Un livre vous déplaît : qui vous force à le lire ? […] J’ai peu lu ces auteurs ; mais tout n’irait que mieux, Quand de ces médisants l’engeance tout entière Irait, la tête en bas, rimer dans la rivière. » Voilà comme on vous traite : et le monde effrayé Vous regarde déjà comme un homme noyé.
Tous ces héros en foule attendaient le signal, Et, rangés près du roi, lisaient sur son visage D’un triomphe certain l’espoir et le présage. […] Je le suivis, seigneur, aux bords de la Charente1, Lorsque du fier Anglais la valeur menaçante, Cédant à nos efforts, trop longtemps captivés, Satisfit en tombant aux lis qu’ils ont bravés.
Il faut lire et relire Homère, pour apprendre l’art de varier et de faire contraster les caractères. […] Ajustez, pour couvrir un manquement de foi, Ce que je m’en vais lire….. […] Il n’est pas possible de le lire, sans voir à découvert le satirique par méchanceté, le libertin par corruption de mœurs, l’impie par principe. […] On peut les lire presque toutes avec plaisir, quoiqu’il n’y ait que le Bon Soldat, et le Baron de la Crasse qui soient connues au théâtre. […] Il faut, comme je l’ai déjà dit, qu’il lise sans cesse les meilleures pièces de Corneille, celles de Racine et de nos autres bons tragiques.
Quand la tendre sollicitude d’un père et ses soins multipliés pour ses enfants ont-ils été rendus par des images plus vraies et sous des traits plus touchants que ce qu’on va lire ? […] Ils avaient lu, ils sentaient le mérite de pareils traits, les écrivains qui nous les ont si heureusement reproduits dans leurs ouvrages.
Je lis dans la lettre de madame de Sévigné sur la mort de Vatel : « Vatel monte à sa chambre, met son épée contre la porte et se la passe au travers du cœur ; mais ce ne fut qu’au troisième coup (car il s’en donna deux qui n’étaient pas mortels) qu’il tomba mort. » Voilà une véritable parenthèse. […] Aussi ne peut-on lire dix vers français sans y rencontrer l’hyperbate.
Que le fond de ce sujet soit conforme à ce que tout le monde a lu ; mais rien ne vous empêche de créer, de développer des détails. […] Qu’on médite attentivement son sujet, qu’on se pénètre profondément de sa matière, qu’on l’envisage sous toutes ses faces, qu’on en étudie tous les détails, et l’on trouvera assez de preuves intrinsèques ; qu’on enrichisse son esprit des connaissances nécessaires à la matière que l’on traite, qu’on lise avec attention les auteurs qui ont écrit sur le même sujet, et les preuves extrinsèques se présenteront en foule.
Autre défaut, si non qu’on ne le saurait lire. […] Il serait mieux de ne pas détacher ces vers des tirades dont ils font partie, et de les lire dans Andromaque, Britannicus, Mithridate et Phèdre. […] Voici comment Boileau lui-même apprécie son propre mérite littéraire : Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces, Sont recherchés du peuple et reçus chez les princes ?
A ceux donc qui pourraient trouver notre Poétique un peu étendue, nous ferons remarquer qu’un certain nombre de questions moins importantes peuvent être seulement lues avec attention par les élèves, et que le professeur peut à son gré augmenter le nombre de celles que nous avons rangées dans cette catégorie.
. — Il a lu avec joie l’esquisse du poème futur qui sera le vrai poème national des Romains. (9 novembre 1883). […] • La Bruyère va trouver Boileau à Auteuil pour lui lire ses Caractères. […] Godeau envoyait souvent des vers à son parent, en le priant de lui donner son avis ; un jour, Conrart invita ses amis à venir lire les poésies de Godeau, et cette première réunion fut si animée qu’on se promit, en se quittant, de se réunir encore. […] Mais Boileau, en donnant la règle de l’épopée, avait pour excuse d’avoir lu le Clovis et la Pucelle. […] C’est principalement dans ce second recueil que je viens de lire, au septième livre, que se déclare cette indépendance qui fait de l’apologue tantôt un récit, tantôt un petit drame, tantôt une épigramme, ou toute autre chose, selon la fantaisie du fabuliste.
On ne peut ni bien lire ni bien comprendre la poésie française, si l’on n’a pas quelques notions de la prosodie.
Vous serez bien obligé d’en croire tout le monde ; car probablement vous ne ferez pas vos ouvrages pour les lire tout seul1.
« Dès quatre heures du matin, nous dit-il, on se levait pour la prière ; puis on allait aux écoles jusqu’à onze heures ; on ne revenait pour discuter les textes ou vérifier les passages ; et la récréation était de lire Aristophane, les tragiques grecs, Plaute ou Cicéron. » Attaché au connétable de Bourbon, son père avait été un des vassaux fidèles qui le suivirent dans sa fuite ; aussi fut-il condamné à l’exil et à la perte de ses biens.
