Il faut, à cet égard, consulter le dictionnaire, et suivre l’usage des bons poëtes. […] Cette règle souffre néanmoins plusieurs exceptions que l’usage apprendra.
Donc, si nous n’avons rien reçu de meilleur que l’usage de la parole, qu’y a-t-il que nous devions perfectionner davantage ?
La dénomination pompeuse d’Art poétique, qui lui fut donnée plus tard par Quintilien, a été ratifiée par l’usage.
La construction est l’arrangement des mots d’une phrase, la syntaxe, l’accord de ces mots entre eux, l’un et l’autre déterminés par certaines règles et par l’usage. […] Pour qu’il y ait en effet inversion, interversion, ordinis mutatio, il faut supposer préalablement un certain ordre nécessaire, dont la raison ou l’usage défend de s’écarter.
Il faut pour cela un grand usage du monde, et une longue suite d’observations réitérées. […] Son ouvrage est un livre fait pour les bons esprits et pour l’homme qui a l’usage du monde.
J’ai raconté quelques anecdotes et fait usage ainsi des exemples. […] Il faut d’abord feindre d’entrer dans leurs dispositions, sembler condamner ce qu’ils condamnent eux-mêmes, les ramener peu à peu et ne faire usage de ses moyens que lorsque les préventions seront tombées ; 2° lorsque la matière que l’on traite peut faire une impression désagréable, il faut éviter de se servir de mots trop découverts et qui rappelleraient des idées contraires au but du discours ; 3° lorsque l’on a des reproches à faire, il faut en tempérer la vivacité par un ton affectueux, atténuer les fautes et en rejeter l’odieux soit sur un petit nombre de coupables soit sur la fatalité des circonstances, etc.
Ce qu’on appelle esprit peut être de quelque usage au barreau, lorsqu’il ne consiste toutefois que dans une réplique vive et animée, dans une saillie du moment, dans une de ces réponses qui portent des coups d’autant plus sûrs, qu’ils sont plus imprévus, et que l’adversaire, frappé comme de la foudre, a laissé à l’audience tout le temps d’apprécier la réponse, avant qu’il ait eu celui de lui trouver une réplique.
Si dans les anciens concours trois concurrents présentaient chacun trois tragédies (sans parler des drames satyriques), le total de ces tragédies devait égaler à peu près l’Iliade en longueur d’un autre côté, en admettant que l’usage des trilogies dramatiques fût aboli au temps d’Aristote, mais qu’il y eût cinq concurrents, cela ferait environ 8000 vers pour un seul concours.
La technologie littéraire est d’un usage commun, mais elle n’est pas toujours bien comprise.
On trouvera ces stances célèbres sur l’Amour de la retraite dans nos Morceaux choisis des Classiques français à l’usage de la classe de quatrième.