Tous les états, toutes les conditions ont corrompu leurs voies : les pauvres murmurent contre la main qui les frappe ; les riches oublient l’auteur de leur abondance ; les grands ne semblent nés que pour eux-mêmes ; la licence paraît le seul privilège de leur élévation ; le prêtre est devenu semblable au peuple : tous les hommes se sont égarés. » Par l’énumération suivante, Racine (chœur d’Athalie, acte Ier, scène 4e) nous révèle la munificence de Dieu : Il donne aux fleurs leur aimable peinture, Il fait naître et mûrir les fruits ; Il leur dispense avec mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des nuits. […] Ce sont les grands yeux de la reine des déesses… Semblable au tendre rejeton du pampre, sa belle chevelure flotte autour de sa tête, comme si elle était légèrement agitée par l’haleine des zéphyrs. […] Démosthène, dans sa troisième Philippique, dit : « Je ne dirai pas que, humble et faible dans le principe, la puissance de Philippe s’est accrue, fortifiée, que les Grecs sont livrés à la défiance et à la discorde, qu’il serait bien plus étonnant qu’il fût devenu, de ce qu’il était, ce qu’il est maintenant ; qu’après toutes les conquêtes qu’il a déjà faites, il soumît le reste de la Grèce ; je laisse ces considérations et autres semblables. » « Ὅτι μὲν δὴ μέγας ἐκ μικροῦ καὶ ταπεινοῦ τὸ κατ᾽ ἀρχὰς Φίλιππος ηὔξηται, καὶ ἀπίστως καὶ στασιαστικῶς ἔχουσι πρὸς αὑτοὺς οἱ Ἕλληνες, καὶ ὅτι πολλῷ παραδοξότερον ἦν τοσοῦτον αὐτὸν ἐξ ἐκείνου γενέσθαι ἢ νῦν, ὅθ᾽ οὕτω πολλὰ προείληφε, καὶ τὰ λοιπὰ ὑφ᾽ αὑτῷ ποιήσασθαι, καὶ πάνθ᾽ ὅσα τοιαῦτ᾽ ἂν ἔχοιμι διεξελθεῖν, παραλείψω. » Suspension. […] Elle substitue au véritable objet, un objet fictif mais semblable au moins à plusieurs égards et règle ensuite les idées et les expressions de telle manière qu’il y ait entre les deux objets une complète similitude.
Mais il forme un adverbe avec plus, moins, ou mieux, et ne prend, par conséquent, ni genre ni nombre : = ne nous lassons point de faire du bien à nos semblables, lors même qu’ils sont le plus ingrats. […] J’observerai, néanmoins, après l’Auteur de la Grammaire générale, et l’Abbé d’Olivet, que le pronom relatif qui peut être immédiatement placé après ces mots nulle paix, ou autres semblables.
Devienne tout semblable à tous ces dieux frivoles Quiconque en eux veut espérer !
Prenez l’histoire, ouvrez, remontez jusques au commencement du monde, jusques à la veille de sa naissance : y a-t-il eu rien de semblable dans tous les temps ?
J’excuse votre erreur ; et, pour être approuvés, De semblables projets veulent être achevés.
Quelque isle plus barbare où les flots equitables Te porteront en proye aux tigres, tes semblables, Le ventre des poissons, ou quelque dur rocher, Contre lequel les flots te viendront attacher, Ou le fons de ta nef, aprés qu’un trait de foudre Aura ton mas, ta voile et ton chef mis en poudre, Sera ta sepulture, et mesmes en mourant, Mon nom entre tes dents on t’orra308 murmurant, Nommant Didon, Didon, et lors, toujours presente, D’un brandon infernal, d’une tenaille ardente, Comme si de Megere on m’avoit fait la sœur, J’engraveray ton tort dans ton parjure cœur : Car, quand tu m’auras fait croistre des morts le nombre, Partout devant tes yeux se roydira mon ombre.
719Une syllabe longue, 720mise-après une brève, 721est appelée iambe, 722pied rapide : 723d’où même et à cause de sa rapidité même) 724l’iambe a fait que le nom de trimètres 725s’ajoutât aux vers iambiques, 726 dans ces vers trimètres, 727l’iambe rendìt (fìt entendre) 728six coups (fût répété six fois), 729 étant semblable à lui-même 730(toujours composé d’iambes) 731 depuis le premier pied jusqu’au dernier. […] 1357Et l’on ne voit pas assez (clairement) 1358pourquoi il fait-toujours des vers 1359 est-ce parce qu’ il a uriné 1360sur les cendres de-ses-pères, 1361ou parce que, sacrilége, 1362il a remué (profané) 1363un lieu-funeste frappé-par-la-foudre : 1364quoi-qu’il-en-soit, il-est-fou 1365et semblable à un ours, 1366quand il est-venu-à-bout 1367de briser les barreaux opposés 1368de sa cage, 1369lecteur impitoyable, 1370il met-en-fuite 1371ignorants et savants.
L’action dans la fable doit être vrai semblable et naturelle, c’est-à-dire qu’il faut que les personnages parlent et agissent Selon leur caractère vrai ou supposé, qu’ils soient toujours peints d’après les instincts divers et les inclinations que nous leur connaissons.
En effet, l’homme s’intéresse à l’homme, à ses malheurs, à ses passions, parce qu’il s’émeut naturellement de tout ce qui afflige son semblable.
L’un des plus grands plaisirs que nous procure la poésie, est de nous placer au milieu de nos semblables ; de voir tout ce qui nous environne, penser, sentir et agir comme nous.