On croirait parfois lire du Montaigne, avec moins de force, et plus de gentillesse.
J’aurais cependant fort souhaité de pouvoir être témoin de votre conduite ; je m’attends que vous m’en rendrez compte ; car, sans cela, au lieu de prospérités, je vous souhaite les jalousies réciproques, l’incompatibilité d’humeur, une belle-mère acariâtre, des beaux-frères querelleurs, des belles-sœurs ennuyeuses et aimant lire de mauvais romans, de la fumée en hiver, des moustiques en été, des fermiers qui payent mal, de fâcheux voisins, des procès à foison, des valets qui vous volent, un méchant cuisinier, une femme de chambre maladroite, un carrosse mal attelé, un cocher ivrogne, de l’eau trouble, du vin vert, du pain de Beauce2, des créanciers impatients, un bailli3 chicaneur, des lévriers au coin du feu, des chats sur votre lit, un curé qui prêche mal et longtemps, un vicaire mauvais poëte.
Les femmes de son temps mettaient tout leur souci A surveiller l’ouvrage, à mériter ainsi Qu’on lût sur leur tombeau, digne d’une Romaine : « Elle vécut chez elle, et fila de la laine. » Les doigts laborieux rendent l’esprit plus fort, Tandis que la vertu dans les loisirs s’endort. […] Ses fuseaux à la main, chaste et laborieuse, on dirait le lis des champs filant lui-même sa tunique ; on pense à la femme forte de Salomon, et l’on respire je ne sais quel parfum de cette religion domestique qui fut la mère du patriotisme romain.
Molé, comme j’ai eu l’honneur de vous le dire, dans un billet que vous avez comblé de gloire, et qui ne mérite pas d’être compté ; le second a été de vous écrire à vous-même ; le troisième, de chercher sur ma table une demi-douzaine de lettres éparses que j’avais commencées pour vous dans les intervalles de mes angoisses, et que j’avais toujours été forcé d’interrompre en me disant : Je souffre trop, je recommencerai demain ; le quatrième a été de les lire ; le cinquième enfin est de vous en envoyer la copie.
Nul n’a su mieux lire les papiers d’État et les archives de la diplomatie.
Tel qu’un beau lis au milieu des champs, coupé dans sa racine par le tranchant de la charrue, il languit et ne se soutient plus ; il n’a point encore perdu cette vive blancheur et cet éclat qui charme les yeux, mais la terre ne le nourrit plus, et sa vie est éteinte : ainsi le fils d’Idoménée, comme une jeune et tendre fleur, est cruellement moissonné dès son premier âge. […] Il y a divers amours, tels que l’Amour de Dieu dont nous lisons un magnifique exemple dans la tragédie chrétienne de Polyeucte ; l’amour paternel, si bien exprimé par le grand prêtre Chrysès que nous voyons, dans l’Iliade, venir racheter sa fille au prix de tous ses trésors ; l’amour maternel, si admirablement développé par Racine, dans sa tragédie d’Andromaque et dans celle d’Iphigénie ; l’amour conjugal si attendrissant dans l’épisode d’Orphée et d’Eurydice, de Virgile ; l’amour filial dont Antigone nous donne un si touchant exemple ; l’amour fraternel, si bien senti par M. […] Ne devais-tu pas lire au fond de ma pensée ?
Mais, ajoute-t-il, il est souvent obscur, et toujours sec et subtil ; il faut vouloir sincèrement s’instruire pour se déterminer à lire ses ouvrages. […] Les discours destinés à être prononcés doivent être plus copieux que les écrits destinés à être lus. […] « Dans les études de ma première jeunesse, je lisais avec attention, dit Crassus (de Orat. […] On ne saurait le lire, dit Fénelon, sans voir qu’il portait la république dans le fond de son cœur. […] Ses œuvres judiciaires méritent d’être lues : une dialectique nerveuse forme le caractère dominant de son style.
. — Il y a des pronoms relatifs, c’est-à-dire, qui ont rapport à un nom qui est devant, comme quand je dis : Dieu qui a créé le monde, qui se rapporte à Dieu ; le livre que je lis, que se rapporte à livre : le mot auquel qui ou que se rapporte, s’appelle antécédent.
Nous lisons (de Orat. […] Il doit être lu non seulement par ceux qui se destinent à la chaire, mais par quiconque veut parler pour prouver et pour convaincre. […] Nous invitons à lire en entier, dans l’original, cette péroraison, la plus belle peut-être et la plus touchante que nous devions au génie de ce grand homme. […] Il lisait un poème sans variété. […] — La vérité. » Il faut lire dans le texte même tout ce morceau ; il est simple et sublime.
