements de romans fort répandus, il y a quelques années, ci dont Il n’est pas même nécessaire de citer les titres.
Citons parmi les poètes descriptifs : en France : Saint-Lambert, Delille, Michaud, Campenon. — En Angleterre : Young, Akenside, Grahame, Campbell, Byron, Shelley. — En Danemark : Tullin.
Quelquefois on réunissait un certain nombre de caractères hiéroglyphiques : ainsi un serpent, avec une tête d’épervier, désignait la nature et Dieu qui veille sur cite. […] Les mots que nous venons de citer sont placés dans les grammaires sous le nom de prépositions ou mots qui se mettent devant les substantifs. […] Ainsi, dans le poëme que nous citions tout à l’heure, Boileau met l’Élégie après l’Idylle, l’Ode après l’Élégie, le Vaudeville après la Satire, l’Épopée après la Tragédie. […] On a pu remarquer une litote au milieu des hyperboles que nous venons de citer. […] Condillac cite cet exemple dans son ouvrage, en recommandant de ne point l’imiter.
Elle contient de trop grandes leçons de vertu, pour que je doive craindre de la citer tout entière. […] On ne parle plus des lettres de Balzac et de Voiture, que pour les citer, les premières comme des modèles de style ampoulé, et les autres comme des modèles d’affectation.
Profitons de l’occasion pour citer cette bonne pensée d’un ancien, de Guillaume du Vair : « La main du pauvre est la bourse de Dieu. […] Je me suis laissé raconter une anecdote, dont je ne garantis pas l’authenticité, mais que l’on peut citer ici : Un illustre maréchal, qui avait l’humeur très-vive, donne un ordre qu’un jeune officier exécute mal, et, dans un mouvement d’impatience, il lève sa cravache comme s’il allait frapper.
C’est le lieu de citer cette belle page de Lacordaire sur la conscience du genre humain : « Si je trahis ma conscience, si Bacon de Vérulam, chancelier d’Angleterre, manque à l’honneur de sa magistrature, tout un peuple se lèvera pour le juger. […] Un gueux n’est point tourmenté du désir d’être roi ; un roi ne veut être dieu que quand il croit n’être plus homme. » On nous saura gré de citer cette page de Lacordaire. […] Citons un passage dont l’accent est aussi ému : « Je me souviens d’avoir passé une nuit délicieuse hors de la ville (à Lyon), dans un chemin qui côtoyait le Rhône ou la Saône, car je ne me rappelle pas lequel des deux.
Quintilien, que nous nous plaisons à citer, parce qu’il serait difficile de trouver une autorité plus respectable sous tous les rapports ; Quintilien établit partout comme un principe incontestable, que le talent de bien parler exige celui de bien vivre ; et Caton définissait l’orateur un homme vertueux, doué du talent de la parole : orator vir bonus, dicendi peritus .
Cela ressort très-bien de l’exemple donné plus bas par Aristote : les sujets traités dans les huit ou dix tragédies qu’il cite, se succédaient, sans se tenir par le lien d’une véritable action dramatique, et avec des développements à peu près égaux, dans les poëmes où les auteurs tragiques les avaient pris pour les mettre sur la scène.
Quant à l’exemple que cite Aristote, Dacier le croit interpolé il l’interprète de travers, après avoir lui-même choisi d’autres exemples dans Homère.
La fable convenait singulièrement à l’esprit fin et naïf de nos pères : outre les nombreux fabliaux que nous présente le moyen-âge, citons le recueil de fables de Marie de France, tirée en partie d’Ésope.