Cet écrivain, dont la diction est habituellement faible et médiocre, et qui imitait Virgile, dit La Harpe, comme Duché et Lafosse ont depuis imité Racine, doit ses plus beaux vers à la prose de Tite-Live, dont il emprunte souvent les expressions heureuses et les tours hardis.
Homère et Virgile excellent dans ce grand art de peindre : leurs poèmes offrent une suite de tableaux de la dernière force et de la plus grande vérité.
Moïse, Homère, Platon, Virgile ne sont au-dessus des autres écrivains que par leurs expressions et leurs images. » (Caractères, chap.
Comparez aux plaintes de Didon dans Virgile.
L’autre2 fait revivre Virgile parmi nous, transmet dans notre langue les grâces et les richesses de la latine, compose des romans qui ont une fin, en bannit le prolixe et l’incroyable, pour y substituer le vraisemblable et le naturel.
Boileau, voulant critiquer les mauvais auteurs de son temps, affecte de les louer ainsi : Je le déclare donc, Quinault est un Virgile ; Pradon comme un soleil en nos ans a paru ; Pelletier écrit mieux qu’Ablancourt ni Patru.
Avouez que ni Cicéron, ni Varron, ni Lucrèce, ni Virgile, ni Horace n’eurent la moindre part aux proscriptions.
Écolier extraordinaire, il allait d’instinct vers les intelligences royales, vers les plus divins des poëtes : Homère et Virgile furent ses maîtres, avant le jour où, dans la Bible, il reconnut le livre par excellence, la source même de son propre génie. […] Racine appartient à la famille des génies studieux, tendres et épris de la perfection, qui ont cherché le naturel dans les formes les plus nobles et les plus choisies : c’est notre Virgile français.
Virgile a dit : après quelques épis , pour après quelques années. […] Virgile a dit : « O Ménalque, si nous vous perdions, qui émaillerait la terre de fleurs ?
Remplaçant alors les divinités de la Grèce et d’Rome par les divinités des peuples du Nord, ces nouveau : sectaires brisèrent résolument les Dieux d’Homère et de Virgile, et adoptèrent avec enthousiasme Odin, Frigg les Walkyries, etc., êtres imaginaires dont le trône était assis sur les nuages de la Scandinavie ; leur imagination se plut à errer au milieu des fées, des nécromants, de sylphes, des puissances invisibles, tel que le roi de Aines, etc. ; à visiter les vieux donjons, à s’y entretenir avec des fantômes errants pendant l’obscurité des nuits à rechercher les cérémonies funèbres, les songes effrayants, les esprits fantastiques.
Écolier extraordinaire, il allait d’instinct vers les intelligences royales, vers les plus divins des poëtes ; Homère et Virgile furent ses maîtres, avant le jour où, la lecture de la Bible déterminant sa vocation, il reconnut en elle le livre par excellence, la source d’où son génie devait découler.