Mme de Coulanges l’est aussi de quelques endroits que je lui fais voir et qu’il est impossible de lire toute seule. […] Je l’ai lu et relu, et le relira encore avec bien du plaisir et bien de l’attention. […] C’est avec peine, après l’avoir lue, qu’on voit revenir l’exagération de la louange. […] De tels vers prennent, pour ainsi dire, la nature sur le fait ; on ne peut les lire sans plaisir et sans admiration. […] L’intérêt se trouve un peu affaibli ; et pour se faire lire, un auteur a besoin de toutes les ressources de son style.
Dans le morceau que l’on va lire, il s’est égalé, comme l’a dit Voltaire, aux plus énergiques écrivains de la Grèce et de Rome.
En particulier, causante, sautante, voltigeante1 autour d’eux, tantôt perchée sur le bras du fauteuil de l’un ou de l’autre, tantôt se jouant sur leurs genoux, elle leur sautait au cou, les embrassait, les caressait, les chiffonnait, leur tirait le dessous du menton2, les tourmentait, fouillait leurs tables, leurs papiers, leurs lettres, les décachetait, les lisait quelquefois malgré eux, selon qu’elle les voyait en humeur d’en rire, et parlant quelquefois dessus.
Dans une autre lettre à madame de Senfft, je lis encore : « Je prends un plaisir extrême à voir cette vie passer comme l’oiseau qu’on entrevoit à peine, et qui ne laisse point de trace dans les airs ; et quand après cela j’arrête mes regards sur cette immense éternité, fixe, immobile, vaste comme mon cœur, inépuisable comme ses désirs, je voudrais m’élancer dans ses profondeurs.
Mais il lut arrêté près du fleuve Métaure, l’an 207 avant J. […] Elle était autrefois impériale : mais elle lut cédée à la France par le traité de paix de Westphalie, en 1648. […] Nous lisons dans l’Écriture sainte que, vers l’an 710 avant J.
Quel qu’ait été le motif de Voltaire en traduisant ce précis de l’Ecclésiaste, nous ne lui en avons pas moins l’obligation de lire en beaux vers des vérités aussi sublimes qu’intéressantes pour nous, et de compter, parmi les monuments distingués de notre poésie, le morceau le plus philosophique, et le plus précieux, sous ce rapport, de toute l’antiquité. […] Sottement abusé, tu les crois tes amis, Ces convives nombreux à tes festins admis : Ce flatteur assidu de tes vagues caprices, Qui, l’encensoir en main, courbé devant tes vices, Caresse tes erreurs, et se croit trop heureux, Quand lu laisses sur lui d’un regard dédaigneux S’échapper, au hasard, la faveur passagère.
Lisez et méditez ses vers : ils vous instruiront mieux que les préceptes les plus étendus. […] Si l’on veut avoir un exemple, et tout à la fois les règles de cette harmonie imitative, on n’a qu’à lire ces beaux vers de l’abbé du Resnel, tirés de sa traduction de l’Essai sur la critique, par Pope.
Je prie Votre Majesté de lire cette lettre avec les mêmes sentiments qui me l’ont fait écrire, et d’être persuadée qu’après le bonheur et les intérêts du peuple français, rien ne m’intéresse davantage que la prospérité de la nation guerrière dont depuis huit ans j’admire le courage et les vertus militaires1. […] Qu’un jour la civilisation disparût de notre vieux continent ; qu’il restât des poésies, des chroniques, des médailles, des ruines ; qu’à travers les ravages du temps, l’historien lût le même nom inscrit sur la pierre de l’Escurial, sur le marbre du Capitole, sur le granit des Pyramides ; qu’il le retrouvât dans les débris de Schœnbrünn, de Potsdam, du Kremlin, comme sous les sables des déserts, ajouterait-t-il foi aux témoignages qui feraient de ce nom celui d’un seul conquérant, d’un même potentat, d’un monarque grand entre les législateurs aussi bien qu’entre les guerriers ?
Un dernier moyen de trouver des preuves sans recourir aux lieux oratoires, c’est de lire beaucoup les grands modèles et de s’en rendre compte par l’analyse. […] On arrive à Paris, on me communique la procédure, je la lis en un jour, et je découvre le mensonge. […] Quel que soit le caractère d’une mire, je le sais, un fils traduit en justice peut à peine dévoiler la honte de celle qui lui donna lu jour. […] Sans elle, en effet, il est forcé ou de lire son discours, ou de le déclamer en hésitant. […] Lire un discours, dit d’Aguesseau, c’est le priver de grâce et d’intérêt, c’est lui ôter la vie.
Il a donné si longtemps des preuves de l’une, et si heureusement réalisé ce qu’il va dire de l’autre, que l’on croirait lire sa propre histoire tracée par la main impartiale de l’équité.
Sous Henri, c’est ne voir goutte2 Que de révoquer en doute Le salut des fleurs de lis.
