Elle revient le matin suivant, et trouve le vieillard endormi au milieu de ses serviteurs : Des gerbes soutenaient sa tête vénérable.
Deux siècles se sont moqués de Benserade pour avoir dit à propos du déluge dans ses Métamorphoses d’Ovide en rondeaux : Dieu lava bien la tête à son image, traduction libre de Tertullien qui appelait le déluge la lessive générale de la nature, diluvium, naturœ generale lixivium.
…” Quand il passait près d’un pâturage, il saluait les brebis du nom de sœurs ; et on dit qu’alors les brebis levaient la tête et couraient après lui, laissant les bergers stupéfaits.
Voilà le précepte qu’Horace a mis en tête de l’Art poétique : Denique sit quodvis simplex duntaxat et unum.
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
Ce palais, ces meubles, ces jardins, ces belles eaux vous enchantent, et vous font récrier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bonheur du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en a pas joui si agréablement, ni si tranquillement que vous ; il n’y a jamais eu un jour serein, ni une nuit tranquille ; il s’est noyé de dettes pour la porter à ce degré de beauté où elle vous ravit : ses créanciers l’en ont chassé ; il a tourné la tête, et il l’a regardée de loin une dernière fois ; et il est mort de saisissement.
ces chères paroles, je les ai gardées dans ma mémoire, mais toi tu les as oubliées, et tu veux égorger ton enfant… Allons, mon père, tourne la tête vers moi, donne-moi un regard, un baiser ; j’emporterai au moins cela de toi en descendant dans la tombe, si tu ne veux pas te laisser attendrir.
Aristote est sans doute, dit Fénelon, une des têtes les mieux organisées et des plus pensantes que la nature ait formées ; il inventa l’art de raisonner, qui est la base de toutes les sciences. […] Une tête saine et un cœur droit sont nécessaires à la perfection du goût ; il s’exerce sur les affections, les caractères et les actions des hommes, c’est-à-dire sur les plus nobles sujets du génie. […] Nous disons, tant de voiles, pour une flotte de tant de vaisseaux ; tant de têtes, pour tant de personnes ; le pôle, pour la terre ; la vague, pour la mer. […] Sa méthode est ainsi exposée par l’éditeur de ses œuvres : « Sa cause, réduite à deux moyens, ou tout au plus à trois, il fait marcher le plus concluant à la tête ; ensuite il le fait revenir à la discussion du second et dans celle du troisième. […] Je suppose que c’est ici votre dernière heure, et la fin de l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, Jésus-Christ paraître dans sa gloire an milieu de ce temple, et que vous n’y êtes assemblés que pour l’y attendre, comme des criminels tremblants à qui on va prononcer ou une sentence de grâce, ou un arrêt de mort éternelle.
charge de fers ces mêmes mains, qui, armées il n’y a qu’un moment, ont acquis à Rome le droit de commander : voile la tête du libérateur de ces remparts ; attache le vainqueur à l’arbre fatal ; frappe, au-dedans des murs, au milieu des dépouilles des ennemis qu’il a vaincus, ou hors des murs, parmi les tombeaux des Curiaces.
Elle aime Cinna, mais elle ne lui donnera sa main qu’à la condition qu’il assassinera Auguste : Quoique j’aime Cinna, quoique mon cœur l’adore, S’il veut me posséder, Auguste doit périr ; Sa tête est le seul prix dont il peut m’acquérir. […] Supposez des monarques, des héros, des ministres, des hommes illustres qui sont à la tête d’un gouvernement quelconque, parlant aussi parfaitement qu’ils peuvent parler, soit lorsqu’ils discutent les intérêts de leur nation ou leurs intérêts particuliers, soit lorsqu’ils sont agités d’une violente passion, excités par un grand objet, et faites-les parler de même, vous aurez saisi le véritable style de la tragédie.