Les triomphes académiques consolèrent quelque temps M. de La Harpe de ses disgrâces théâtrales ; mais ces triomphes mêmes devinrent souvent pour lui une source nouvelle de chagrins et de persécutions. […] Delille s’élança sur leurs pas aux sources où eux-mêmes avaient puisé, et il chanta l’Imagination.
Persuadé que la Rhétorique n’est qu’un art frivole sans la science du raisonnement, il en épuisera toutes les sources, et découvrira tous les canaux par lesquels la vérité peut entrer dans l’esprit de ceux qui l’écoutent. […] Sources de l’exorde. […] C’est alors, ou jamais, qu’il nous est permis d’ouvrir toutes les sources de l’éloquence, de déployer toutes les voiles. […] De cette source découlent sur moi et sur les miens tous les maux qui nous environnent. […] Source de douleur et de joie, Le livre du sort se déploie ; Tout tremble autour de ce scrutin.
Il porte, il est vrai, la richesse, en ce genre, jusqu’à la prodigalité ; mais qui pourrait lui faire un crime, ou même un reproche, d’un défaut qui devient à chaque instant pour nous la source d’un nouveau plaisir !
Ce n’est donc qu’après la mort seulement que nous pouvons parvenir à cette pure compréhension du vrai ; et vous avez reconnu avec moi qu’il n’y a qu’il ne peut y avoir de félicité réelle pour l’homme, que dans la connaissance de ce vrai : que Dieu seul en est le principe et la source, et que la connaissance n’en peut être parfaite qu’en lui.
Voilà l’origine véritable du roman ; c’est le monde de la fantaisie et de l’idéal ; il a sa source dans les rêves de l’imagination : il est donc aussi ancien que l’homme lui-même.
Celui-là a fait également, dans un sermon sur la médisance, le tableau des désordres que cause « ce mal inquiet qui trouble la société, qui désunit les amitiés les plus étroites, qui est la source des haines et des vengeances, cette ennemie de la paix, de la douceur et de la politesse ».
Censurer les ridicules et les vices, montrer le triste effet des passions désordonnées, s’attacher toujours à inspirer l’amour de la vertu, et faire sentir qu’elle seule est digne de nos hommages, qu’elle seule est la source de notre bonheur : tel est le principal devoir du romancier.
À mesure que les siècles s’écoulèrent, les hommes devinrent étrangers les uns aux autres, puis cherchèrent à établir entre eux des communications utiles : le commerce, les arts, les richesses, la paix, la guerre, les alliances furent autant de sources d’où jaillirent de nouvelles idées, et de là de nouvelles expressions qui constituèrent des idiomes particuliers : ici un objet était connu sous un certain nom ; là il prenait et admettait une dénomination différente, et ainsi les langues se multiplièrent.
Et pourtant, malgré ses défauts, ce Juvénal enthousiaste et biblique a fait le premier jaillir de notre sol ensanglanté des sources que cherchait en vain Ronsard, et que Boileau ne soupçonna jamais.
Je n’ai pas cru devoir présenter une suite non interrompue d’extraits puisés à une seule et même source ; j’ai entremêlé les différents sujets, pour intéresser davantage par la variété. […] Bien plus, lorsque la mort dissout la nature de l’homme, on voit où s’en vont toutes les autres parties : elles retournent à la source d’où elles émanent ; l’âme seule reste invisible, et quand elle est présente, et quand elle se retire. […] Nous allons entrer dans des plaines stériles, brûlées par le soleil, ou l’on rencontre à peine quelques sources d’eau, et qui sont infestées de serpents dont la piqûre donne la mort. […] La précipitation est la source des plus graves erreurs ; une sage lenteur procure de grands avantages, et quoiqu’ils ne soient pas évidents sur le moment même, on les reconnaît plus tard. […] adieu, sources sacrées, eaux limpides, je vous quitte, vous que j’avais cru ne devoir jamais quitter !