Je lis dans les œuvres de M.
Vous remercierez d’abord, et vous parlerez de votre plaisir à lire ce qu’on vous a envoyé. […] — Je tondis de ce pré lu largeur de ma langue. […] Prise du boulevard, fuite des Anglais, chute lu pont-levis que es Français réparent pour entrer dans le fort, rentrée des troupes victorieuses à Orléans, au bruit des cloches, triomphe de Jeanne. […] Profitez-en pour peindre le lis et le chardon. […] Et secouant ses ailes de lis, l’ange à ces mois s’est envolé vers les demeures célestes… Pauvre mère, ton fils n’est plus.
Nous rapporterons quelques-unes de leurs appréciations en ce qu’elles auront de relatif soit à la méthode générale du Stagirite, soit aux deux traités qu’on va lire. […] Au nombre des commentateurs de la Rhétorique, on serait tenté de placer, et dans un bon rang, l’orateur romain par excellence, Cicéron ; mais il s’en faut de beaucoup que l’on puisse adopter cette opinion après avoir lu le chapitre très complet où Ch. […] Dans le De Oratore, il dit qu’il a lu la Rhétorique d’Aristote, etc. » (P. 275.) […] Les fragments dont on va lire la première traduction française et qui paraissent, en partie, extraits, ou du moins inspirés des pages où Aristote parlait de la comédie, figurent dans un recueil anonyme sur les divisions de la poésie, publié par Cramer (Anecdota parisiensia, t.
« Nous lisons dans l’histoire sainte que le roi de Samarie ayant voulu bâtir une place forte, qui tînt en crainte et en alarmes toutes les places du roi de Judée, ce prince assembla son peuple, et fit un tel effort, que non seulement il ruina cette forteresse, mais qu’il en fit servir les matériaux pour construire deux grands châteaux, par lesquels il fortifia sa frontière ».
Allez-vous-en lire un peu les préceptes de la santé, et demander aux médecins s’il y a rien de plus préjudiciable à l’homme que de manger avec excès.
Voici un très joli rondeau d’Adam Billaut, menuisier de Nevers sous Louis XIV, qui, sans aucune littérature, devint poète dans sa boutique, et dont les poésies, qui roulent toutes sur le vin, sont pleines de verve et d’originalité : Pour te guérir de cette sciatique Qui te retient, comme un paralytique, Entre deux draps sans aucun mouvement, Prends-moi deux brocs d’un fin jus de sarment, Puis lis comment on les met en pratique.
Pour avoir une idée de chacun de ces genres, on pourra lire comme exemple de démonstratif la Péroraison de l’éloge funèbre de Washington par M.
« Ses Mémoires sont très-agréables à lire ; mais conçoit-on qu’un homme ait le courage, ou plutôt la folie de dire de lui-même plus de mal que n’en eût pu dire son plus grand ennemi ?
Savoir lire, voilà son art inimitable.
Que si vous voulez demeurer dans votre opinion, je n’entreprends pas de vous l’arracher par force ; mais aussi ne soyez pas si injuste que de trouver mauvais que j’aie défendu la mienne, et je vous promets que je lirai volontiers tout ce que vous m’écrirez quand les Espagnols auront repris Corbie.
[Lisez cette déposition d’Archagathe et de Lentulus.] […] Lisez : « On a traité de ce qui concerne S. […] Qu’on lise les traités. […] Lisez l’enregistrement. […] Lisez les dépositions des villes.
Quelle différence entre des vers qui se traînent sans force et sans vigueur, et la prose que l’on va lire ! […] » Et vous, dont le cœur est changé, je le lis sur votre visage, si vous rendez au sénat ses députés, à l’empereur votre obéissance, à Germanicus sa femme et ses enfants, éloignez-vous de la contagion de l’exemple ; séparez-vous des rebelles : c’est le seul moyen de me garantir la sincérité, et la durée surtout de votre repentir ».
Au sujet de l’harmonie imitative, nous recommandons de lire et même d’apprendre les vers d’un auteur anglais Pope, traduits par l’abbé Du Resnel et par Delille : ces vers sont précieux en ce qu’ils donnent en même temps le précepte et l’exemple ! […] Si nous voulons nous former une juste idée du style coupé, lisons l’admirable tableau que M.
Démosthène et Cicéron ne sont plus, à proprement parler pour nous, que des écrivains : nous ne les entendons plus, nous les lisons ; et cette différence de point de vue est grande.
On a pu relever, sans doute, quelques défauts dans ce bel ouvrage : pour nous, qui l’avons lu comme il a été composé, avec l’âme seulement,et qui n’avons pas le malheur de chercher à raisonner ce qui ne doit être que senti, nous y avons trouvé une imagination brillante, et plutôt au-delà qu’au-dessous de son sujet, une intarissable fécondité de sentiments tendres ou sublimes, de réflexions pieuses ou touchantes ; et quelques taches nous ont facilement échappé, perdues au milieu de tant de beautés d’un ordre si nouveau et d’un rang si supérieur.
