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155. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »

Qui pourrait se refuser, par exemple, à l’obligation si simple et si générale de la prière, quand elle nous est présentée comme le plus naturel, comme le plus facile des devoirs, et environnée de tout ce qui doit et peut nous la faire chérir ? […] Les simples lumières de la raison ont convaincu dans tous les temps les hommes de l’immortalité de leur âme ; et s’il s’en est trouvé quelquefois d’assez malheureux pour en douter, d’assez imprudents pour afficher ce doute, le mépris de leurs propres contemporains les a dénoncés d’avance à la postérité qui en a fait justice.

156. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338

Or tel est aussi le caractère de la métonymie, de la synecdoque et de la catachrèse ; la différence, c’est que, pour celles-ci, la simple similitude ou analogie ne suffit plus, et qu’il faut ajouter un autre élément à la comparaison. […] Si je dis, à propos d’un soldat : C’est un lion dans les combats, je ne prétends établir qu’une simple ressemblance entre le courage impétueux du lion et celui de ce soldat ; c’est une métaphore.

157. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Il parut avec cet air simple et modeste, qui annonce presque toujours le vrai mérite. […] Style clair et simple. […] Style simple et naïf. […] Style simple. […] Je bénis tes simples monuments en passant.

158. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -

Or, le moyen le plus simple, le plus naturel, nous disons même le moyen unique pour atteindre ce but, est de se familiariser avec les auteurs qui ont le mieux écrit en cette langue, de bien saisir le caractère propre et les formes diverses de leur style, de concevoir une idée exacte de la propriété des mots, de leur élégance, de leur disposition dans la phrase, de l’harmonie des périodes… Nous conseillons aux jeunes élèves de porter principalement leur attention sur les passages les plus saillants des modèles qu’ils auront sous les yeux, et d’en faire l’objet d’une étude toute spéciale.

159. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108

Probablement Aristote les emploie l’un et l’autre comme de simples synonymes.

160. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

La laitière et le pot au lait Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé7 sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville8 Légère et court9-vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats10 Notre laitière ainsi troussée1 Comptait déja dans sa pensée. […] Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints. […] Il est singulier que La Fontaine réduise à cette moralité si simple un récit qui se prête à des conclusions si importantes, et où il fait parler les droits de l’homme offensés par la tyrannie. […] Le simple bon sens qui a dicté cette fable est supérieur à toutes les subtilités philosophiques qui remplissent des milliers de volumes sur des matières impénétrables à l’esprit humain. — La citrouille est de la famille des cucurbitacèes, des gourdes.

161. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74

« Aristote, dont les jugements sont des lois, dit positivement que l’épopée peut être écrite en prose ou en vers : et ce qu’il y a de remarquable, c’est qu’il donne au vers homérique ou vers simple un nom qui le rapproche de la prose, ψɩλομɛτρία, comme il dit de la prose poétique, ψɩλοί λόγοɩ. » (Chateaubriand, Préface des Martyrs.

162. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Quelque position que prenne le poète, qu’il se donne pour un simple mortel ou qu’il se dise inspiré des muses, du moment qu’il veut apprendre aux autres ce qu’ils ne savent pas, il faut qu’il dispose sa matière dans un ordre rationnel. […] Il doit se faire par quelque événement imprévu, et non par un simple changement de volonté125. […] Nous avons, en effet, des poèmes où une action très petite est racontée en termes fort simples, et dont l’élégance fait le plus grand mérite.

163. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Il est rare qu’une simple virgule puisse suffire. […] Milton déplorant sa cécité : « Tout meurt, dit-il, et tout renaît ; mais la lumière ne revient pas pour moi. » Louis Racine a développé ainsi cette pensée : « Tout meurt et tout renaît : l’automne, tous les ans, « Fait place au triste hiver, que suit le doux printemps ; « Les zéphyrs en tous lieux ramènent la verdure, « Aux arbres dépouillés ils rendent leur parure ; « Et, par l’ordre constant d’une agréable loi, « Tout revient ; mais le jour ne revient pas pour moi. » Voici une pensée simple : Omnibus moriendum est. […] « Il y a dans les vers une cadence simple, commune, ordinaire, qui se soutient également partout, qui rend le vers doux et coulant, qui écarte avec soin tout ce qui pourrait blesser l’oreille par un son rude et choquant, et qui, par l’heureux mélange de différentes mesures, forme cette harmonie si agréable qui règne dans tout l’ensemble d’un poème.

164. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273

La lettre j, chez les Latins, était une voyelle double dans le corps des mots ; mais, au commencement, c’était un simple consonne.

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