Ainsi, quand nous lisons une description bien faite de l’âme d’un scélérat, notre esprit est agréablement flatté, parce qu’il compare cet objet représenté, avec l’objet imité, et qu’il trouve que l’imitation est exacte et fidèle, voyant que l’âme de ce scélérat ressemble à celle d’un ou de plusieurs scélérats qui existent, ou qui peuvent exister.
Exemples : j’ai lu de bons livres, et non pas des bons livres ; j’ai vu de belles maisons, et non pas des belles maisons.
Monsieur, j’ai porté ma main contre mes yeux pour voir si je ne dormais point, lorsque j’ai lu dans votre lettre que vous aviez dessein de venir ici, et maintenant encore je n’ose me réjouir5 de cette nouvelle que comme si je l’avais seulement songée.
Lisez la vie de saint Louis ; vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme5 ; il n’y a que Dieu qui puisse le rassasier.
« Ses Mémoires sont très-agréables à lire ; mais conçoit-on qu’un homme ait le courage, ou plutôt la folie de dire de lui-même plus de mal que n’en eût pu dire son plus grand ennemi ?
et quel spectacle attendrissant même pour nos neveux quand ils en liront l’histoire ! […] S’il est à propos, toutefois, de lire les vieux auteurs, c’est plutôt pour imiter quelques tours de phrase, de la façon que Virgile en usait avec Ennius, que pour en tirer des mots depuis longtemps tombés en désuétude, et que personne ne saurait plus reconnaître. […] « Dieu dit : Que la lumière soit et la lu mière fut. » Ce mot de Moïse, qui nous montre la lumière jaillissant soudain du néant par la volonté du Tout-Puissant, est du sublime de pensée. […] … » L’autre se peut lire dans le Criton de Platon, ch. 12, où il s’agit de Socrate à qui ses amis ont ménagé les moyens de s’enfuir de sa prison. […] » Il faut lire dans le texte grec cette admirable prosopopée, simple et sublime à la fois.
Lisez la vie de saint Louis, vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme.
De Rieux, qui n’a point lu les livres ni les historiens, confond les faits.
Nous lisons dans un sermon de Bossuetsur la brièveté de la vie : « Quand je fais réflexion sur les diverses calamités qui affligent la vie humaine, entre toutes les autres la famine me semble être celle qui représente mieux l’état d’une âme criminelle, et la peine qu’elle mérite.
Animée par un geste savant et expressif, par une diction vibrante et fébrile, sa prédication allait au cœur d’un auditoire qui avait lu Chateaubriand, Lamartine et Victor Hugo.
Je lis dans M.
Monsieur le Vicaire général, Aussitôt que j’ai eu votre Traité de littérature entre les mains, je me suis mis à le lire et à l’étudier.
Qu’ils sont petits, froids et mesquins, en comparaison de ces grands traits de la véritable éloquence, louant des vertus réelles, les éloges trop vantés et si peu lus d’Isocrate !
Toute la Grèce courait aux jeux Olympiques pour entendre Hérodote lire son histoire.
Pour lire avec fruit cet auteur, on fera également un très-heureux usage du Lexique de la langue de Molière, par M.
A six ans, il lisait le latin, le grec et l’hébreu ; à sept ans et demi, il avait traduit le Criton.
Je lis dans M. de Lamartine : Vois : la mousse a pour nous tapissé la vallée : Le pampre s’y recourbe en replis tortueux, Et l’haleine de l’onde, à l’oranger mêlée, De ses fleurs qu’elle effeuille embaume mes cheveux.
Mais s’il convient de le lire avec choix, il faut admirer son talent savant, plein de ruses, de calcul et d’étude.
Bien des personnes sont dans l’habitude de lire en se promenant, après avoir travaillé, durant plusieurs heures, dans leur cabinet. […] Le conditionnel passé marque une chose qui aurait été faite, si certaine condition avait eu lieu : = j’aurais lu votre ouvrage, si j’en avais eu le temps. […] La conductive, qui lie en conduisant le sens à sa perfection : c’est que : = Il n’est pas douteux que l’étude de notre langue ne soit des plus nécessaires : = Rien de si agréable que de converser avec des gens instruits : = Si vous venez, et que nous soyons seuls, nous lirons l’ouvrage de votre ami.
(J’efface, en les analysant, les couleurs de cette éloquence, mais mon dessein est moins de traduire Démosthène que de vous engager à le lire.) […] Lisez les lettres de madame de Sévigné : « Ma fille, je vous aime, » en voilà toute la substance. […] Certes, voilà bien des siècles que s’est éteinte cette grande voix, la plus forte peut-être qui ait jamais remué les entrailles humaines ; il ne reste plus des passions qui l’ont inspirée qu’un écho vague et lointain ; et cependant, tel est l’empire de la vraie éloquence, qu’aujourd’hui même où ces événements sont si loin de nous, nous ne pouvons lire sans une émotion profonde ce sublime plaidoyer.
Ce ne sont point ici de ces leçons rebattues, prises partout et répétées jusqu’à satiété, depuis que l’on parle goût et littérature : ce sont des traits hardis détachés du grand tableau de la nature, et présentés dans toute leur force primitive, par l’homme qui a le mieux lu dans ce grand livre, et qui en a traduit avec tant de succès les pages les plus intéressantes pour nous.
Dans celui qui m’occupe, après avoir lu bien des anciens et des modernes, je me suis aperçu que ceux-ci suivaient presque toujours ceux-là, et que, lorsqu’ils s’en écartaient, le plus souvent ils faisaient fausse route.
Il assouplit, attendrit et colora notre langue que desséchait alors l’abus des formes abstraites ; toutefois, il ne faut le lire qu’avec choix.
C’est une physique bien fausse, mais qui ne l’est pas plus que toute la physique ancienne ; et d’ailleurs il a mis dans son poème tant de grandeur, de beauté poétique, de pensées ingénieuses, de vigueur d’expression et d’harmonie de style, que l’ouvrage est regardé avec raison comme admirable par ceux qui l’ont lu et bien compris. […] Il faut lire cet admirable ouvrage tout entier pour en apprécier l’ensemble et le merveilleux, pour goûter la pompe du style, la hardiesse des figures, la vivacité des images, la noblesse des comparaisons, et, sous ces qualités, tout l’enjouement, toutes les grâces du comique.
Ronsard lui-même en prit ombrage. « Les beaux dicts des Grecs et Romains, rémémorés par le doux Plutarchus », mirent en oubli les fades romans de chevalerie que lisait encore la cour dissolue des Valois.
Leur manière châtiée, travaillée, leur respect superstitieux pour la noblesse et le décorum du langage, leur recommandation de polir et de repolir sans cesse, de lire et de relire Cicéron pour y prendre l’ampleur et le redondant de la phrase, tout cela ne rapprochait pas non plus de la vérité et du naturel.
Aujourd’hui qu’on affecte de mépriser la grâce et l’élégance du langage, il serait peut-être facile de récuser l’autorité des poètes, ou celle de Fléchier et de Massillon, artistes trop habiles pour les hommes qui n’ont pas le temps d’étudier et de lire. […] On voit que Voltaire, le prosateur le plus vif de notre langue, emploie la période pour conclure le récit qu’on vient de lire. […] Au reste, l’habileté de l’orateur et de l’écrivain consiste à employer a propos toutes les formes de la pensée et du langage, selon la différence des sujets : la chaire, le barreau, les affaires publiques, la philosophie, les sciences, l’histoire, les lettres, demandent avant tout lu simplicité, la solidité et la force, sans exclure l’agrément et le sublime. […] Je veux que la valeur de ses aïeux antiques Ait fourni de matière aux plus vieilles chroniques, Et que l’un des Capets, pour honorer leur nom, Ait de trois fleurs de lis doté leur écusson. […] Un jeune lis, l’amour de la nature.
Il n’est personne qui, n’ayant pas lu préliminairement cette narration, et l’entendant réciter à haute voix et lentement, ne passe par les sensations diverses que nous venons de retracer, en nous mettant pour un moment à sa place. […] Mais si au contraire je lisais : Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les noirs complots. […] Rime pleine. — C’est celle où non-seulement le son, mais l’articulation est la même, lu — tin, ma — tin — infi — nie, ago — nie, et à laquelle certains auteurs donnent le nom de rime riche.
Il est une loi non écrite, mais innée ; une loi que nous n’avons point apprise, que nous n’avons point reçue, que nous n’avons point lue : nous la tenons de la nature, nous l’avons puisée dans son sein, c’est elle qui nous l’a inspirée ; ni les leçons, ni les préceptes ne nous ont instruits à la pratiquer ; nous l’observons par sentiment, nos âmes en sont pénétrées. […] Le futur orateur doit lire les discours des anciens. […] Le même ordre de périodes longtemps continué, les mêmes nombres et les mêmes chutes produisent une monotonie qui accable d’ennui et de dégoût ceux qui lisent ou qui écoutent.
Mais nous en avons dit assez pour apprendre aux jeunes gens dans quel esprit ils doivent lire, comment il faut admirer les grands écrivains, et pour les ramener, s’il est possible, au goût et à l’étude raisonnés des anciens.
Exacte sans critique, indulgente sans flatterie, louant par connaissance, excusant par inclination, et ne blâmant que par nécessité, etc. » Nous laissons aux jeunes gens qui nous liront, le soin de faire ici la différence des deux manières, de peser avec réflexion et d’examiner avec soin ce que l’un de ces deux morceaux peut avoir d’avantage sur l’autre.
Voltaire, Racine, Marmontel, Fénélon, Clément xiv se font lire, mais leur travail sent l’étude ; l’esprit y perce partout et détruit la perfection.
Je lis des livres qui ne m’obligent point à méditer, et je n’apporte à ma lecture qu’une médiocre attention.
Après avoir lu M.
François Ier lui-même avait donné le signal ; et nous lisons dans une de ses lettres : « Le cerf nous a menés jusqu’au tartre (tertre)… J’avons espérance qu’il y fera beau temps. […] Nous lisons aussi dans Molière : Je vous dis que mon fils n’a rien fait de plus sage Qu’en recueillant chez soi ce dévot personnage.
S’il faut revenir sans cesse sur ses pas, relire vingt fois ce qu’on a déjà lu, pour parvenir à le comprendre, Mon esprit aussitôt commence à se détendre, Et, de vos vains discours prompt à se détacher, Ne suit point un auteur qu’il faut toujours chercher.
J’ouvre l’Encyclopédie du xviiie siècle au mot Jargon, et je lis : « Jargon se dit : 1° d’un langage corrompu, tel qu’il se parle dans nos provinces ; 2° d’une langue factice dont quelques personnes conviennent pour se parler en compagnie, sans être entendues des autres ; 3° d’un certain ramage de société qui a quelquefois son agrément et sa finesse, et qui supplée à l’esprit véritable, au bon sens et aux connaissances, dans les personnes qui ont un grand usage du monde.
Tout le monde connaît le traité des Tropes de Dumarsais, beaucoup trop vanté, à mon avis, qui n’a ni méthode, ni style, et qui gagne à être lu dans l’édition et avec les remarques de M.
On pourra lire dans l’Éloge de Montesquieu de M.
« Jamais l’éducation des oiseaux, dit La Harpe, n’a été mieux traitée en poésie. » — Sur les nids des oiseaux, on peut lire un charmant passage dans le Génie du Christianisme de Châteaubriand, Ier part., liv.
Je lis dans Joubert :« Quand Quand Dieu se retire du monde, le sage se retire en Dieu. » Et ailleurs :« La religion est la poésie du cœur ; elle a des enchantements utiles à nos mœurs ; elle nous donne et le bonheur et la verin. » 2.
Lire les mémoires de Malouet et la correspondance du comte de la Marck.
Je la comparerai aux autres roses, pour faire usage des semblables ; je la placerai à côté du lis, de la violette, etc., pour avoir des oppositions ; je raconterai quelques anecdotes, et ferai ainsi usage des exemples ; enfin, pour donner plus de prix à mon éloge, je recourrai aux citations des auteurs qui ont parlé de la rose. […] Ex. : J’ai lu Chateaubriand. 2° Quand on prend l’effet pour la cause. […] Mais si au contraire je lisais : Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les noirs complots, le rythme poétique serait brisé, et je n’aurais plus qu’un rythme irrégulier, tel qu’il se rencontre quelquefois dans la prose. […] Rime pleine. — C’est celle où non seulement le son, mais l’articulation est la même, lu — tin, ma — tin, infi — nie, ago — nie, et à laquelle certains auteurs donnent le nom de rime riche.
Gresset s’en est souvent servi avec avantage : Dans maint auteur de science profonde J’ai lu qu’on perd à trop courir le monde ; Très rarement en devient-on meilleur : Un sort errant ne conduit qu’à l’erreur. […] On fait une exception pour les monosyllabes soient et aient, et pour la troisième personne du pluriel de l’imparfait de l’indicatif et du conditionnel : ils lisaient, ils chanteraient, où la syllabe ent n’est pas une syllabe muette, mais se confond dans la prononciation avec ai.
C’était, du reste, dans l’origine, le privilège de toute poésie ; mais lorsque, dans la suite, la poésie se sépara de la musique, et que les poètes commencèrent à faire des ouvrages en vers pour les lire et non pour les chanter, on réserva le nom de lyrique aux poèmes destinés à être unis à la musique ou au chant. […] L’enthousiasme y est moins élevé, l’inspiration moins soudaine, la forme moins séduisante et moins pompeuse ; mais pour peu qu’on les lise avec les dispositions convenables, on sent que le poète n’était point seul quand il les composa ; on y reconnaît une ineffable simplicité, la suavité, l’onction, quelque chose qui recueille l’âme et la pacifie, quoique chose qui nous touche et nous remplit des sentiments de la plus tendre piété.
Il parvient enfin à la journée fatale de Chéronée ; et comme il a à déplorer ici une calamité réelle, une époque d’où dataient, en effet, tous les maux de la Grèce, il est difficile de rien imaginer de plus fort et de plus éloquent que ce qu’on va lire.
N’oublions pas, comme je l’ai dit ailleurs15, qu’au fond de toutes les spécialités locales ou temporaires repose toujours l’humanité identique et universelle ; qu’avant d’être l’homme de telle période et de telle latitude, on est l’homme ; qu’exprimer ces caractères génériques, ces passions, ces mœurs, aussi vieilles que le monde, ces vérités non moins anciennes, qui forment le fond commun de l’humanité, est la condition essentielle de tout écrit digne d’être lu ; que plus un écrivain conserve de points de contact avec l’humanité en général, plus il obéit à sa nature ; que plus il pénètre avec profondeur et sagacité dans le domaine de tous, plus il est fidèle à sa mission.
Une description d’objets inutiles à l’action se fait lire malaisément.
Lisez le discours jusqu’à la fin, et la conclusion sera : Donc César n’était pas coupable, et loin de n’avoir rien à dire contre ses meurtriers, je dis qu’ils sont d’infâmes assassins.
Il n’est pas possible de lire ce morceau sans être vivement ému.
Qu’on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales ; car il y a cette extrême différence, que la violence n’a qu’un cours borné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque ; au lieu que la vérité subsiste éternellement, et triomphe enfin de ses ennemis, parce qu’elle est éternelle et puissante comme Dieu même. » Nous lisons dans un sermon de Bossuet sur la brièveté de la vie « Quand je fais réflexion sur les diverses calamités qui affligent la vie humaine, entre toutes les autres la famine me semble être celle qui représente mieux l’état d’une âme criminelle, et la peine qu’elle mérite.
Les légendes elles-mêmes et l’histoire de l’Église pourraient devenir une source inépuisable d’inspirations : Marie, la divine bergère, conduisant parmi les lis les blanches brebis de son Fils ; sainte Agnès, au nom si doux, qui fait entre ses bras un lit pour le céleste Agneau ; sainte Madeleine, visitée dans la Sainte-Baume par les anges, et chantant avec eux les louanges de Dieu sept fois le jour ; saint François d’Assise parlant aux oiseaux et les faisant taire lorsqu’il récitait son bréviaire ; sainte Germaine marchant sur les flots, quand le torrent voisin de Pibrac, grossi par l’orage, l’empêchait de se rendre à l’église, et commandant à ses brebis de rester paisible autour de sa houlette pendant son absence, — ou bien obtenant du ciel, pour apaiser sa marâtre, le changement en fleurs admirables, au milieu de l’hiver, de quelques morceaux de pain qu’elle destinait aux pauvres.
Les jeunes gens surtout doivent pour se former le cœur et le goût, les lire, et les relire sans cesse. […] Quelque grande, dit le marquis d’Argens 257, quelque grande que puisse être la barbarie d’un homme, dès qu’il sait lire et qu’il entend le français, on doit supposer qu’il a lu les Satires de Boileau.
. — Étudier Cicéron, lire Virgile, c’est-à-dire les ouvrages de Cicéron et de Virgile. — On dit Israël, Jacob, Juda, pour désigner le peuple hébreu dont ces hommes étaient les patriarches. — On prend encore les noms des dieux du paganisme pour les choses dont ils sont regardés comme les inventeurs ou auxquelles ils président : ainsi on dit Cérès, pour le blé, les moissons, le pain ; Vulcain pour le feu ; Mars, pour la guerre ; Apollon, pour la poésie ; Neptune, pour la mer, etc. […] Cette figure fait tourner à la gloire de l’orateur ou de l’écrivain toutes les pensées qu’il n’exprime pas, et qui naissent en foule dans l’esprit de ceux qui l’écoutent ou le lisent ; mais elle doit être employée avec sobriété, et amenée par la violence de la passion, par l’impétuosité du sentiment, ou par un motif de respect ou de bienveillance. […] On peut lire comme modèle d’enchaînement des pensées dans une composition périodique, le commencement de l’exorde de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre : Celui qui règne… son autorité suprême.
Il semble au lecteur qu’il l’avait dans l’esprit avant de la lire, et que par conséquent elle n’a exigé aucun effort de la part de l’écrivain, quoiqu’il ait souvent été difficile à celui-ci de la découvrir. […] En effet, quel que soit le sujet qu’on traite, si les phrases sont incorrectes, lourdes, faibles ou embarrassées, il est impossible que l’ouvrage formé de leur assemblage soit lu avec plaisir ou même avec fruit ; tandis qu’en faisant attention aux règles qui se rapportent à cette partie du style, on acquerra l’habitude de s’exprimer avec clarté et avec élégance ; et, s’il est échappé quelque irrégularité dans la composition des phrases, on sera en état de la découvrir et de la corriger.
« Plus je rentre en moi, dit-il, plus je me consulte, et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : Sois juste, et tu seras heureux.